Ce site s’adresse, sans distinction de nationalité ni de sexe, aux parents étrangers et autochtones mis en difficulté et discriminés par le cadre légal japonais qui, contrairement à celui de la plupart des pays avancés, ne reconnaît pas encore le partage de l’autorité parentale post-séparation ni le droit de visite (reconnu par tous les autres pays du G8 et la Chine), et ne pénalise pas l’enlèvement parental, mais plutôt l’encourage, en en faisant paradoxalement un avantage pour le parent kidnappeur pour l’obtention de l’autorité parentale et de la garde des enfants lors du jugement de divorce.
Cette pénible et presque incroyable réalité a pour effet, au Japon, de permettre à un parent, en toute impunité et avec la bénédiction et la protection des juges, d’enlever les enfants et de les couper de tout contact avec l’autre parent jusqu’à leur majorité (et même au delà, en conséquence de l’aliénation parentale subie par l’enfant) en refusant les contacts et les visites, faisant de ceux-ci des orphelins « de droit et de fait », et privant l’autre parent de tous ses droits.
Elle a aussi pour conséquence, dans le cas d’enfants binationaux, de priver les enfants de la moitié de leur identité culturelle et du bilinguisme de leurs premières années, pourtant prometteurs pour leur avenir, dans un monde de plus en plus internationalisé.
Ce site s’adresse également à toute personne sympathisante ou/et susceptible d’apporter aide et informations.
Quel genre d’informations sont susceptibles d’être utiles et dans quels domaines ?
– dans les domaines juridiques et psycho-sociologiques ;
– le droit familial ;
– la jurisprudence pour les Japonais et les Étrangers ;
– les conventions internationales
– le syndrome d’aliénation parentale (SAP) ;
– la présentation de cette problématique dans les médias, le cinéma, etc. (articles, références bibliographiques et multi-média, liens internet, etc.).
– la mise en relation des parents en difficulté (sous couvert d’anonymat, par l’utilisation d’un pseudo qui protège la confidentialité), échange des expériences et des informations, assistance et entraide.
– la présentation des revendications de base suivantes :
1. Signature par le Japon de la Convention de La Haye sur les aspects civils des déplacements illicites d’enfants.
2. Partage de l’autorité parentale (共同親権, kyôdôshinken) après séparation et/ou divorce.
3. Inscription dans la loi japonaise du droit de visite pour les parents séparés et divorcés — à terme, de la garde partagée — (en application de l’art. 9-3 de la Convention Internationale relative aux Droits de l’enfant (CRC), signée par le Japon).
4. Prise en compte du Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) par les tribunaux japonais.
5. Reconnaissance légale du droit des enfants binationaux à recevoir une double éducation culturelle et linguistique, correspondant à celle de leurs deux parents.
6. Traitement égal, dans les faits, des parents étrangers et japonais devant la justice japonaise.
– élaboration éventuelle d’actions communes visant à faire évoluer la loi dans un sens plus équitable pour les parents et pour les enfants (vers un partage de l’autorité parentale et de la garde des enfants, reconnaissance du droit de visite) : contact avec les médias, journées d’étude, expositions, pétitions, etc.