Rassemblement devant l’Ambassade du Japon le lundi 29 juin à 14 heures

SOS Papas et SOS Parents Japan : communiqué conjoint

SOS Papa et SOS Parents Japan ont diffusé un communiqué conjoint en vue d’un rassemblement devant l’Ambassade du Japon à Paris, le 29 juin 2009, à 14h00.

HALTE AUX ENLÈVEMENTS ET À LA SÉQUESTRATION DE NOS ENFANTS ! Le JAPON doit leur laisser enfin, après séparation du couple parental, l’accès à leurs DEUX parents et à leur famille française ! Au JAPON, 166.000 enfants victimes, dont des enfants franco-japonais, sont chaque année privés jusqu’à leur majorité de l’un de leurs parents (presque toujours leur père) après séparation de ceux-ci. La monoparentalité y est alors en effet la règle et les droits de visite, dans les rares cas où ils sont accordés, sont réduits à quelques pauvres heures mensuelles, et pas respectés si le parent ayant la garde s’y oppose, en toute impunité. En cas d’enlèvement parental international ou commis à l’intérieur du Japon par le parent japonais, celui-ci se voit « étrangement » confier la garde de l’enfant par la justice japonaise. Le JAPON bafoue honteusement la Convention des Nations Unies de 1989 sur les Droits de l’Enfant dans l’indifférence générale. Les enfants franco-japonais de mère japonaise sont, après séparation ou divorce du couple parental, des enfants généralement privés en pratique jusqu’à leur majorité, voire définitivement du fait de l’aliénation parentale dont ils sont victimes, de leur Papa français, de toute leur famille française, de leur second pays, la FRANCE, et de leur seconde culture, française, sur fond inavoué de xénophobie. Les conséquences psychologiques sur les ENFANTS de cette privation ignoble et institutionnalisée sont terribles (régression, désocialisation, échec scolaire, délinquance, problèmes d’identification, etc). Elles sont le plus souvent irréversibles.

SOS PAPA, avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN, exige : La signature par le Japon de la Convention de La Haye de 1980 sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International d’Enfants, Le partage de l’autorité parentale après séparation du couple parental, L’inscription dans la loi japonaise du Droit de Visite et d’Hébergement, et à terme de la Résidence Alternée, La prise en compte du Syndrome d’Aliénation Parentale par les tribunaux japonais, La reconnaissance légale du droit des enfants binationaux à recevoir une double éducation culturelle et linguistique, Le traitement égal, dans les faits, des parents étrangers et japonais devant la justice japonaise, L’attribution aux tribunaux des affaires familiales japonais de moyens coercitifs permettant l’application de leurs décisions La nomination d’une commission juridique franco-japonaise destinée à régler les cas d’enfants franco-japonais en souffrance, la Convention de La Haye précitée n’étant pas rétroactive.

SOS PAPA, 84 Bd Garibaldi, 75015 PARIS       Tel 01 47 70 25 34          international@sospapa.org

http://sospapa.net

SOS PARENTS JAPAN             contact@sos-parents-japan.org               http://sos-parents-japan.org

Droits de l’Enfant : PETITION au Parlement japonais

(ATTENTION : En raison de l’affluence des pétitions en provenance de la communauté française,  la date limite de réception par OYAKONET des formulaires de pétition est repoussée au 8 juillet 2009.)
Une pétition sera adressée prochainement au Parlement japonais, à l’initiative de la coordination de 18 associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, et avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN et de SOS PAPA International.
Il y a, selon les statistiques officielles, 166.000 enfants par an au Japon qui perdent tout contact — et, pour la plupart, de façon définitive — avec leur autre parent en cas de séparation du couple parental. De nombreux enfants binationaux, dont des enfants franco-japonais, sont aussi victimes de cette situation, à la suite notamment d’un enlèvement par leur parent japonais. Aussi incroyable que cela puisse nous paraître, l’enlèvement parental est impuni au Japon, le droit de visite n’existe pas dans la loi, et l’autorité parentale devient unique en cas de divorce.
Cette pétition demande que la loi japonaise soit modifiée, et que soient établis au Japon, en cas de divorce :

1.    Le partage de lʼautorité parentale
2.    Un droit de visite pour le parent qui n’a pas la garde des enfants
3.    Un programme législatif permettant d’assurer la continuation des relations et des échanges parents-enfants en cas de séparation et de divorce, avec notamment la création de centres de visite adaptés et sûrs, et d’une guidance pour le déroulement des visites.

Le formulaire de la pétition (en japonais) est téléchargeable en pdf, ainsi que les précisions à l’usage des francophones, et le tract d’Oyakonet en japonais (3 documents pdf : liens ci-dessous à copier dans votre navigateur) :

http://sos-parents-japan.org/petition/petition-au-parlement-japonais-oyakonet.pdf
http://sos-parents-japan.org/petition/petition-oyakonet-quelques-precisions.pdf
http://sos-parents-japan.org/petition/tract-de-oyakonet.pdf

Veuillez bien renvoyer par la poste vos formulaires de pétition remplis (nom et adresse). À partir de la France, il faut compter de 3 à 5 jours d’acheminement. Ils devront arriver avant le mercredi 8 juillet 2009 à l’adresse ci-dessous, et seront adressés au Parlement japonais par Oyakonet.

Merci pour votre solidarité !

Attention : les copies ne seront pas acceptées par le Parlement japonais. L’inscription manuscrite de votre nom tient lieu, au Japon, de signature.

Insérer seulement votre nom et votre adresse — (France), si c’est le cas. Il y a la place pour 5 noms et adresses par feuille.

Sous  氏名:votre nom            Sous 住所:votre adresse

—–Adresse——

Oyako no menkai kôryû wo jitsugen suru zenkoku Network
(OYAKONET)

Space F nai
3-11-6 Kunitachi-shi naka
TOKYO 186-0004

—–
En japonais :
〒186−0004
東京都国立市中3−11−6
スペースF内

親子の面会交流を実現する全国ネットワーク
(親子ネット)

Réponse de Monsieur Philippe FAURE, Ambassadeur de France, à SOS PARENTS JAPAN

Nous publions, avec son autorisation, la réponse de Son Excellence Monsieur Philippe FAURE, Ambassadeur de France au Japon, adressée le 16 juin 2009 au président de SOS PARENTS JAPAN. Cette réponse fait suite à la lettre ouverte adressée le 15 juin par notre association à Monsieur Philippe MARTIN, Consul de France à Tokyo (voir lien ci-dessous).

http://sos-parents-japan.org/2009/06/17/lettre-ouverte-de-sos-parents-japan-a-monsieur-philippe-martin-consul-de-france-a-tokyo/


Monsieur le Président,

J’ai lu très attentivement la lettre que vous avez adressée à M. Philippe Martin, notre consul à Tokyo, actuellement en vacances.

Je souscris totalement à votre proposition d’organiser régulièrement des réunions de coordination entre les équipes consulaires et diplomatiques, d’une part, et les associations et parents d’autre part. J’ai demandé à mes services, et à ceux du Consulat général à Osaka, de reprendre rapidement contact avec vous afin de déterminer la date d’une première rencontre dans le courant de l’été. De telles réunions nous permettront ainsi de nous tenir mutuellement informés sur l’évolution des dossiers et les actions entreprises par chacun.

Je saisis cette occasion pour vous assurer de mon implication personnelle sur ce sujet, et de la mobilisation de mes équipes pour faire avancer ces dossiers aussi dramatiques que délicats, afin que les droits familiaux les plus fondamentaux puissent être respectés.

Au niveau politique, nous tirons parti de toutes les occasions possibles pour évoquer cette situation inacceptable avec nos interlocuteurs japonais: la semaine dernière encore, je m’en suis longuement entretenu avec le nouvel ambassadeur du Japon à Paris, M. Saïto, qui m’a paru particulièrement sensible à cette question et un des conseillers diplomatiques du Président de la République, actuellement en visite à Tokyo, évoquera ce sujet lors de ses entretiens qui commencent aujourd’hui.

L’Ambassade, ainsi que M. Abassi, démarchent régulièrement le Gaimushô au sujet de la ratification par le Japon de la convention de La Haye, et nous lui avons soumis l’idée d’une commission mixte et paritaire franco-japonaise qui examinerait à intervalle régulier la situation des familles concernées. Je constate aujourd’hui une ouverture de la part du Ministère japonais, et nous avons bon espoir que cette commission puisse être mise en place très prochainement. Enfin, nous avons organisé ces dernières semaines des opérations de communication en lien avec les Ambassades des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, qui ont connu un bon retentissement dans la presse japonaise.

Soyez assuré de ma détermination à continuer dans cette voie, afin de trouver une solution durable et acceptée par tous, et mettre enfin un terme aux souffrances intolérabes vécues par les pères et leurs enfants.

Bien à vous,

Philippe Faure

—-

NDLR de SOS Parents Japan : Contact a bien été pris par le Consulat de Tokyo, et une première réunion, en présence de l’Ambassadeur, devrait avoir lieu vers la mi-juillet à l’Ambassade, réunissant les consuls de France au Japon et leurs collaborateurs d’une part, les parents français et les associations SOS Parents Japan et SOS Papa d’autre part.

A suivre…

Rassemblement et signature de pétition à Kyoto le dimanche 21 juin 2009

(Announcement in French and in English)

OYAKONET – SOS PARENTS – SOS PAPA
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Un rassemblement et une signature de pétition (voir ci-dessous) contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon (suite à une séparation ou un divorce) et demandant l’adoption d’un droit de visite dans la loi japonaise, se déroulera Dimanche 21 juin à Kyoto, à l’initiative de l’association Oyakonet (coordination des associations japonaises de parents privés  de leurs enfants, section du Kansai). Un meeting, couvert par la presse, suivra.
SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA International y participeront.
Elle débutera à 10 h 00 du matin au centre ville, carrefour de Shijo-Kawaramachi, en face du grand magasin Takashimaya.
Venez nombreux !
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Thank you in advance for forwarding this left behind parents demo’s announcement (2009, June 21 (Sunday) in Kyoto.
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The demonstration will start at 10:00 and last about 2 hours,  collecting petitions against parental abduction in Japan and asking for visitation rights in the Japanese law. It is being held by the Kansai Oyakonet group of left behind parents.  The press will be covering the demonstration.
The place is Shijokawaramachi in front of Takashimaya. It is 3 or 4 stops north of Kyoto Station. If you can make it please come.

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PETITION

Voici, ci-dessous, le formulaire de la pétition, adressée aux présidents des deux assemblées du parlement japonais, par la coordination des associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, à laquelle SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA, apportent leur solidarité. La pétition demande à ce que le droit de visite et le partage de l’autorité parentale soient adoptés dans la loi japonaise.

On peut renvoyer cette pétition par la poste à l’adresse indiquée avant le 30 juin.

Merci à chacun de vous de manifester votre solidarité avec les parents privés de leurs enfants, et de venir en aide aux enfants privés d’un de leurs deux parents —  suite a un enlèvement parental ou à un refus permanent de visites, en cas de séparation ou de divorce au Japon — en signant et en diffusant ce document, pour que rien ne soit plus jamais comme à présent.


離婚後の共同親権・両親による共同での養育を実現する法整備を求める請願

衆議院議長 殿
参議院議長 殿

請願理由
離婚後の子どもの養育について定めた民法第766条には、別居親と同居親(子どもを手元で育てている親)との面会交流(面接交渉)についての規定がなく、現在、多くの親子が別居や離婚、事実婚の解消を契機に親子関係を絶たれています。
裁判所での調停や審判、裁判で面会交流を取り決めることはできます。しかし、裁判所での手続きは時間がかかり、その間親子関係が断絶し、決定も一定の基準がないため恣意的かつ限定的です。たとえ裁判所で面会交流の取り決めをしたとしても強制力がないため、裁判所での決定が守られない事例もたくさんあります。
また日本では離婚に際し、子どもの親権をどちらかに定めるという単独親権制度をとっています(民法第819条)。その結果、子どもの養育の責任は一方の親に押し付けられます。他方、親権を失った親には、子どもを養育する責任がなくなり、その権利も法的に保障されません。
親権を失えば、子どもとの交流ができなくなるのではないかというおそれから、親権を奪い合う親どうしの紛争は年々熾烈になっています。そのことが離婚に際しての親どうしの葛藤を高め、離婚後の親子の交流をいっそう困難にします。離婚は夫婦関係の解消であって、親子関係の断絶ではありません。すべて不利益を被るのは、双方の親から愛され育てられる権利を持つ子どもたちです。
すでに共同親権に移行した国々では、緊急性のない親子の引き離し行為は子どもへの虐待であるとされていますが、日本国内では、法制度と支援体制の不備により親子の引き離し状況は野放しにされています。
別居、離婚後の親子関係を保障するための支援体制を整え、離婚後の親子関係についてのルールと、それを保障する法整備を早急に進めてください。

請願事項
1 民法第819条を改正し、本質的に離婚後も親の子どもへの権利義務は平等であるという視点から、双方の親の養育の権利と責任を明確にする離婚後の共同親権制度を導入してください。
2 別居、離婚後も双方の親が子どもへの養育に関われるように、面会拒否に対する強制力の付与など実効性のある離婚後の親子関係の法整備を行なってください。
3 困難な別居・離婚後の親どうしの関係を調整するため、第三者による仲介への支援、安全な面会場所の確保、離婚後の親子関係についての親教育プログラムの提供、子の年齢に応じた面会交流のガイドラインの整備など、別居・離婚後の親子の交流を保障するための法整備を行なってください。

氏  名    住  所

【署名集約先】親子の面会交流を実現する全国ネットワーク
〒186-0004 東京都国立市中3-11-6スペースF内 T・F 042-573-4010 ■最終集約日2009年6月30日

Lettre ouverte de SOS PARENTS JAPAN à Monsieur Philippe MARTIN, Consul de France à Tokyo

« Angélisme, attentisme ou…inertie ? »

Kyoto, le 15 juin 2009

Monsieur le Consul,

C’est, aujourd’hui, en qualité de président de l’association SOS PARENTS JAPAN que je vous écris, et avec l’accord unanime de son bureau directeur sur le contenu de cette lettre.

Nous avons été informés, par son auteur lui-même, du courrier électronique que vous a adressé le 9 juin Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA. Je reproduis ce courriel en fin de lettre.

Nous n’avons pas assisté à votre entretien avec Monsieur Colleau, et n’avons donc connaissance que de sa version des faits. Néanmoins, le contenu de sa lettre nous interpelle fortement.

Ce qui ressort tout au long de son courriel, c’est l’expression d’un profond malaise entre les pères français, privés de leur(s) enfant(s) à la suite d’un enlèvement parental du fait de leur ex-épouse japonaise, et les consulats de France au Japon. Ce malaise, malheureusement, nous le ressentons tous. C’est une réalité, déplorable.

Monsieur Colleau parle « d’angélisme teinté d’attentisme » de la part des services consulaires français dans le traitement de nos dossiers.
Nous ne pouvons, hélas, que l’approuver.

Nous ajouterions même : un manque de suivi chronique.

Il se peut que vous trouviez ces propos injustes. Nous nous tenons à la disposition de quiconque pour étayer ces propos d’exemples fort navrants — notre expérience dans ce domaine est déjà riche, pour Osaka comme pour Tokyo, rien que pour ces trois dernières années. Nos élus en connaissent déjà quelques épisodes…

Les pères et les associations ont eu un petit espoir que ça change lors de la venue en avril au Japon de Monsieur Mahrez ABASSI, magistrat missionné par l’Etat français sur ce problème des enlèvements et des non présentations d’enfants. Mais, depuis son départ— nous sommes maintenant à la mi-juin —  nous ne pouvons pas dire que nous ressentions un vrai changement. Ce serait même plutôt, de la part des Consulats, « silence radio ». En fait, si les pères ne vous appellent pas pour vous faire bouger, vous les oubliez. Et quand vous leur dites que vous allez bouger et que vous les tiendrez au courant, plus de nouvelles.

N’est-ce pas la réalité ?

Nous nous tenons à votre disposition pour vous donner plus de détails si nécessaire, et ceci pour nombre de cas.
Alors, Messieurs les Consuls, nous, SOS PARENTS JAPAN, association de parents privés de leurs enfants, nous venons vous dire que nous vous regardons ; qu’à nouveau tous les élus d’Asie du Nord, Sénateurs et Conseillers, et tous ceux qui, à Paris, sont concernés par ce dossier vous regardent, que la presse aussi vous regarde, et que nous attendons tous des résultats concrets.

Je précise que, quand nous écrivons « nous vous regardons », cela s’adresse aussi bien au Consul de Tokyo qu’à celui d’Osaka — dont les pères d’enfants kidnappés du Japon de l’Ouest (et j’en suis) n’ont plus de nouvelles : depuis 10 mois pour moi-même, depuis près d’un an pour les autres membres de notre association. Aucun de nous ne revoit ses enfants, et le Consul d’Osaka ne semble pas s’en soucier beaucoup. Les belles promesses de juillet 2008 faites aux pères, justement sous le regard attentif de tous les élus qui s’alarmaient de la situation, ont été vite oubliées, semble-t-il. Il était alors question d’intervenir auprès des mères japonaises pour engager une médiation, d’envoyer des courriers à leur famille, de suivre attentivement le cours de chaque cas, etc.

Quelques observations générales : Pour les cas que nous connaissons, lorsqu’il y a contact du Consulat avec la mère japonaise, et que celle-ci ne veut pas dialoguer, le consulat laisser tomber. Mieux — selon plusieurs pères : il a tendance à prendre pour argent comptant les promesses et les déclarations calomnieuses de l’ex-épouse (…angélisme…) et à transmettre ses revendications financières au père (en  faisant la morale à celui-ci) comme condition de présentation des enfants. Le Consulat se fait alors parfois, curieusement, « l’avocat du Diable », plutôt que d’insister avec fermeté sur les devoirs qu’a la mère de respecter le droit de visite du père — ce qu’on attendrait raisonnablement de nos diplomates (d’autant plus lorsque ce droit a été établi en justice).

Le Consulat ne s’informe pas davantage auprès des pères pour savoir si la mère japonaise qui lui a fait des promesses concernant les visites les a tenues ou pas. (…attentisme…, manque de suivi…voire inertie). Pour que le Consulat veuille bien « relancer » la mère ou son avocat(e), il faut à nouveau que le père en fasse la demande expresse au Consul. Les pères, parfois isolés à l’autre bout du Japon, épuisés par plusieurs années de conflit et de désespoir d’avoir perdu leurs enfants, n’ont souvent plus cette énergie. Ils ne se sentent pas soutenus. Ils se sentent même abandonnés. Certains sont à deux doigts de commettre des actes de désespoir. Ils ressentent cette inertie comme de la non-assistance à personne en danger.

« On attend paisiblement la retraite, ou l’on pense déjà à son prochain poste, à l’avenir de sa petite carrière…. On ne va pas s’embêter avec des dossiers difficiles et problématiques », entend-on dire, malheureusement, dans nos rangs, au sujet des Consuls).

Posons-nous deux questions essentielles :

1.    Qu’est-ce qui pourrait bien pousser la mère kidnappeuse à accepter volontiers un dialogue qui ne pourrait que desservir ses intérêts —  qu’elle croit être de garder les enfants pour elle seule — en allant vers une normalisation des visites ?

Au mieux, puisqu’elle ne veut pas présenter les enfants, elle va se servir du Consulat en feignant d’accepter le dialogue pour obtenir davantage d’argent du père (manipulation).
Au pire, elle fait la sourde oreille.

2.    Que peut donc faire alors le Consulat ?

Monsieur l’Ambassadeur Philippe FAURE, qui a été le premier ambassadeur de France au Japon à prendre le problème à bras le corps, avait annoncé, il y a un an, qu’on allait définir précisément le périmètre d’intervention des consulats en la matière. Pourrions nous maintenant savoir si ce périmètre a été défini, et quel est-il ?

Que peut faire le Consulat si la mère fait la sourde oreille ? Est-il raisonnable, voire décent, d’abandonner la partie après un ou deux appels téléphoniques infructueux — et, gênés, de ne plus donner signe de vie au père, qui attend… ?

Vous pourrez maintenant mieux comprendre, Monsieur le Consul, l’exaspération de Monsieur COLLEAU, qui désire, bien naturellement, faire avancer au mieux son cas personnel, mais aussi, avec le style qui lui est propre, porte dans son message la souffrance des autres pères, leur angoisse quant à l’équilibre menacé ou déjà détruit de leurs enfants. En cela, nous ne pouvons que l’approuver et le soutenir.

Nous avons eu aujourd’hui connaissance de votre réponse à Monsieur Colleau. Par souci d’équité, nous sommes prêts à la publier aussi, avec votre autorisation, si vous le désirez.
Nous en retenons beaucoup de compassion, beaucoup de bonne volonté affichée, des promesses d’action et de suivi. Nous ne mettons pas votre sincérité en doute. Cependant, nous entendons le même discours des autres consuls, qu’ils soient de Tokyo ou d’Osaka, depuis plusieurs années, sans que le moindre changement ni résultat n’ait pu être observé. Pendant ce temps, perdu, nos enfants grandissent sans père, et ce temps perdu ne reviendra jamais. Alors, vous voudrez bien comprendre que nous sommes sceptiques et que nous demandons désormais des actions concrètes et rapides.

Nous sommes donc attentifs non seulement au suivi du dossier COLLEAU, mais aussi à celui des dossiers récents ou moins récents des autres parents que vous, Consuls de France, avez en charge. Ces parents, qui nous ont rejoint, qui sont prêts, eux aussi, à faire entendre leur voix, sont d’assez mauvaise humeur, je dois vous le confier.

Nous souhaiterions donc, nous, parents privés de nos enfants, nous, association SOS PARENTS JAPAN, être tenus informés de façon plus régulière de vos démarches que seulement « lors de visites (ponctuelles) à l’ambassade ». Nous vous faisons donc la demande d’inscrire à votre calendrier, à l’exemple du Consulat des Etats-Unis d’Amérique, une réunion de suivi toutes les 6 semaines pour tous les cas avec les parents et les associations concernés — à Tokyo comme à Osaka (bientôt Kyoto), avec une coordination suivie des deux groupes de travail.
Là, nous pourrions réellement travailler ensemble et être en mesure de rassurer les parents sur le suivi de leurs cas. Ce serait sans doute un moyen d’éviter que ceux-ci ne soient amenés à exprimer leur désespoir dans des formes que nous ne pourrions tous seulement que déplorer.

Nous formons le vœu que les Consulats de France au Japon honorent enfin auprès de nos compatriotes la mission qui est la leur. Et ce, de façon continue ! Une B.A. ponctuelle, aussi louable soit-elle, reste inefficace sans suivi (Cf. Consulat d’Osaka).

Si vous êtes animé, Monsieur le Consul, d’une volonté nouvelle et plus forte que ce que nous avons connu jusqu’ici pour faire aboutir positivement ces dossiers, montrez-le nous ! Vous aurez toute notre admiration et toute notre reconnaissance. Nous sommes prêts à travailler ensemble avec les Consuls de France au Japon. Mais nous n’accepterons pas, silencieux et résignés, que les dossiers pourrissent, et que nos enfants ne nous reconnaissent plus à force de ne plus nous voir.
L’angélisme n’est plus de mise, et l’attentisme ne peut plus durer. Quant à l’inertie, elle doit être combattue.
S’absoudre de son inertie sous prétexte de l’éventuelle « contre productivité » de certaines démarches est une argumentation qui a vécu. Elle ne nous fait plus aucun effet.
Plutôt que de déplorer son « impuissance », par manque de moyens de pression (raison souvent évoquée par les diplomates), ne serait-il pas opportun de se doter de nouveaux leviers ?
Il semble urgent que les états dont les ressortissants sont victimes d’enlèvement parental et de non présentations d’enfants du fait de citoyen(ne)s japonais(e)s, se dotent de moyens de pression nouveaux et efficaces sur le gouvernement japonais pour que celui-ci rende désormais illégales ces pratiques et que celles-ci soient sévèrement punies. SOS PARENTS JAPAN a quelques propositions à faire dans ce domaine. Cela fera l’objet d’une prochaine lettre ouverte. Nous vous serions alors très reconnaissants de bien vouloir, ainsi que Monsieur l’Ambassadeur, vous faire le relais  de ces propositions auprès de notre gouvernement.

Nous comptons donc sur vous, Monsieur le Consul, sur Monsieur le Consul d’Osaka et sur son successeur imminent, pour que, malgré la charge de travail qui vous incombe :

•    vous teniez informés les intéressés — c’est-à-dire les pères, individuellement, et notre association — de façon régulière de l’avancement des démarches, pour les dossiers portés à votre connaissance, en établissant notamment, à Tokyo et à Osaka (Kyoto) un calendrier de réunions et, surtout, pour que
•    des résultats tangibles puissent enfin être constatés.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Consul, l’expression de nos salutations distinguées.

Richard Delrieu
Président de SOS PARENTS JAPAN

contact@sos-parents-japan.org
http://sos-parents-japan.org/

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Dernière minute : Nous apprenons que Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA, a été interpellé par la police japonaise, samedi 13 juin à 15 heures, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses ex-beaux-parents à Kazo (préfecture de Saitama, Japon), lieu où réside sa fille Marie-Anne (9 ans) depuis son enlèvement par sa mère japonaise. Monsieur Colleau, qui n’a pas pu rencontrer son enfant depuis 5 années, désirait se manifester  pacifiquement en ramenant de France un cadeau à sa fille (une guitare) pour que celle-ci sache que son papa ne l’oubliait pas. Ses ex-beaux-parents ont appelé la police. Se doutant de l’issue que pourrait prendre sa visite, Monsieur Colleau s’était, heureusement, fait accompagner par une équipe de la télévision NHK, qui a pu filmer la scène.
Etrange pays que le Japon, où les pères dont les enfants ont été enlevés sont interpellés, mais où les kidnappeuses courent toujours.
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PS : Nous mettons en copie visible de ce message :

– Monsieur l’Ambassadeur de France à Tokyo
– Monsieur le Directeur des Français à l’Etranger
– Monsieur Mahrez Abassi, Chargé de mission par le  Ministère des Affaires Etrangères
– MM. les Sénateurs des Français établis hors de France
– MM. les Conseillers à l’AFE pour l’Asie du Nord
– Mesdames et Messieurs les membres du CCPAS d’Osaka
– M. Jacques Colleau
– Les associations et personnes qui suivent de près ce dossier d’enlèvements et de non présentation d’enfants au Japon.

Par souci de confidentialité, les parents privés de leurs enfants sont en copie invisible.

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Courriel de Monsieur Jacques COLLEAU
à Monsieur le Consul de France Philippe MARTIN

Monsieur le Consul,

Je souhaite faire reference a l’entretien que vous avez bien voulu m’accorder le 7 juin.

Vous m’avez tout d’abord indique avoir ete recu a votre demande le 18 mai a l’ecole sise a Kazo de ma fille Marie-Anne, enfant binational victime d’enlevement parental et prive de tout contact avec son pere ainsi que toute sa famille francaise depuis plus de cinq annees.

Vos interlocuteurs etaient:

– le directeur de l’ecole, en poste depuis trois ans,
– le directeur adjoint, qui m’avait recu quelques semaines plus tot en compagnie de Monsieur Thierry Consigny, Representant General de l’AFE,
– l’institutrice de la classe de l’enfant,
– le responsable communal en charge de l’education.

Premiere surprise: la mere de Marie-Anne, Madame Kazumi Umezawa, se trouvait sur place avant meme votre arrivee, sans avoir ete pourtant invitee.

Seconde surprise: le directeur de l’ecole (tres lie comme vous le savez au grand pere xenophobe de Marie-Anne dont le propre pere etait le maire de la ville…) vous a indique que Marie-Anne, seule enfant binationale de l’ecole, etait epanouie, intelligente, assidue, bonne camarade, et ne connaissait pas de troubles (!)

Ce qui precede amene de ma part les commentaires suivants:

– Le directeur adjoint precite avait indique a Thierry Consigny et moi-meme, lors de notre visite quelques semaines avant la votre, que Marie-Anne etait tres perturbee, donnee confirmee par une mere ayant un enfant dans la meme ecole autant qu’une cousine de Madame Umezawa.

Marie-Anne a donc manifestement enregistre des progres foudroyants (!) en quelques petites semaines…

– Marie-Anne est pour rappel soumise a un traitement psychiatrique depuis son enlevement brutal par la mere.
Je tiens d’ailleurs a preciser ici que la psychiatre intervenant sur l’enfant, a ethique fort douteuse au demeurant, a toujours refuse de me recevoir, preuves a l’appui, ceci constituant une faute professionnelle grave.

Il est des lors etonnant que Marie-Anne soit tout a fait epanouie a l’ecole, d’autant que la mere elle-meme vous a indique ensuite sans vergogne que l’enfant allait en fait « bien a l’ecole mais pas bien au dehors »…

– Je note par ailleurs que Marie-Anne ne beneficiera d’aucun acces a une autre culture dans son environnement scolaire jusqu’a sa quatorzieme anneee et que la mere a interrompu l’apprentissage du francais, langue de sa seconde famille et de son second pays, apres l’enlevement, illustration parmi nombre d’autres de l’Alienation Parentale.

Vous m’avez fort heureusement indique avec satisfaction que Marie-Anne n’avait pas oublie cette langue mais il est plus que surprenant que vous puissiez l’affirmer, a moins bien sur de prendre ici encore les mensonges ehontes d’une mere kidnappeuse passee maitresse dans l’art pour argent comptant, puisque vous vous etes vu refuser a deux reprises par elle l’acces a l’enfant que vous n’avez donc jamais rencontre.

Un entretien telephonique avec la mere vous a ensuite permis d’entendre:

– que Marie-Anne avait appris par sa mere qu’une JAF nippone feministe, dans la grande tradition locale, avait interdit a son pere de la voir pour trois annees (ndlr: autre illustration flagrante de l’Alienation Parentale) en oubliant bien sur de lui expliquer l’existence de droits de visite hebdomadaires immediatement bafoues, l’enlevement parental, et la non reconnaissance par le pere de la competence juridique japonaise,

– que j’aurais ecrit a l’enfant que sa mere et ses grands parents nippons etaient, je vous cite, des voyoux (ndlr: le document imaginaire a bizarrement ete detruit par l’enfant…),

– que Marie-Anne, du haut de ses neuf ans…, etait fort mecontente que Monsieur Consigny et moi-meme nous soyons rendus a son ecole (ndlr: alors qu’elle ne nous a ni vus, ni apercus… Laissez-moi rire « jaune »!),

– que Marie-Anne recevait tous les jouets et lettres de son pere (ndlr: c’est curieusement toujours la mere qui vous les presente autant …qu’elle les receptionne).

Cerise sur le gateau, vous m’avez fait savoir que le fait de me rendre au domicile de l’enfant victime et de « m’agiter », etait tout a fait negatif, servi en cela par votre comprehension superieure a la mienne de la culture asiatique (il est vrai que je ne pratique les (et non la) cultures asiatiques que depuis un quart de siecle).

Je prendrai donc la liberte d’ecrire ce qui suit, parce que, Monsieur le Consul, « trop, c’est trop »:

– Certains ouvrages de vulgarisation de pedopsychologie, expliquant par exemple les dommages terribles causes aux enfants par l’Alienation Parentale, sont manifestement absents de votre bibliotheque mais il vous suffira de relire, pour mieux comprendre l’urgence a agir plus energiquement, la remarquable conference du Docteur Naouri ou le rapport du Professeur Rufo que je vous avais transmis, et savoir, pour ce qui concerne un autre syndrome, en l’occurence celui de Stockholm, que Nastassia Kampusch a par exemple rachete la maison de son kidnappeur violeur.

– Il est essentiel pour le second parent d’un enfant victime de l’enlevement parental de continuer a se manifester tres regulierement dans le perimetre de l’enfant enleve, plutot qu’opter pour l’attentisme auquel vous m’incitez (je n’ose ecrire par recherche de la facilite???), ceci afin de ralentir et si possible contrer les dommages extremes causes a l’enfant en danger par sa situation dramatique autant que l’alienation parentale dont il est victime.

Ajouterai-je ici que vivre heureux, pour un parent kidnappeur d’enfant, c’est vivre cache et que mettre en lumiere sa crapulerie, au travers de visites de protestation, ne peut que ruiner sa croyance en une tranquillite eternelle.

– Vous devez comprendre que votre passage a l’ecole a amene la presentation d’un excellent spectacle sur mesure, les horreurs etant, dans la culture nippone, toujours occultees vis-a-vis des tiers par un paravent, selon un modus operandi fort bien rode.

– Vous avez enfin parle de Marie-Anne comme d’une « pre ado » et je vous rappellerai a toutes fins utiles qu’elle n’a que neuf ans.

Considerant pour rappel le second refus de presentation de l’enfant par la mere que vous avez essuye, autant que toutes les atrocites dont sont victimes Marie-Anne, enfant en danger, et sa famille francaise, il me semble qu’un cocktail plus riche en volontarisme, en combativite et en determination serait o combien salutaire, en lieu et place d’un angelisme teinte d’attentisme, peu opportun au regard des circonstances.

Vous aurez aisement compris entre les lignes, Monsieur le Consul, que ces commentaires sont egalement destines a devenir en copie-colle des illustrations d’ autres cas que vous connaissez, en sus de celui de Marie-Anne, le feed-back recu par moi-meme d’autres peres victimes concernant leurs echanges avec le Consulat etant en effet proche du mien.

Cordialement,

Jacques Colleau
Responsable International
SOS PAPA
Association Membre de l’UNAF

Interpellation d’un père français par la police japonaise

Nous apprenons que Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA, a été interpellé par la police japonaise, samedi 13 juin à 15 heures, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses ex-beaux-parents à Kazo (préfecture de Saitama, Japon), lieu où réside sa fille Marie-Anne (9 ans) depuis son enlèvement par sa mère japonaise. Monsieur Colleau, qui n’a pas pu rencontrer son enfant depuis 5 années, désirait se manifester  pacifiquement en ramenant de France un cadeau à sa fille (une guitare) pour que celle-ci sache que son papa ne l’oubliait pas. Ses ex-beaux-parents ont appelé la police. Se doutant de l’issue que pourrait prendre sa visite, Monsieur Colleau s’était, heureusement, fait accompagner par une équipe de la télévision NHK, qui a pu filmer la scène.
Etrange pays que le Japon, où les pères dont les enfants ont été enlevés sont interpellés, mais où les kidnappeuses courent toujours.

離婚後も子に会いたい

2009年6月9日 読売新聞)

http://www.yomiuri.co.jp/iryou/kyousei/security/20090609-OYT8T00705.htm

単独親権の見直し求め

離婚後、我が子に会えなくなる親がいる。別居する親と定期的に会うかどうかは、子どもにとっても大きな問題だ。親権者から面会を拒まれた親たちが、「子どもの成長にかかわりたい」と声を上げ始めた。(野口博文、写真も)

成長を見守りたい

我が子に会えない思いを語り合う、自助グループ「くにたち子どもとの交流を求める親の会」のメンバーら(東京都国立市で)

5年前に離婚した川崎市の女性会社員(36)の楽しみは、毎月1回、3人の子どもに会うことだった。面会は親権者の元夫も承認していた。公園で遊び、自宅で夕飯を囲んだ後、みんなで風呂に入った。

だが、元夫は3年前、「面会は中止」と告げてきた。再婚した妻への配慮だと思った。会いたいが、子どもが混乱するのはかわいそう。「自分があきらめれば子どもたちは幸せになれる」。子どもと一緒の写真を段ボール箱にしまった。

昨冬、「会いたい」という気持ちが抑えきれず、葛藤(かっとう)を抱きながら、子どもの小学校を訪れた。2年半ぶりに対面した長女(11)は「パパに内緒でもいいからママに会いたい」と言ってくれた。女性は「これからも成長する姿を見守りたい」と語る。

2007年の離婚件数は約25万組で、6割近い夫婦に未成年の子どもがいる。その数は24万人以上。家族法に詳しい棚瀬孝雄弁護士によると、別居 する親が子どもと定期的に会う「面接交渉」について、民法に明確な規定がないため、親権者が強く拒めば、面会は困難になる。一方、諸外国では面会は常識と いう。

司法統計年報によると、面会を求める調停や審判は07年は計6800件(新規)に上り、この9年間で3・4倍に増えたが、面会が認められるのは半分程度だ。

面会時の拒絶反応

昨年5月に離婚した都内の自営業男性(45)も、子どもとの毎月1回の面会を元妻と合意した。再会したのは別居から2年2か月ぶりで、長男 (11)と長女(9)に、「元気だった?」と語りかけたところ、2人は目を合わせず黙り込んだ。「隣においで」と誘っても首を横に振るだけ。同居中は帰宅 すると、子どもたちは駆けよってくれたのに、態度が一変した。

今では、元妻から「会うのが負担だと子どもが言うので会わせられない」と告げられ、面会の予定はない。男性は「父親らしいことが何一つできない」と涙ぐむ。

離婚と子どもの問題に詳しい棚瀬一代・神戸親和女子大教授(臨床心理学)の説明はこうだ。普通に仲の良かった親に対し、離婚後に子どもが示す、あ からさまな拒絶反応は、「片親疎外症候群」と呼ばれる。両親間の紛争が激しい場合、子どもがこのストレスに耐える力が弱いと、同居する親が抱く、別居した 親に対する憎しみや不信感などを敏感にくみ取り、会いたいとの思いを封印してしまう。

棚瀬教授は「別居した親に会い続けることで、親子間の絆(きずな)が育ち、アイデンティティーも確立され、自尊心のある大人に成長できる」と言う。

一方、「夫から暴力を受けた」「連れ去られそう」などの理由で父親に会わせない母親もいる。異性の役割を強く意識して、子どもに接する親も多い。

昨年7月には、子どもに会えない親たちが「親子の面会交流を実現する全国ネットワーク」を結成した。目標に掲げるのが、離婚後、夫婦のどちらかを 親権者とする単独親権制度の見直しだ。諸外国のような共同親権とすれば、面会の権利が保障されると訴える。代表の宗像充さん(33)は「子どもの成長にか かわりたいと願いながらも、会えない親のつらさを理解してほしい」と話す。

次回は、離婚後の面会を支援する動きがテーマです。

支援団体
◆親子の面会交流を実現する全国ネットワーク
http://oyakonetwork.web.fc2.com/(電)042・573・4010)
◆くにたち子どもとの交流を求める親の会
((電)上記と同じ)
◆親子ネット関西
http://www12.ocn.ne.jp/~oyakonet/index.html
◆我が子に会いたい親の会
http://wagako.web.fc2.com/

国際離婚:急増で紛争多発、日本に「ハーグ条約締結」要請

毎日新聞 2009年5月31日 22時59分

http://mainichi.jp/flash/news/20090601k0000m040086000c.html

国際結婚した日本人が離婚後、子供を日本に連れ帰り、相手方とトラブルになるケースが急増している。米国、英国、カナダ、フランスの4カ国との間 に限っても、現在把握しているだけでトラブルは168件に上り、214人の子供が紛争に巻き込まれていることが各国の大使館の調査で分かった。国際結婚を 巡る紛争の解決ルールを定めた「ハーグ条約」を日本が締結していないことが原因だとして、4カ国はこのほど日本政府に早期締結を求める異例の合同記者会見 を開いた。

4カ国の大使館によると、国際結婚の破綻(はたん)に伴うトラブルの報告件数は▽米国73件(子供104人)▽英国36件(同39人)▽カナダ33件(同39人)▽フランス26件(同32人)。この多くで解決の見通しが立っていないという。

米国大使館などによると、米国人の父親と日本人の母親が離婚し、母親が子供とともに帰国した後、連絡が取れなくなり、父親が子供と一回も会えない 事例が報告されている。外国人の父親が日本の娘に手紙を書いても、すべて返送されてしまい、連絡がつかないという訴えもある。米国では、こうした事態は 「子供を奪取する犯罪行為」として非難され、FBI(米連邦捜査局)が幼児誘拐の疑いで国際指名手配するケースもある。

4カ国が日本を問題視するのは、ハーグ条約を締結していないため、海外に住む親が子の居場所を捜してもらうなどの協力を日本政府から得られないためだ。日本から海外に子を連れて行かれた場合も、日本人の親は日本政府を通じ子の面会請求などができない。

4カ国の大使館公使らは5月21日、東京都港区の米国大使館で会見を開き、「子の福祉を最優先に考えれば、両方の親と接しながら成長していくべきだ。事態が一向に解決しないのは大きな問題」と、日本側の事態改善を訴えた。

しかし、現状のまま締結した場合、十分な自国民の保護ができるのかなどの理由から慎重論もある。外務省国際法課は「『民事不介入』が日本政府の立場。ただ、国際結婚と離婚は増えており、締結できるか検討中だ」としている。

厚生労働省の人口動態統計によると、一方が外国人の夫妻の離婚件数は07年で1万8220件(離婚総数の7.1%)。97年の9149件(同4.1%)から倍近くに増えた。【工藤哲、坂本高志】

◇ハーグ条約

国際的な子の奪取の民事面に関する条約。1983年発効。離婚などから生じる子供の国境を越えた移動自体が子供の利益に反し、子どもを養育する 「監護権」の手続きは移動前の国で行われるべきだとの考えに基づいて定められた国際協力のルール。子を奪われた親が返還を申し立てた場合、相手方の国の政 府は迅速に子の場所を発見し、子を元の国に返還する協力義務を負う。今年5月現在、米欧を中心に81カ国が加盟しているが、G8(主要8カ国)のうち日本 とロシアは未締結。

英訳

毎日新聞 2009年5月31日 22時59分

Compilations d’articles de la presse japonaise et internationale de mai 2009

© TOKYO SHIMBUN (Page 23) (Full)

Allow visitation of children across national borders: U.S., Canadian, French, British ministers urge Japan to sign Hague treaty
May 22, 2009
Norio Noro
A symposium on finding a solution to the problem of Japanese citizens married to foreigners bringing their children back to Japan after divorce and denying the other parent visitation rights was heard at the U.S. Embassy in Tokyo on May 21. The ministers of the U.S., Canadian, French, and British embassies in Japan held a joint news conference where they asked that the « Japanese government sign the Hague treaty at an early date. »
Appeal by U.S., Canadian, French, and British ministers
U.S. Deputy Assistant Secretary of State Michele Bond spoke earnestly about the « tragedy » of the affected parents and children: « There have been 73 cases, affecting 104 children, of Japanese parents, mostly mothers, bringing their children to Japan and refusing visitation rights to the American parents. This is the largest number among non-members of the treaty. »
The Hague treaty protects children from the harmful effects of being brought across borders unlawfully, returns them to the country where they previously lived, and protects the right of parents to see their children.
There are 81 members of this treaty, and Japan and Russia are the only G-8 countries that have not signed the treaty. Japanese citizens are involved in the largest number of disputes among the East Asian countries, but the government has been unreceptive to the treaty.
Minister David Fitton of the British Embassy said: « There have been 36 disputes since 2003, and 11 of them remain unresolved. There had been no progress in the other cases and the British parents have given up. » French minister Christophe Penot reported that, « The mother would not even accept the letter sent by the father to his daughter in Japan, and he was devastated. This may develop into a political issue between Japan and France. »
Canadian minister Donald Bobiash also noted that « the protection of children under treaty is also in the interest of Japan. » Maura Harty, senior policy director for the International Center for Missing and Exploited Children in the United States, called for « doing what is best for the children. »
At the end of the news conference, U.S. Embassy Chargé d’Affaires James Zumwalt said: « Disputes are expected to increase from now on, so this is an urgent and important issue. » The joint press statement issued strongly urges the Japanese government to « implement measures such as facilitating parental visits. »

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© JIJI PRESS (May 21, 2009)

International child abductions becoming serious issue: U.S., Britain, France, and Canada ask Japan to ratify Hague Convention

At a press conference held today at the U.S. Embassy in Tokyo, the charge d’affaires of the United States and ministers from the British, French, Canadian embassies revealed that international child abductions had become a serious problem. They issued a joint statement calling on Japan to sign the Hague Convention, which aims at resolving the trouble resulting from international child abductions.

U.S. Deputy Assistant Secretary of State Michelle Bond, who attended the press conference, stressed the seriousness of the problem, saying: « Between the U.S. and Japan, there are 73 cases involving 104 persons of children having taken back to Japan. For the U.S., this is the second largest number of cases in the world, and the highest among countries that have ratified the agreement. » According the ministers of the other countries, England has reached 36 cases, France, 26 cases, and Canada, 33 cases.

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© KYODO (Full)

Four countries including U.S. urge Japan to sign Hague Convention

In order to prevent a parent from an international marriage that ended in divorce from returning to his or her country wrongfully taking a child or children from the marriage, the Hague Convention was adopted in 1980. On May 21, U.S. Charge d’Affaires ad interim James Zumwalt and the representatives of three other countries, Britain, France and Canada, held a press convention at the U.S. Embassy to urge Japan to become a signatory of the treaty.
Those countries signing the treaty are obliged to make efforts to return the abducted child to the country in which he or she had lived. To date, eighty-one countries have signed the convention, but Japan alone among the Group of Seven countries has yet to sign.
Cases of a divorced Japanese parent wrongfully taking a child back to his or her country, denying the foreign parent access to the child have increased. The four countries during the press conference stated that the number of cases between their respective country and Japan ranged from over twenty to over 70.

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© REUTERS

Allies urge Japan to resolve child abductions
Thu, 21 May 2009 11:06:52 UTC  JAPAN-ABDUCTION/   By Isabel Reynolds
TOKYO, May 21 (Reuters) – The United States and three other countries on Thursday urged Japan to relieve the plight of a rising number of foreign nationals who are denied contact with their children by their Japanese former spouses.
Well over 100 such cases involving parents from the United States, the United Kingdom, France and Canada are in stalemate, senior diplomats from the four countries told a news conference.
« Without a doubt, Japan’s allies are united in their concern regarding this tragic issue of international child abduction, » said Michele Bond, a U.S. consular affairs official.
One reason for the problem is that Japan is the only member of the Group of Seven major industrialised nations not to have signed a 1980 convention on international child abduction.
« The left-behind parents of children abducted to or from Japan have little realistic hope of having their children returned and encounter great difficulties in obtaining access, » the group said in a statement released at the news conference.
« We therefore call upon Japan to accede to the convention. »
Japan’s government says it is considering joining the 80 member countries who have already signed.
« We are actually studying the possibility of signing the convention, » said Takeshi Akamatsu, assistant press secretary at the Foreign Ministry. « One of the issues concerned is that in the Japanese legal system, we refrain from interfering in these private issues, » he said.
It is not unusual in Japan for one parent, often the father, to lose all contact with their offspring after a divorce.
Japan’s joining the convention would not help foreign parents who divorced in Japan get access to their children, and the diplomats urged the government to deal with existing cases individually.
Paul Wong, a 43-year-old Tokyo-based U.S. lawyer lost touch with his small daughter after his Japanese wife died and her parents successfully sued to remove his parental rights.
He is pursuing a legal appeal, but has not seen his child for two years.
« I can never give up hope for my daughter because she has no one else to protect her, » he said in a telephone interview.
(Reporting by Isabel Reynolds; Editing by Paul Tait)

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© AFP
21/05, 20:32

Appel pour que le Japon signe la convention contre les enlèvements d’enfants

Tokyo, 21 mai 2009 (AFP) – Des diplomates des principaux pays alliés du Japon ont appelé jeudi le gouvernement nippon à signer une convention internationale contre les enlèvements d’enfants par l’un des parents, un drame très répandu dans l’archipel.
Chaque année, à la suite d’une séparation ou d’un divorce, 166.000 enfants sont coupés, le plus souvent définitivement, d’un de leurs parents, selon des statistiques officielles Japonaises.
Dans 80% des cas, c’est le père, Japonais ou étranger, qui perd tous ses droits sur l’enfant.
« Nous estimons qu’il y a urgence », a déclaré l’ambassadeur par intérim des Etats-Unis, James Zumwalt, lors d’une conférence de presse aux côtés de représentants de la Grande-Bretagne, la France et du Canada.
« Nous avons de plus en plus de mariages mixtes et le nombre de cas va augmenter », a-t-il ajouté.
Le Japon est le seul membre du G7 à ne pas avoir signé la Convention de La Haye sur les aspects civils des déplacements illicites d’enfants.
Michele Bond, vice-secrétaire d’Etat adjointe chargée des expatriés américains, a signalé 73 affaires avec 104 enfants nippo-américains ayant été « enlevés et emmenés au Japon ou illégalement retenus dans l’archipel ».
Dans 29 autres cas, les parents et les enfants vivent au Japon, mais à la suite d’une séparation ou d’un divorce, le parent américain ne peut pas voir son enfant, selon Mme Bond.
Les diplomates britannique, français et canadien ont signalé 95 cas d’enlèvement, avec le plus souvent une rupture totale du contact avec l’un des parents.
Mme Bond a souligné que des parents Japonais étaient eux aussi victimes de cette situation. « Comme le Japon n’est pas membre de la Convention de La Haye, il ne peut pas la faire appliquer même si l’enfant a été emmené dans un pays signataire », a-t-elle expliqué.
La responsable américaine a discuté avec des fonctionnaires des ministères Japonais des Affaires étrangères et de la Justice, selon lesquels Tokyo envisage « très sérieusement une adhésion à la Convention de La Haye ». « Nous exhortons le gouvernement Japonais à peut-être accélérer le processus car l’examen de cette question dure depuis pas mal de temps », a indiqué Mme Bond.

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©  時事通信

日本への「子供連れ去り」深刻化=ハーグ条約批准を要求-米英仏加

5月21日21時21分配信 時事通信
米国、英国、フランス、カナダ4カ国の駐日臨時代理大使・公使らが21日、都内の米大使館内で記者会見し、これらの国の国民と国際結婚した日本人が離婚後、日本に子供を連れて帰る問題が深刻化していると明らかにした。その上で、国際間の子ども「連れ去り」トラブル解決を目的としたハーグ条約に署名していない日本に対し、条約批准を求める共同声明を発表した。
会見に出席したボンド米国務副次官補は「日米間で日本に子供が連れ去られた事案は73件104人で、米国にとって世界で2番目に多く、条約未批准国では最も多い」と深刻さを訴えた。また各国公使によると、英では36件、仏は26件、カナダでも33件に達するという。
最終更新:5月21日21時21分

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Japan’s allies urge government to sign Hague convention on child abduction

Friday, May 22, 2009
http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20090522a4.html
Staff writer

The United States, Canada, France and the U.K. jointly urged the Japanese government Thursday to sign the Hague Convention on international child abduction, which is aimed at preventing parents from wrongfully keeping or taking their children to their countries before and after they divorce.

« Our joint statement demonstrates that very clearly Japan’s allies are united in their concern regarding this tragic issue of international child abduction, » said Michele Bond, a deputy assistant secretary for consular affairs for overseas citizen services at the U.S. Department of State, at the U.S. Embassy in Tokyo. « We are acting together at this point to ensure that our concern for the children is heard. »

Diplomats from the U.S., Canadian, French and British embassies attended the press conference.

The Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction is a multilateral treaty that entered into force between signatory members on Dec. 1, 1983.

The convention states that children who are abducted from their country of residence, or retained in a state that is not their country of normal residence, must be returned promptly to their original country of residence.

More than 80 countries have signed the convention, but Japan is the only nonsignatory state among the Group of Seven nations.

Among abductions involving Japanese whose parents have wrongfully taken or kept their children, Britain has reported 36 cases since 2003, with none of them resolved. There are currently 11 active cases, said David Fitton, deputy head of mission to the British Embassy in Japan. France has had 26 cases, half of which are still active, and the U.S has 73 active cases.

The diplomats said the numbers are expected to rise along with the uptrend in international marriages.

« We also believe that the increasing number of marriages between Japanese and foreign nationals will further intensify the problem on both sides, » said Christophe Penot, deputy head of mission to the French Embassy in Japan.

Because of this, James Zumwalt, charge d’affaires ad interim of the U.S. Embassy in Tokyo, said they feel a sense of urgency.

Bond said she met officials at the Foreign and Justice ministries who told her that the government is « very seriously and carefully considering signing » the convention.