L’Association SOS PARENTS Japan a été dissoute en date du 22 décembre 2023.
Nous laissons en ligne les 148 articles de ce blog contenant un très grand nombre d’informations utiles. Nous ajouterons aussi de temps en temps quelques articles importants.
Catégorie : SOS Parents Japan
« J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant
Lien vers l’article de 2020 : https://www.nouvelobs.com/nos-vies-intimes/20200203.OBS24323/j-ai-du-apprendre-a-vivre-sans-mon-fils-la-justice-japonaise-a-prive-ces-francais-de-leur-enfant.html
Extrait :
Le Sénat planche ce mercredi 5 février sur le sort des nombreux Français vivant au Japon qui, après un divorce, se sont vus privés du droit de visite de leurs enfants. Une réalité violente qu’expliquent les traditions nipponnes.
Par Arnaud Gonzague
La dernière fois que Richard Delrieu l’a vu, son fils avait 11 ans. Le petit garçon fêtera cette année son vingt et unième anniversaire, mais Rovel n’est, pour son père, plus qu’un souvenir qui lui broie le cœur. Richard Delrieu n’a, en effet, pas eu de contact avec lui – pas même un mail – depuis une décennie (1).
La raison ? Son épouse japonaise, dont il s’est séparé en 2006, lui refuse toute forme de visite – sans parler d’une garde partagée. Et la loi japonaise lui donne raison à 100 %. « J’ai épuisé tous les recours judiciaires possibles et j’ai été débouté de tout, constate amèrement ce prof de musique qui a fondé l’association SOS Parents Japan. J’ai quitté le Japon en 2010 après avoir démissionné de l’université où j’enseignais. Depuis, plus rien… J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils. »
Pas de recours possibles
Aussi poignant soit-il, le drame de ce père n’a rien d’exceptionnel a
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Sortie du livre « Papa, pourquoi t’es pas là ? »
Après le livre « Les orphelins du divorce » publié sous le pseudonyme Jacques Abba chez l’éditeur Chronique Sociale et ses nombreuses préfaces de personnalités, nous avons le plaisir de vous informer de la sortie du livre « Papa, pourquoi t’es pas là ? », du même auteur, chez l’éditeur Spinelle.
Ce livre raconte la vie d’un père et de ses enfants emmenés vivre loin de lui. Il est écrit à partir d’une compilation de situations réelles vécues par différents pères seuls évincés de l’éducation de leurs enfants.
Il met en exergue de façon tantôt naïve ou humoristique, tantôt triste ou sérieuse, leurs difficultés à rester pères.
Leur combat consiste à tenter de maintenir un lien avec leurs enfants lorsque lorsqu’ils ne se voient que des miettes de temps.
L’objectif est de témoigner des différences facettes de cette problématique d’un parent principal et d’un parent exclu, et des dérives et détresses qui en découlent.
Enfin, cet ouvrage comporte également des conseils visant à pacifier les conflits et à maximiser les chances d’obtenir une résidence alternée.
Il est préfacé par Gérard Neyrand, sociologue, Serge Hefez, pédopsychiatre et Jacques Séguéla, publiciste.
Résumé du livre
Une banale histoire de divorce d’un père, une mère et trois enfants qui n’échappent pas à la malheureuse statistique d’un couple sur deux dans les grandes villes. Ce livre, à travers le récit de la vie presque normale d’un père seul avec ses enfants comprimée à un petit week-end par mois, rassemble avec la fraicheur de dialogues avec des enfants, toutes les facettes de la problématique des pères absents. Dans ces miettes de temps passées ensemble, ce père finit par se résigner, et la vie reprend le dessus, différemment. S’il s’accommode de sa situation personnelle, il s’engage dans un combat pacifiste pour l’égalité parentale. Recueil sensible de tranches de vie familiale, ce livre plaide en faveur de l’adoption d’un article de loi qui ferait de l’équilibre des temps de résidence un principe, remplaçant la guerre des parents par la paix des enfants.
L’auteur est ingénieur qualité en aéronautique. Divorcé quand ses enfants avaient 3, 4 et 5 ans, il s’était fait une raison du classique un week-end sur deux, mais trois ans plus tard, ses enfants sont emmenés vivre à l’étranger, avec un temps de présence réduit à deux jours par mois. Épuisé physiquement, moralement et financièrement, fataliste pour lui mais révolté pour tous ces parents seuls, il prend la présidence d’une association qui défend le droit de l’enfant de voir autant ses deux parents. Ému par tous ces enfants qui pleurent en silence un parent exclu, il se spécialise dans le lobbying auprès des élus pour éviter de faire de ces enfants, des « orphelins du divorce », titre de son premier livre.
Enlèvements parentaux d’enfants au Japon : plainte contre l’État Japonais
Une plainte en nom collectif pour enlèvement parentaux d’enfants a été déposée au Japon contre l’État.
Voir l’article sur Mediapart (l’article complet est réservé aux abonnés).
https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/260220/enlevements-parentaux-d-enfants-au-japon-plainte-en-nom-collectif-contre-l-etat
Extrait :
Des pères et mères dont le ou les enfants ont été enlevés par leur conjoint ont déposé mercredi à Tokyo une plainte en nom collectif contre l’Etat, estimant floués leurs droits fondamentaux de parents dans un pays où l’autorité parentale partagée n’existe pas.
Enfants franco-japonais : le Sénat français adopte une résolution.
Enfants franco-japonais
Mercredi 5 février 2020, le Sénat a adopté la proposition de résolution de Richard Yung et plusieurs de ses collègues relative aux enfants franco-japonais privés de tout lien avec leur parent français à la suite d’un enlèvement parental, en application de l’article 34-1 de la Constitution.
L’OBS 04/02/2020 « J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant
A l’initiative du Sénateur Richard YUNG, le Sénat français vote aujourd’hui une résolution demandant au Gouvernement Français d’inciter le Japon à respecter les liens entre les parents séparés et leurs enfants.
Voici un article paru dans l’OBS ce matin:
« J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant
Le Hagakure et le Syndrome d’Aliénation Parentale
Voici un extrait du Hagakure, œuvre d’un samouraï de Kyushu, YAMAMOTO Jôchô (1659-1719), écrite au début du XVIIIe siècle et que commente le Prix Nobel de littérature MISHIMA Yukio dans un ouvrage qu’il a consacré au Hagakure, écrit trois mois avant son suicide rituel. Ce livre a été traduit en français et publié sous le titre Le Japon moderne et l’éthique samouraï. Cet extrait n’a semble-t-il rien perdu de son actualité, et montre que le problème d’aliénation parentale existait déjà au Japon à l’époque d’Edo ! Il semble qu’il existe aussi chez nous, d’ailleurs…
(…) Il arrive qu’un père s’entende mal avec son fils à cause de l’inconscience de la mère. La mère qui se comporte étourdiment avec son enfant et prend sa défense chaque fois que le père veut le réprimander, crée avec l’enfant une complicité qui, plus tard, sera cause de frictions entre le père et le fils. Faire de son enfant son complice contre le père découle apparemment du manque de pénétration que les femmes manifestent naturellement dans leurs desseins et elles s’imaginent assurer la sécurité de leurs vieux jours en gagnant la faveur de leur fils en son âge tendre. (YAMAMOTO Jôchô, Hagakure, Livre I)
Commentaire de MISHIMA (Août 1967) : « On remarquera avec intérêt que le Hagakure évoque un cas particulier dans des termes qui restent valables aujourd’hui. De nos jours également, on voit partout des mères qui portent à leur fils un amour excessif et font cause commune avec eux contre le père, perturbant ainsi les rapports entre pères et fils. Avec le déclin de l’autorité paternelle, on rencontre de plus en plus souvent le « petit chéri à sa maman » tandis que prolifère ce que les Américains appellent la «mère dominatrice » On bannit le père et on néglige complètement la stricte formation de samouraï que le père était sensé transmettre à son fils (il est vrai qu’il n’y a plus rien à transmettre) et même aux yeux de l’enfant, le père n’est plus qu’un robot bon à rapporter de l’argent à la maison. Plus aucun lien spirituel entre eux. Il est courant de déplorer la féminisation de l’homme actuel. Mais il serait temps de se rendre compte de la rapidité tout aussi alarmante avec laquelle s’affaiblit la fonction paternelle. »
Yukio MISHIMA, Le Japon moderne et l’éthique samouraï, pp. 64-65, Arcades, Gallimard 1985, traduit de l’anglais par Émile Jean
« Le coup de génie de Mishima est d’appliquer à la société moderne l’impitoyable réquisitoire que l’éthique samouraï dresse contre la société dans laquelle le Hagakure fut écrit »
(Avant propos à l’ouvrage de MISHIMA par la traductrice américaine Kathryn Sparling, Columbia University, Janvier 1977)
Formulaire de « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » au Japon
Le Japon ne reconnaissant pas le droit de garde alterné, vous pouvez refuser catégoriquement le divorce, en allant à la mairie afin de remplir une « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » (離婚不受理申出書 rikon fujuri môshidesho) ».
C’est un certificat qui rend invalide toute tentative de divorce dans le cas ou le conjoint japonais souhaite divorcer sans consentement en falsifiant un formulaire de divorce.
Source : http://www.france-japon.net/forumjapon/viewtopic.php?f=44&t=15079#p63855
En recherchant 離婚不受理申出書 sur un moteur de recherche, on trouve beaucoup d’informations en japonais, dont certaines publiées sur les sites de villes japonaises.
Par exemple, sur le « Manuel du divorce » : https://rikonhandbook.com/rikontodokefujurimoushide/
On trouve des informations sur le divorce sur le site de l’Ambassade de France au Japon :
https://jp.ambafrance.org/Divorcer-a-l-etranger et effets du divorce : https://jp.ambafrance.org/Effets-du-divorce
Informations sur le divorce au Japon sur le site de l’Ambassade des États-Unis au Japon (en anglais) :
https://jp.usembassy.gov/u-s-citizen-services/child-family-matters/divorce/
Tous les 13 jours, un homme meurt sous les coups de sa compagne
Il nous a paru juste de rappeler un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.
À l’heure où les féministes de France et de Navarre célèbrent en liesse la remise de peine accordée à Jacqueline Sauvage – devenue, malgré elle, une nouvelle Lucrèce -, il nous a paru juste de rappeler à leur bon souvenir un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.
Entre 2012 et 2013, plus de 149.000 hommes auraient été victimes de violences de la part de leurs épouses. Ce qui représente 27 % des cas de violences conjugales, dont 17 % de cas mortels. En 2013, sur 146 personnes décédées dans le cadre de violences conjugales, 25 étaient des hommes ; il s’agissait à chaque fois d’un meurtre ou d’un assassinat, alors que dans les cas inverses, il était le plus souvent question d’homicides involontaires.
Pour lire l’article complet, cliquez ICI.
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Tous les 13 jours, un homme meurt sous les coups de sa compagne
À l’heure où les féministes de France et de Navarre célèbrent en liesse la remise de peine accordée à Jacqueline Sauvage – devenue, malgré elle, une nouvelle Lucrèce -, il nous a paru juste de rappeler à leur bon souvenir un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.
Entre 2012 et 2013, plus de 149.000 hommes auraient été victimes de violences de la part de leurs épouses. Ce qui représente 27 % des cas de violences conjugales, dont 17 % de cas mortels. En 2013, sur 146 personnes décédées dans le cadre de violences conjugales, 25 étaient des hommes ; il s’agissait à chaque fois d’un meurtre ou d’un assassinat, alors que dans les cas inverses, il était le plus souvent question d’homicides involontaires.
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