Droit de la famille au Japon : où en est-on ? Qu’attendre des nouvelles dispositions ? (vidéo sur youtube)

Voir la vidéo en cliquant sur ce lien :

 

Sous le feu des critiques pour le drame des enlèvements parentaux d’enfants et des enfants privés de tout contact avec l’un de leurs parents suite à un conflit familial, le Japon a adopté en mai 2024 une réforme du Code civil rendant possible, après un divorce, la conservation de l’autorité parentale conjointe sous certaines conditions.

Mais quel sera l’impact réel de cette réforme ? C’est la question que nous avons posée aux intervenants de cette conférence tenue le 10 juillet 2024, et notamment au membre de la Chambre des représentants SHIBAYAMA Masahiko, l’un des instigateurs de cette réforme.

Conférence organisée par Français du monde – ADFE Tokyo avec le soutien de l’OLES Japon et l’aide de l’UFE Japon.

Projet de loi sur la garde partagée au Japon 12 avril 2024 (journal Yomiuri)

Cet article est une traduction (DeepL) d’une publication dans le journal Yomiuri (voir les références au bas de l’article)
Un projet de loi sur la garde partagée doit être adopté au cours de la présente législature… adopté par la commission de la justice de la Chambre des représentants ; la DV et les abus relèvent de la garde exclusive.

2024/04/12 22:04

Un projet d’amendement du code civil et d’autres textes législatifs, qui introduit la « garde conjointe », selon laquelle les deux parents ont la garde de leurs enfants après le divorce, a été adopté par une majorité des partis au pouvoir et de l’opposition au sein de la commission des affaires juridiques de la Chambre des représentants le 12 avril, après quelques amendements. Les partis au pouvoir et de l’opposition se sont mis d’accord pour ajouter une disposition aux dispositions supplémentaires afin d’envisager une mesure visant à confirmer la « véritable intention des deux parents » lorsque les parents qui divorcent dans le cadre d’un divorce collaboratif choisissent l’autorité parentale conjointe. Le projet de loi amendé devrait être adopté par la Chambre des représentants le 16 juin et devrait être promulgué au cours de la session parlementaire actuelle.

Lors du vote, les quatre partis qui se sont mis d’accord sur les amendements – le Parti libéral démocrate, le Nouveau Kōmeitō, le Parti constitutionnel démocrate et l’Association pour la restauration du Japon – ont voté pour, tandis que le Parti communiste s’est opposé à l’amendement. Dans une question posée avant le vote, le ministre de la justice, M. Koizumi, a déclaré : « Les parents coopèrent entre eux pour élever leurs enfants. Il est très important de revoir les dispositions (du code civil) dans la perspective de garantir les intérêts de l’enfant », a-t-il réaffirmé.

L’amendement proposé réviserait la loi actuelle, qui stipule qu’un seul des parents a la garde exclusive de l’enfant après le divorce, et permettrait également aux parents de choisir la garde conjointe s’ils en sont d’accord. S’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord, le tribunal des affaires familiales déterminera qui a la garde et décidera de la garde exclusive en cas de « préjudice pour l’intérêt de l’enfant », par exemple en cas de violence domestique ou de maltraitance de l’enfant.

Dans la consultation révisée des quatre parties, à la lumière des suggestions de la Diète et d’autres personnes selon lesquelles les parents pourraient ne pas être en mesure de se consulter sur un pied d’égalité et pourraient être contraints d’accepter la garde conjointe en cas de violence domestique, etc., les dispositions complémentaires indiquent clairement que « des mesures visant à confirmer que la décision sur la garde est réellement prise par les deux parents » seront ajoutées aux dispositions complémentaires. Elle a également demandé au gouvernement d’informer le public sur les cas où il existe des « circonstances urgentes » dans lesquelles les décisions peuvent être prises uniquement par le parent qui vit avec l’enfant, même en cas de garde conjointe, et sur le contenu des « actes de routine »

Les amendements devraient entrer en vigueur d’ici 2026 s’ils sont adoptés au cours de la session parlementaire actuelle. Les dispositions complémentaires prévoient également l’obligation de réexaminer le système et d’autres aspects de la loi cinq ans après son entrée en vigueur. La commission des affaires juridiques a également adopté une résolution supplémentaire appelant à la clarification des « circonstances urgentes » dans les lignes directrices et à l’expansion du système, comme l’augmentation du nombre de juges, afin de permettre au tribunal de la famille de déterminer l’autorité parentale..

Source : article du journal Yomiuri en date du 2024/04/12 22:04 / copyright Journal Yomiuri
https://www.yomiuri.co.jp/politics/20240412-OYT1T50152/ 

「共同親権」法案が今国会成立へ…衆院法務委で可決、DV・虐待は単独親権

2024/04/12 22:04

離婚後も父母双方が親権を持つ「共同親権」の導入を柱とした民法などの改正案は、12日の衆院法務委員会で一部修正の上で与野党の賛成多数で可決された。協議離婚する父母が共同親権を選択する際に「父母双方の真意」を確認する措置を検討する規定を付則に加えることなどで与野党が折り合った。修正案は16日にも衆院を通過し、今国会中に成立する見通しだ。

採決では、修正で合意した自民、公明、立憲民主、日本維新の会の4党が賛成し、共産党は反対した。小泉法相は採決に先立つ質疑で「父母が協力して子どもを養育する。子どもの利益を確保する観点から(民法の)規定を見直す意義は大きい」と改めて強調した。

改正案は、離婚後の親権者を父母の一方に限る「単独親権」のみを定めた現行法を見直し、父母が合意した場合は共同親権も選択可能とする内容だ。合意できない場合は家庭裁判所が親権者を判断し、DV(家庭内暴力)や子どもへの虐待など「子の利益を害する」場合は単独親権に決める。

4党の修正協議では、DVなどで父母が対等な立場で協議できず、共同親権の合意を強制される恐れがあるとの立民などの指摘を踏まえ、付則に「親権者の定めが父母双方の真意であることを確認する措置について検討を加える」と明記した。共同親権下でも子どもと同居する親だけで決められる「急迫の事情」がある場合や「日常の行為」の内容について、政府が国民に周知することも求めた。

改正案は今国会で成立すれば2026年度までに施行される見込みだ。付則には、法施行後5年をめどに制度などを再検討することなども盛り込んだ。法務委では、「急迫の事情」などをガイドライン(指針)で明確化することや、家裁が親権を判断するため、裁判官の増員など体制拡充を求める付帯決議も採択した。

Divorce au pays du Soleil Levant : « Quand le parent japonais part avec les enfants »

Par Catya Martin
Tous droits réservés : https://lesfrancais.press/

28 novembre 2023 à 14h00

Élu Conseiller des Français de l’étranger au Japon depuis octobre 2018, François Roussel a participé à la fondation de l’OLES Japon dont il a été Vice-Président durant 5 ans. Dans le cadre de ses fonctions, celui-ci a été confronté au problème des enfants franco-japonais privés de tout contact avec leur parent français. À ce jour, le Japon, demeure l’un des seuls pays au monde à maintenir un mode de garde exclusive des enfants. Intervenant au Congrès franco-japonais d’avocats du 14 novembre 2023 et également l’un des co-auteurs du livre « Regard sur le mariage franco-japonais », prochainement disponible sous format numérique, François Roussel a accepté de faire un point avec nous sur l’évolution de cette problématique.

Ecoutez le podcast avec François Roussel

Divorce au pays du Soleil Levant
François Roussel, Conseiller des Français de l’étranger au Japon
Au Japon, on ne parle pas d’enlèvements d’enfants

Lors de son déplacement à Tokyo en juillet 2021, le Président de la République Française Emmanuel Macron s’est entretenu avec le Premier ministre Japonais Yoshihide Suga sur la question des parents Français privés de leurs droits parentaux. C’est dans ce contexte qu’un groupe de travail bilatéral sur les enlèvements d’enfants de couples franco-japonais séparés, en sommeil depuis plusieurs années, a été réactivé en décembre 2021, avec une première réunion en mars 2022.

D’après François Roussel, “du point de vue des Français privés de contact avec leurs enfants au Japon, il est difficile de parler d’avancée”. À ce jour, même si leur nombre exact demeure inconnu, une vingtaine de parents victimes de ces faits se sont manifestés auprès du Consulat de France. La détresse a parfois conduit certains d’entre eux à commettre des actes de désespoir. Lors du Congrès auquel il a participé, le Conseiller des Français de l’étranger au Japon a notamment évoqué “le suicide d’un père Français à Tokyo, proche d’un ami, qui s’est avéré être le 3ème à mettre fin à ses jours en l’espace de 4 ans”. Durant cet événement, l’élu a également mentionné “un Français privé de tout contact avec sa fille enlevée, a été emprisonné et inculpé au Japon pour intrusion dans des locaux privés ”.

Parallèlement, François Roussel précise que “ce problème est principalement japonais avant d’être international”. En effet, “dans deux cas sur trois, lorsqu’un couple Japonais qui a des enfants divorce, les enfants finissent par perdre tout contact avec celui des parents avec lequel ils n’habitent pas”.

Il poursuit en indiquant qu’ « au Japon, cette situation n’est pas qualifiée d’enlèvement d’enfants. Pour la décrire, le terme japonais employé est le mot «tsuresari» qui signifie littéralement « partir en emmenant (les enfants) ». Pourtant, l’enlèvement est bien caractérisé puisque l’un des deux parents quitte la maison par surprise, sans concertation préalable avec son époux. De plus, celui qui emmène les mineurs les privera ensuite de tout contact avec le parent duquel ils sont séparés ».

Vincent Fichot, connu pour sa grève de la faim près du stade olympique de Tokyo en 2021, après l’enlèvement par sa femme japonaise de ses deux enfants, a mis cette particularité légale en lumière. A ce jour, après 4 années de lutte, ce père de famille a définitivement été débouté par la justice nipponne en 2023. Il demeure toujours sans nouvelles de son fils Tsubasa et de sa fille Kaede. De son côté, la justice française a, en 2021, émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de son épouse pour soustraction de mineurs et mise en péril d’un mineur.
Divorce au pays du Soleil Levant
François Roussel, Conseiller des Français de l’étranger au Japon
La loi japonaise n’offre quasiment aucun recours

La Convention de La Haye, ratifiée en 2014 par le Japon, est ineffective dans ce contexte, du fait que “la grande majorité des cas d’enlèvements d’enfants franco-japonais sont internes au Japon”. Or, ce texte “ne s’applique que s’il y a franchissement de frontières”. Par contre, un parent qui tenterait de récupérer par lui-même son enfant, victime d’un enlèvement parental, s’exposerait au risque d’une arrestation et d’une garde à vue pour “soupçon” d’enlèvement de mineur sur le fondement de l’article 224 du code pénal japonais.

François Roussel déplore que “contrairement à loi française où un délit de non-présentation de mineur existe, la loi japonaise ne permette pas de forcer l’exécution du droit de visite. Le seul levier juridique envisageable dans cette configuration est la possibilité d’une astreinte financière. Cependant, dans la pratique, il est rare que ce type de mesure soit mise en place. Il est regrettable de constater que la loi japonaise n’offre quasiment aucun recours”. D’après lui, « la chose la plus utile que pourraient faire les citoyens Français au Japon, serait de se montrer solidaires avec les Japonaises et les Japonais qui se battent pour faire avancer cette cause ».

À ce propos, l’élu mentionne que “le gouvernement japonais étudie actuellement une réforme du droit de la famille japonais qui établirait une autorité parentale partagée après le divorce”. Celle-ci pourrait être votée en 2024. Toutefois, on ignore encore si l’autorité parentale partagée serait attribuée “par défaut” ou si son application serait de nature “optionnelle”. En effet dans le cas où celle-ci ne serait accordée qu’en cas d’accord conjoint, la question de privation de contact avec l’un des parents dans un cadre conflictuel demeurerait insoluble.

Enfin, un film intitulé « Une Part manquante », de Guillaume Senez, actuellement en tournage au Japon et dont la sortie est prévue pour 2024, évoque ce douloureux sujet de la séparation entre un parent et son enfant. Diffusée à grande échelle, cette œuvre pourrait alerter la communauté internationale sur cette question de manière un peu plus retentissante.

Liste des organismes à contacter en cas d’enlèvement parental d’enfant ou de privation de contact avec ses enfants au Japon :

-Ambassade de France (service consulaire) : +81 (0)3-5798-6000) ; ou infoconsul.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr

-OLES Japon (Organisme Local d’Entraide et de Solidarité Japon) : info@olesjapon.org

-Association « Sauvons nos enfants Japon » : contact@sauvonsnosenfants.org

Une Part manquante, un film de Guillaume Senez, en cours de tournage

Une Part manquante est un film de Guillaume Senez, en tournage au Japon et qui reprend le problème de la séparation entre un parent et son enfant. Sa diffusion est prévue en 2024.

Synopsis
Tous les jours, Jay parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d’espérer la revoir et qu’il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi, mais elle ne le reconnait pas…

Sur allociné :
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=313955.html

Un groupe de travail du ministère de la Justice japonais propose d’introduire la garde conjointe après le divorce

(Traduction par DEEPL de l’article original en anglais)

Les membres du sous-comité du droit de la famille du Conseil législatif du ministère de la Justice discutent de la garde parentale conjointe après le divorce au ministère de la Justice mardi. | Kyodo, staff report Aug 30, 2023

Un sous-comité gouvernemental a proposé mardi des révisions légales qui permettraient la garde parentale conjointe des enfants après le divorce, marquant le premier pas vers l’introduction d’un système qui est une pratique courante dans de nombreux autres pays.

Cette proposition intervient alors que l’attention se porte de plus en plus sur les âpres batailles de garde entre parents divorcés, de nombreux ex-conjoints ne pouvant pas voir leurs enfants dans le cadre de la politique actuelle de garde exclusive au Japon.

Le projet de proposition sur la garde des enfants après le divorce, présenté par le sous-comité du droit de la famille du conseil législatif du ministère de la justice, recommande que les parents décident ensemble s’ils ont la garde exclusive ou conjointe de leurs enfants, les tribunaux de la famille n’intervenant qu’en cas de litige.

Les partisans de la garde conjointe soutiennent que le système est plus pertinent à la lumière de la diversification des relations familiales, car il permet aux deux parents d’être impliqués dans l’éducation de leur enfant après un divorce.

Toutefois, des inquiétudes persistent quant au fait que ce système pourrait également perpétuer la violence domestique ou les abus en imposant des contacts continus avec un ancien conjoint.

En novembre dernier, un projet provisoire prévoyait également la possibilité de maintenir le système actuel de garde parentale exclusive, ce qui signifie que la dernière proposition pourrait encore faire l’objet de modifications à l’issue des discussions de la sous-commission.

De nombreux pays reconnaissent déjà la garde conjointe des enfants en cas de divorce des parents, et le parti libéral démocrate au pouvoir demande que des réformes juridiques soient discutées lors de la session parlementaire ordinaire de l’année prochaine.

Le projet de proposition suggère que si les parents ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la garde de leurs enfants, la question sera tranchée par les tribunaux de la famille sur la base de la dynamique de chaque famille, les cas de violence domestique et d’abus étant pris en compte dans la décision.

Dans le cadre de la garde conjointe, les deux parents ont le droit de prendre les décisions quotidiennes concernant leur enfant, notamment en matière d’éducation et de traitement médical. La proposition suggère également l’introduction d’un système de paiement obligatoire de la pension alimentaire et la mise en place de meilleurs mécanismes juridiques pour la saisie des biens dans certains cas.

Au Japon, la garde d’un enfant est assurée par les deux parents lorsque le couple est marié. En cas de divorce, le code civil stipule que la garde ne sera accordée qu’à l’un d’entre eux, par crainte que la prise de décision cruciale ne devienne difficile et ne prenne trop de temps.

Le système japonais actuel de garde des enfants après la séparation diffère à certains égards des systèmes en vigueur dans d’autres pays.

Dans de nombreux pays, les systèmes de garde conjointe se composent de la garde légale – le pouvoir de prendre des décisions importantes pour un enfant sur des questions telles que l’éducation, la religion et les soins de santé – et de la garde physique, c’est-à-dire le temps qu’un parent passe avec l’enfant.

Mais au Japon, ce que l’on appelle la garde (shinken) d’un enfant se décompose différemment :

  • Le droit de garde d’un enfant (kangoken) – y compris le pouvoir de prendre des décisions quotidiennes pour lui, par exemple en matière de soins de santé et d’éducation.
  • Le droit de gérer les biens de l’enfant (zaisan kanriken).

En 2019, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a publié des rapports indiquant que le Japon devrait réviser sa législation pour « permettre la garde partagée des enfants lorsque cela est dans l’intérêt supérieur de l’enfant, y compris pour les parents étrangers, et veiller à ce que le droit de l’enfant à entretenir des relations personnelles et des contacts directs avec son parent non résident puisse être exercé de manière régulière ».

Cependant, une enquête menée l’année dernière auprès de quelque 2 500 parents célibataires a montré qu’environ 60 % des personnes interrogées étaient en faveur d’un système de garde exclusive, tandis que seulement 9,6 % étaient en faveur de la garde conjointe.

Parmi les 24 pays autres que le Japon, y compris ceux du Groupe des 20, seules l’Inde et la Turquie accordent exclusivement la garde exclusive d’un enfant lorsque ses parents divorcent, selon un rapport du ministère de la justice datant de 2020.

Dans les pays où la garde conjointe est accordée, le système diffère d’une nation à l’autre. Par exemple, la garde conjointe est la norme pour les parents divorcés dans des pays comme l’Italie, l’Australie et la France, tandis qu’en Espagne et dans la province canadienne de la Colombie-Britannique, les parents peuvent choisir la garde exclusive ou conjointe, selon le rapport.

Copyright : The Japan Times
Lien vers l’article : https://www.japantimes.co.jp/news/2023/08/30/japan/society/joint-custody-divorce/

Translated with DeepL

ARTICLE ORIGINAL en ANGLAIS

Ministry panel proposes introducing joint custody after divorce

Members of the family law subcommittee of the Justice Ministry’s Legislative Council discuss joint parental custody after divorce at the Justice Ministry on Tuesday. | Kyodo, staff report Aug 30, 2023

A government subcommittee proposed legal revisions Tuesday that would allow for joint parental custody of children after divorce, marking the first shift toward introducing a system that is common practice in many other countries.

The proposal comes amid increased attention on bitter custodial battles between divorced parents, with many former spouses unable to see their children under Japan’s current policy of sole custody.

The draft proposal on post-divorce child care presented by the family law subcommittee of the Justice Ministry’s Legislative Council recommended that parents decide together on whether they have sole or joint custody of their children, with family courts only intervening if there is a dispute.

Proponents of joint custody argue that the system is more relevant in light of diversifying family relationships, as it enables both parents to be involved in their child’s upbringing following divorce.

But concerns persist that the system could also perpetuate domestic violence or abuse by forcing ongoing contact with a former spouse.

An interim draft last November also included the option of maintaining the current system of sole parental custody, meaning the latest proposal could still see changes following further discussions by the subcommittee.

Many countries already recognize joint custody of children in the event of their parents getting divorced, and there are calls within the ruling Liberal Democratic Party for legal reforms to be discussed in the ordinary parliamentary session next year.

The draft proposal suggests that if parents cannot reach an agreement on the custody of their children, the matter will be decided by family courts based on the dynamics within each family, with cases of domestic violence and abuse factored into the decision.

Under joint custody, both parents have the right to make day-to-day decisions concerning their child, such as those concerning their education and medical treatment. The proposal also suggests the introduction of a mandatory child support payment system and the provision of better legal mechanisms for seizing assets in certain cases.

In Japan, custody of a child is held by both parents when the couple is married. If they divorce, the Civil Code stipulates that custody shall be granted to only one of them, due to fears that crucial decision-making would otherwise become difficult and take too much time.

The current Japanese system for custody after separation is different in some ways to systems in other countries.

Joint custody systems in many nations consist of legal custody — the authority to make major decisions for a child on matters such as those of education, religion and health care — and physical custody, or the amount of time a parent spends with a child.

But in Japan, what is called custody (shinken) over a child is broken down in a different way:

  • The right to custody of a child (kangoken) — including the authority to make day-to-day decisions for them, such as on health care and education.
  • The right to manage a child’s assets (zaisan kanriken).

In 2019, the United Nations Committee on the Rights of the Child issued reports stating that Japan should revise legislation to “allow for shared custody of children when it is in the child’s best interests, including for foreign parents, and ensure that the right of the child to maintain personal relations and direct contact with his or her non-resident parent can be exercised on a regular basis.”

But a survey of some 2,500 single parents conducted last year showed that about 60% of respondents were in favor of a sole custody system, while only 9.6% were in favor of joint custody.

Among 24 countries other than Japan, including those in the Group of 20, only India and Turkey exclusively grant sole custody of a child when their parents divorce, according to a Justice Ministry report in 2020.

In countries where joint custody is granted, the system differs in each nation. For instance, joint custody is the norm for divorced parents in countries such as Italy, Australia and France, while in Spain and Canada’s province of British Columbia, parents can choose sole or joint custody, the report said.

Copyright : The Japan Times
Lien vers l’article : https://www.japantimes.co.jp/news/2023/08/30/japan/society/joint-custody-divorce/

Effets du divorce au Japon

L’Ambassade de France a publié une page expliquant les effets du divorce au Japon.
À lire avant de se marier et avant de divorcer.
Consulter sur le site de l’Ambassade :
https://jp.ambafrance.org/Effets-du-divorce

Table des matières :

État civil

Nom

Enfants

Biens : répartition après le divorce (Zaisanbunyo)

Apposition d’une mention de divorce

Autorité française compétente

Le Japon, ce pays paradoxal où les pères divorcés n’ont aucun droit

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/le-japon-ce-pays-paradoxal-ou-les-peres-divorces-n-ont-aucun-droit-20211111
Tous droits réservés lefigaro.fr .
L’article intégral est à lire sur le site du journal Le Figaro. (réservé aux abonnés)
« Le Japon, ce pays paradoxal où les pères divorcés n’ont aucun droit »
Par Christian Kessler Publié le 11/11/2021 à 19:47, Mis à jour le 11/11/2021 à 19:47
TRIBUNE – Le code civil japonais ne reconnaît pas l’autorité parentale conjointe en cas de séparation ou de divorce, explique l’historien Christian Kessler, professeur détaché à l’Athénée français de Tokyo et enseignant à l’université Musashi.
L’affaire a fait quelque bruit au Japon: Vincent Fichot, qui vit dans l’Archipel, vient d’apprendre que son divorce sera prononcé sous peu et qu’il aura alors sans doute perdu toute chance de revoir ses enfants, Tsubasa et Kaede, que leur mère japonaise tient loin de lui depuis 2018.
Il aura pourtant utilisé tous les recours judiciaires, et jusqu’à une grève de la faim à l’occasion des JO. Mais le pays reste ferme sur ses règles parfois ubuesques, et continue de s’en remettre à son splendide isolement.

Au Japon, le drame des enfants enlevés par un de leurs parents

(copyright slate.fr)
Bastien Roques — 6 janvier 2021

Dans le pays, un seul parent garde autorité sur les enfants en cas de séparation. Un système qui pousse chaque année des dizaines de milliers d’adultes à enlever leur progéniture.

Un soir d’août 2018. Vincent Fichot, expatrié français à Tokyo depuis douze ans, rentre de sa journée de travail. Après dix ans de mariage et deux enfants, son couple bat sérieusement de l’aile. À tel point qu’il a annoncé à sa femme son intention de divorcer. Mais ce soir-là, arrivé chez lui, il trouve la maison vide. Son épouse, ses deux enfants de quelques mois et 3 ans, ainsi que toutes leurs affaires ont disparu. Elle est injoignable. Après avoir contacté son avocat, il prend connaissance du piège dans lequel il est tombé.
Le scénario est tristement classique. Un couple marié depuis quelques années, la naissance d’un enfant, parfois d’un deuxième, et les premières tensions qui apparaissent entre les parents. Dans la plupart des pays occidentaux, la situation finit souvent par se régler, au besoin devant la justice, par un divorce et une garde partagée. Le Japon, lui, a depuis longtemps opté pour un système différent: en cas de séparation d’un couple avec enfants, un seul parent (souvent la mère) obtient l’autorité parentale exclusive sur les enfants. Aux yeux de la loi, l’autre parent devient un simple tiers. Lorsque la séparation se fait en bons termes, les parents peuvent toujours s’entendre pour que les enfants passent du temps avec l’un et l’autre. Mais pour peu que les tensions soient trop vives, la situation peut rapidement prendre une tournure dramatique. Pour s’assurer de la garde des enfants, de nombreux parents n’hésitent ainsi pas à quitter brutalement le domicile conjugal en emmenant leur progéniture, et ce sans laisser d’adresse.

Selon l’ONG Kizuna Child-Parent Reunion, ce sont ainsi plus de 150.000 jeunes Japonais qui perdent chaque année tout contact avec l’un de leurs parents, soit au total un mineur sur six. Une situation permise notamment par un appareil judiciaire particulièrement frileux.

Lire la suite sur le site slate.fr.

Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon

Voir la version en ligne

15 avril, 13 mai et 10 juin 2018

Droit de la famille et du mariage au Japon :conférences et consultations juridiques gratuites

Français du Monde – Tokyo a le plaisir de vous convier à une série de conférences :
Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon en contexte franco-japonais
Co-organisées par Français du monde – Tokyo et l’association des avocats du Barreau de Tokyo (Tokyo Bengoshi kai)
Les dimanches 15 avril, 13 mai et 10 juin 2018, à Suidôbashi
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation fortement recommandée
Par Maître Atsuko OHATA et Maître Nahoko AMEMIYA, avocates au Barreau de Tokyo. Conférences assurées en français

1. « Cinq choses à savoir avant de se marier avec un(e) Japonais(e) »
Dimanche 15 avril, 14h00 (ouverture 13h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)

2. « Après le mariage : ce qu’il faut savoir si survient une situation de crise Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Avec des témoignages. »
Dimanche 13 mai, 14h00 (ouverture 13h30)1-2-8 Koraku, Bunkyo-ku (Koraku 1-Chome Buil.)

3. « Après la séparation : que faire face aux problèmes qui peuvent se poser Conséquences d’un divorce ou d’une séparation, droits des enfants, droit de visite… »
Dimanche 10 juin, 13h00 (ouverture 12h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)
En présence d’un représentant de l’Ambassade de France

4. Consultations juridiques gratuites

La conférence du 10 juin sera suivie de 15 h à 18 h par des consultations juridiques gratuites sur les questions touchant au droit de la famille (ou autre) assurées par plusieurs avocats japonais du Barreau de Tokyo (en français, anglais et japonais, selon les cas avec l’aide d’un interprète bénévole), à proximité de la salle de conférence (adresse sur inscription). 45 min par personne. Réservation obligatoire