La justice française émet un mandat d’arrêt contre une Japonaise ayant enlevé deux enfants franco-japonais

À Tokyo, un Français se bat depuis trois ans pour apercevoir ses enfants. Une information judiciaire a été ouverte à Paris, suite à une plainte pénale pour soustraction de mineurs et mise en péril de l’un des deux enfants. L’Elysée suit le dossier de près.

Par Yann Rousseau
Publié le 30 nov. 2021 à 16:36 Mis à jour le 30 nov. 2021 à 16:55 sur le site (cliquer pour lire l’intégralité de l’article) :
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/la-justice-francaise-emet-un-mandat-darret-contre-une-japonaise-ayant-enleve-deux-enfants-franco-japonais-1368312

Depuis que son épouse a enlevé leurs deux enfants le 10 août 2018 à Tokyo, Vincent Fichot s’est rendu à plusieurs reprises dans des commissariats de la capitale pour dénoncer le kidnapping et tenter de porter plainte. Il a même présenté des images d’une caméra de surveillance montrant sa femme quittant leur domicile avec leur petite fille de onze mois enfermée dans le coffre de la voiture. A chaque fois, les agents l’ont renvoyé sans accepter la moindre main courante. « Affaire privée », rétorquent les policiers. Trois ans plus tard, la justice française, qui a ouvert une information judiciaire sur cette affaire, vient d’émettre un mandat d’arrêt contre l’ancienne compagne du Français.

Selon ce document, l’épouse de Vincent Fichot – ils ne sont toujours pas divorcés – est soupçonnée de soustraction de mineurs et de mise en péril de l’un des deux enfants, qui ont la double nationalité française et japonaise. Des accusations que réfute l’avocate de l’accusée.
(…)
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https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/la-justice-francaise-emet-un-mandat-darret-contre-une-japonaise-ayant-enleve-deux-enfants-franco-japonais-1368312

(Photo AFP)

Le Japon, ce pays paradoxal où les pères divorcés n’ont aucun droit

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/le-japon-ce-pays-paradoxal-ou-les-peres-divorces-n-ont-aucun-droit-20211111
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« Le Japon, ce pays paradoxal où les pères divorcés n’ont aucun droit »
Par Christian Kessler Publié le 11/11/2021 à 19:47, Mis à jour le 11/11/2021 à 19:47
TRIBUNE – Le code civil japonais ne reconnaît pas l’autorité parentale conjointe en cas de séparation ou de divorce, explique l’historien Christian Kessler, professeur détaché à l’Athénée français de Tokyo et enseignant à l’université Musashi.
L’affaire a fait quelque bruit au Japon: Vincent Fichot, qui vit dans l’Archipel, vient d’apprendre que son divorce sera prononcé sous peu et qu’il aura alors sans doute perdu toute chance de revoir ses enfants, Tsubasa et Kaede, que leur mère japonaise tient loin de lui depuis 2018.
Il aura pourtant utilisé tous les recours judiciaires, et jusqu’à une grève de la faim à l’occasion des JO. Mais le pays reste ferme sur ses règles parfois ubuesques, et continue de s’en remettre à son splendide isolement.

Marche Orange pour les droits des enfants au Japon

Dimanche 22 mars s’est tenue à Tokyo la « Marche Orange » pour la défense des droits des enfants, contre les maltraitances infantiles et l’aliénation parentale. Organisée par plusieurs ONG japonaises dont JCREC, cette marche a réuni des parents japonais et étrangers.

C’est pour défendre le droit des parents français à voir leurs enfants franco-japonais après une séparation que Jean-Marc Lisner, au nom de Ensemble au Japon, a accompagné le cortège avec une demie douzaine de nos concitoyens comme le conseiller consulaire et candidat à sa réélection, François Roussel (Photo) ou le Président de l’OLES, Yves Alémany. Mais sur ce sujet, nulle opposition politique.

Depuis une quinzaine d’années des associations françaises tentent de faire reconnaitre l’injustice et le drame que vivent des parents français et leurs enfants franco-japonais, littéralement enlevés par le conjoint japonais. « SOS Parents-Japan » ou « SOS Papa » ont été des précurseurs, aujourd’hui le comité « Sauvons nos enfants » est le fer de lance de ce combat.

Nombre de membres de l’équipe de Ensemble au Japon sont de longue date impliqués dans la défense des droits des parents français. Ainsi en 2017, Matthieu Séguéla, comme délégué d’En Marche Japon, et Alexandre Joly, comme Conseiller Consulaire, exposèrent ce douloureux problème à notre actuelle députée, Anne Genetet, durant sa campagne électorale.

Mais dans la majorité présidentielle c’est surtout l’action acharnée du Sénateur LREM Richard Yung qui a permis de faire émerger le débat au niveau national. En 2019, ses actions ont abouti à la première rencontre officielle d’un Président de la République, Emmanuel Macron, avec des représentants d’une association de parents français. Et en fin d’année, le Sénateur Richard Yung a aussi fait adopter plusieurs lois et résolutions pour renforcer l’action et la pression du gouvernement français et de l’Union Européenne sur le Japon.

Si les Conseillers des Français de l’Étranger ne peuvent intervenir dans le débat japonais, nos élus Ensemble au Japon sauront interpeler et faire des propositions à la représentation nationale et à l’administration afin de défendre les droits des parents français et ceux de leurs enfants.


URL du site de l’article original :
https://ensembleaujapon.com/marche-orange-pour-les-droits-des-enfants

Formulaire de « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » au Japon

Le Japon ne reconnaissant pas le droit de garde alterné, vous pouvez refuser catégoriquement le divorce, en allant à la mairie afin de remplir une « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » (離婚不受理申出書 rikon fujuri môshidesho) ».
C’est un certificat qui rend invalide toute tentative de divorce dans le cas ou le conjoint japonais souhaite divorcer sans consentement en falsifiant un formulaire de divorce.

Source : http://www.france-japon.net/forumjapon/viewtopic.php?f=44&t=15079#p63855

En recherchant 離婚不受理申出書 sur un moteur de recherche, on trouve beaucoup d’informations en japonais, dont certaines publiées sur les sites de villes japonaises.

Par exemple, sur le « Manuel du divorce » : https://rikonhandbook.com/rikontodokefujurimoushide/

On trouve des informations sur le divorce sur le site de l’Ambassade de France au Japon :
https://jp.ambafrance.org/Divorcer-a-l-etranger et effets du divorce : https://jp.ambafrance.org/Effets-du-divorce

Informations sur le divorce au Japon sur le site de l’Ambassade des États-Unis au Japon (en anglais) :
https://jp.usembassy.gov/u-s-citizen-services/child-family-matters/divorce/

Enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels – envoi d’une lettre à la ministre de la Justice japonaise

Publication de l’Ambassade de France au Japon sur son site web.

https://jp.ambafrance.org/Enfants-au-coeur-de-divorces-mixtes-conflictuels-envoi-d-une-lettre-a-la-ministre-de-la-Justice-japonaise

Version en japonais 日本語
https://jp.ambafrance.org/article12931

Texte :

Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne ont écrit une lettre à la ministre de la Justice japonaise pour exprimer leur préoccupation face à l’insuffisante mise en œuvre des décisions judiciaires en ce qui concerne la question des enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels.

Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne représentés au Japon ont adressé une lettre à la ministre de la Justice japonaise, Mme Yoko Kamikawa, sur la question des enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels.

Par cette démarche commune, les États membres ont souhaité appeler l’attention des autorités japonaises sur la situation très difficile que peuvent vivre certains de nos concitoyens européens, ayant divorcé d’un ressortissant japonais et peinant à faire respecter leurs droits de visite et d’hébergement pourtant reconnus par décision judiciaire, étant ainsi placés dans l’incapacité de préserver le lien avec leur enfant.

L’ambassade de France soutient cette démarche et, soucieuse de la souveraineté des autorités japonaises, appelle au respect des droits de ses ressortissants ayant fait le choix de s’établir et de fonder une famille au Japon.

Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon

Voir la version en ligne

15 avril, 13 mai et 10 juin 2018

Droit de la famille et du mariage au Japon :conférences et consultations juridiques gratuites

Français du Monde – Tokyo a le plaisir de vous convier à une série de conférences :
Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon en contexte franco-japonais
Co-organisées par Français du monde – Tokyo et l’association des avocats du Barreau de Tokyo (Tokyo Bengoshi kai)
Les dimanches 15 avril, 13 mai et 10 juin 2018, à Suidôbashi
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation fortement recommandée
Par Maître Atsuko OHATA et Maître Nahoko AMEMIYA, avocates au Barreau de Tokyo. Conférences assurées en français

1. « Cinq choses à savoir avant de se marier avec un(e) Japonais(e) »
Dimanche 15 avril, 14h00 (ouverture 13h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)

2. « Après le mariage : ce qu’il faut savoir si survient une situation de crise Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Avec des témoignages. »
Dimanche 13 mai, 14h00 (ouverture 13h30)1-2-8 Koraku, Bunkyo-ku (Koraku 1-Chome Buil.)

3. « Après la séparation : que faire face aux problèmes qui peuvent se poser Conséquences d’un divorce ou d’une séparation, droits des enfants, droit de visite… »
Dimanche 10 juin, 13h00 (ouverture 12h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)
En présence d’un représentant de l’Ambassade de France

4. Consultations juridiques gratuites

La conférence du 10 juin sera suivie de 15 h à 18 h par des consultations juridiques gratuites sur les questions touchant au droit de la famille (ou autre) assurées par plusieurs avocats japonais du Barreau de Tokyo (en français, anglais et japonais, selon les cas avec l’aide d’un interprète bénévole), à proximité de la salle de conférence (adresse sur inscription). 45 min par personne. Réservation obligatoire