12 ambassadeurs rencontrent le ministre de la Justice japonais, M. Minoru Yanagida

Enlèvement international d’enfants
Source : site de l’Ambassade de France au Japon
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国際的な親による子の奪取に関する共同声明

M. Philippe Faure, Ambassadeur de France au Japon ainsi que les chefs de mission allemand, américain, australien, belge, britannique, canadien, colombien, espagnol, européen, hongrois, italien et néo-zélandais se sont entretenus le vendredi 22 octobre à Tokyo avec M. Minoru Yanagida, ministre de la Justice du Japon, pour lui manifester leur souhait de voir le Japon adhérer à la convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT
(traduction de l’anglais)Par les Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie d’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Hongrie, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et le Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Japon

Tokyo, 22 octobre 2010

Nous, Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie, des Etats-Unis d’Amérique, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, Chargé d’affaires a.i. de la Délégation de l’Union Européenne et Chefs de mission adjoints d’Espagne, de France et du Royaume-Uni au Japon, avons rencontré le ministre japonais de la Justice pour lui faire part de nos inquiétudes face à l’augmentation du nombre d’enlèvements parentaux internationaux impliquant le Japon et affectant aussi bien nos compatriotes que des ressortissants japonais, et pour appeler le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après « La Convention »). La Convention vise à protéger les enfants des effets nuisibles de leur déplacement illicite ou de leur rétention au-delà de frontières internationales, ce qui peut constituer une tragédie pour toutes les personnes concernées. Elle établit des procédures destinées à assurer le retour immédiat de l’enfant dans l’Etat de résidence habituelle au cas où il aurait été déplacé ou retenu de manière illicite. Elle garantit les droits des deux parents à accéder à leur enfant. Selon la Convention, un Etat n’est pas obligé d’ordonner le retour de l’enfant s’il est établi qu’il existe un risque grave qui l’expose à un danger physique ou psychique ou le place dans une situation intolérable. A ce jour, 82 pays ont adhéré à la Convention, y compris les douze pays effectuant aujourd’hui cette démarche conjointe. Le Japon est le seul pays du G7 à ne pas avoir signé la Convention. Actuellement, les parents privés de leur enfant enlevé vers ou depuis le Japon ont peu d’espoir de le voir revenir et rencontrent de grandes difficultés pour conserver leur accès et exercer leurs droits et responsabilités parentaux.

Lors de notre rencontre avec le ministre japonais de la Justice, M. Minoru YANAGIDA, nous avons rappelé que nous accordions la plus haute priorité au bien-être des enfants victimes d’un enlèvement parental international et nous avons souligné que les enfants devaient grandir en ayant accès à leurs deux parents. Nous avons indiqué que nous nous sentions encouragés par les initiatives positives prises par le gouvernement japonais, telles que sa participation à des symposiums à Tokyo et la collaboration entre les ministères de la Justice et des Affaires Etrangères. Nous avons réitéré notre appel à une ratification par le Japon de la Convention de La Haye, laquelle bénéficierait également aux parents japonais privés de leur enfant. Nous avons appelé le Japon à identifier et à mettre en place des mesures provisoires pour permettre aux parents séparés de leur enfant de rétablir le contact avec lui et d’exercer leur droit de visite, ainsi qu’à établir un cadre pour la résolution des enlèvements actuels.

Le Japon est un pays ami et un partenaire important pour chacun de nos Etats et nous partageons de nombreuses valeurs avec lui. Nous sommes convaincus que ceci peut et doit servir de base à l’élaboration de solutions pour tous les cas d’enlèvement parental au Japon. Comme nous l’avions fait lors de notre démarche auprès de la ministre de la Justice Mme CHIBA en octobre 2009 et du ministre des Affaires étrangères M. OKADA en janvier 2010, nous avons proposé au ministre M. YANAGIDA de continuer à travailler étroitement et de manière positive avec le gouvernement japonais sur ce sujet sensible.


JOINT PRESS STATEMENTBy the Ambassadors of Australia, Belgium, Canada, Colombia, France, Germany, Hungary, Italy, New Zealand, Spain, the United Kingdom and the United States, and the Head of the Delegation of the European Union to Japan

Tokyo, Japan

We, the Ambassadors to Japan of Australia, Belgium, Canada, Colombia, Germany, Italy, New Zealand, and the United States, and the Chargé d’affaires a.i. of the Delegation of the European Union to Japan, the Deputy Heads of Mission of Spain, and the United Kingdom, and the Political Counselor of France, called on Japan’s Minister of Justice today to express our concerns over the increase of international parental abduction cases involving Japan that affect our nationals as well as Japanese citizens, and to urge Japan to ratify the 1980 Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction (“the Convention”).

The Convention seeks to protect children from the harmful effects of their wrongful removal or retention across international borders, which can be a tragedy for all concerned. The Convention further establishes procedures to ensure the prompt return of children to the State of their habitual residence when wrongfully removed or retained, and secures protection for rights of access of both parents to their children. Under the Convention, a State is not bound to order the return of a child if it is established that there is a grave risk that his or her return would expose the child to physical or psychological harm or otherwise place the child in an intolerable situation. To date, 82 countries have acceded to the Convention, including the twelve countries which jointly carried out today’s demarche.

Japan is the only G-7 nation that has not signed the Convention. Currently the left-behind parents of children abducted to or from Japan have little hope of having their children returned and encounter great difficulties in obtaining access to their children and exercising their parental rights and responsibilities.

In our meeting with Japan’s Minister of Justice H.E. Mr. Minoru Yanagida, we reiterated that we place the highest priority on the welfare of children who have been the victims of international parental child abduction, and stressed that children should grow up with access to both parents. We signaled our encouragement at positive initiatives by the Government of Japan, such as participation in symposiums in Tokyo and collaboration between the Ministry of Justice and the Ministry of Foreign Affairs, while at the same time repeating calls for Japan to ratify the Convention, which would also benefit left-behind parents who are Japanese nationals. We also urged Japan to identify and implement interim measures to enable parents who are separated from their children to maintain contact with them and ensure visitation rights, and to establish a framework for resolution of current child abduction cases.

Japan is an important friend and partner for each of our countries, and we share many values. We believe this can and should serve as the basis for developing solutions now to all cases of parental child abduction in Japan. As we did when we met with Justice Minister Chiba in October 2009 and with Foreign Minister Okada in January 2010, we have extended an offer to Minister Yanagida to continue to work closely and in a positive manner with the Japanese government on this critical issue.
Service d’Information et de Communication (22 octobre)

Deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais relatif à l’enfant au centre d’un conflit parental (Paris, 1er juin 2010)

Source : France Diplomatie – Japon

La deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais, créé le 1er décembre dernier et composé de représentants des ministères des Affaires étrangères des deux pays, s’est tenue le 1er juin à Paris.

Cette structure vise à promouvoir une coopération étroite entre les autorités françaises et japonaises et doit permettre de trouver des solutions concrètes contribuant à rétablir un lien entre l’enfant déplacé et le parent lésé. Ainsi, les échanges d’informations concernant la localisation d’un enfant, les transmissions de courriers et photographies ou encore la possibilité pour les agents consulaires de s’enquérir de la situation psychologique et matérielle du mineur doivent être améliorés.

Lors de cette deuxième réunion, à laquelle le ministère des Affaires étrangères et européennes a associé le ministère de la Justice et des Libertés, la partie japonaise a exposé l’état actuel des réflexions menées au Japon en vue de son adhésion à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants du 25 octobre 1980. Bernard Kouchner, lors de sa visite à Tokyo le 18 mars dernier, avait appelé l’attention de ses interlocuteurs sur cette question et sur la nécessité d’y apporter des solutions, notamment en adhérant à cette convention.

Un premier bilan de l’évolution des situations individuelles signalées à la partie japonaise et à la partie française lors de la dernière réunion a pu être établi.

Cette deuxième réunion a été en outre l’occasion d’évoquer les cas prioritaires.

Une prochaine réunion se tiendra à Tokyo avant la fin de l’année.

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SOS Parents Japan remercie pour leur travail et pour leurs efforts les équipes de l’Ambassade de France au Japon et de la Direction de Français à l’Etranger, et notamment du Service des Conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire du MAEE, ainsi que du Ministère de la Justice et des Libertés, avec l’espoir que des résultats concrets fassent rapidement suite à ces discussions.

Nous remercions aussi les hommes de bonne volonté du côté japonais.

Nous rappelons que la plupart de nos membres sont toujours sans nouvelles de leurs enfants, qui grandissent loin d’eux et sans eux !

L’Etat français condamné pour « déni de justice » après un divorce

Reuters | 18.05.10 | 22h51

MARSEILLE (Reuters) – La cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné mardi l’Etat français pour un « déni de justice » commis à l’encontre d’une mère divorcée, qui n’a pas revu ses enfants depuis 1993 alors qu’elle bénéficiait d’un droit de visite.

Michelle Olivieri, aujourd’hui âgée de 61 ans, reproche à l’Etat de ne pas avoir fait respecter les décisions consécutives à son divorce conclu en 1993.

Cette Toulonnaise n’a plus revu ses trois filles et son garçon, enlevées par son ex-mari il y a 17 ans, en dépit d’une trentaine de plaintes déposées contre le père et d’un droit de visite accordé par la justice.

L’Etat est également condamné à verser 5.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi par la plaignante, qui a « dû attendre pratiquement cinq années pour obtenir une décision contradictoire », a constaté la cour.

L’Etat avait plaidé la prescription de l’action engagée.

Jean-François Rosnoblet, édité par Clément Guillou

Commentaire de SOS Parents Japan : Au moins en France, le recours en justice a un certain sens. Ce n’est pas encore le cas au Japon

Concerts de Solidarité à Kyoto et à Osaka par Richard Delrieu : remerciements

Deux nouveaux concerts de solidarité pour les droits des enfants franco-japonais, placés sous le Haut Patronage de Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA, Consul Général de France à Kyoto, ont eu lieu les 9 et 10 avril à l’Institut F.J du Kansai) à Kyoto et à l’Osaka International House. Le public, particulièrement chaleureux, était, cette fois, contrairement au concert de Tokyo le 17 mars, très majoritairement japonais.

Les œuvres de Lucien DELRIEU, père de Richard, ont laissé une forte émotion dans le public et ont obtenu, lors de chacun de ces trois concerts, un très grand succès.

Les deux concerts ont été précédés par des mots de bienvenue, en français et en japonais, de Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA à Kyoto, et de Monsieur Henrique DUPRAT-TANIMOTO à Osaka, ainsi que de Richard DELRIEU lors des deux concerts — Mots de bienvenue de R. Delrieu,IFJ Kyoto 09-03-10- fr (doc. pdf)

Nous adressons nos plus vifs remerciements pour leur précieuse coopération à Monsieur le Consul Général Philippe JANVIER-KAMIYAMA, à Monsieur Henrique DUPRAT-TANIMOTO, Consul adjoint et à toute l’équipe du Consulat Général de Kyoto, à Monsieur Thierry CONSIGNY, Conseiller à l’AFE, venu spécialement de Tokyo, à l’Institut Franco-Japonais du Kansai, ainsi qu’à Monsieur Alain BERNARD, Président de l’AFJ-Kansai et à son équipe, aux associations de Français ADFE, UFE et APEK, à Monsieur Christian Bouthier, de france-japon.net, et à l’association de parents japonais Oyakonet-Kansai.

Concerts de Solidarité à Kyoto et Osaka : Récitals de musique française par Richard DELRIEU, piano

(Information in English and Japanese below – 日本語は以下を参照)

Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

Apres le succès remporté par le Concert de Solidarité au bénéfice des parents français en difficulté au Japon, donné par Richard DELRIEU à la Résidence de l’Ambassadeur à Tokyo le 17 mars 2010, deux nouveaux concerts de solidarité seront donnés dans le Kansai les 9 et 10 avril, à Kyoto et a Osaka.

Merci de bien vouloir apporter, par votre présence, votre solidarité à la cause du droit des enfants franco-japonais privés d’accés à l’un de leur parents, et de diffuser aussi largement que possible le message ci-dessous, accompagné des pièces jointes pdf.

Merci par avance.

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CONCERTS DE SOLIDARITE à Kyoto et Osaka

2 Récitals de musique française pour les droits des enfants issus de couples franco-japonais et se trouvant au centre d’un conflit parental

par Richard DELRIEU, piano

・Institut Franco-Japonais du Kansai, Kyoto, vendredi 9 avril 2010 à 19h 00

・Osaka International House, samedi 10 avril 2010 à 18h 30
pdf chirashi : CONCERTS DE SOLIDARITE à Kyoto et Osaka

Programme : Œuvres de Lucien Delrieu (père de Richard), et de Claude Debussy

Faisant suite au concert de solidarité donné par le pianiste français Richard DELRIEU le 17 mars à la Résidence de France à Tokyo, qui a remporté un grand succès, deux nouveaux Concerts de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, seront donnés prochainement à Kyoto et à Osaka par Richard DELRIEU. Ces deux récitals de musique française sont placés sous le Haut Patronage du Consul Général de France à Kyoto, Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA, et avec le support de l’Institut Franco-Japonais du Kansai, de l’Association des Français du Japon (AFJ-Kansai), de l’ADFE et de l’UFE.

L’actualité récente montre que nombre d’intervenants français ont été fortement mobilisés sur la question des enfants franco-japonais privés d’accès à leurs parents français. De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint de nationalité japonaise, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux. Il est fait appel à la solidarité communautaire dans le cadre de la participation à ce concert de solidarité.

Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

Merci de bien vouloir faire circuler cette annonce.

Pour plus d’informations :
http://delrieu.com/

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SOLIDARITY CONCERTS in Kyoto & Osaka

2 Recitals of French classical music for the rights of Franco-Japanese children enduring the consequence of a parental dispute

by Richard DELRIEU, piano

・Institut Franco-Japonais du Kansai, Kyoto, Friday 9 April 2010 at 7:00 PM
・Osaka International House, Saturday 10 April 2010 at 6:30 PM

Pamphlet in pdf : SOLIDARITY CONCERTS in Kyoto & Osaka

Following the Solidarity Concert held by the French pianist Richard DELRIEU March 17 at the French Ambassador Residence in Tokyo, which was a real success, two new Solidarity Concerts in order to provide financial support to the parents of Franco-Japanese children, separated or divorced and deprived of their children, will soon be held in Kyoto and Osaka by Richard DELRIEU. These two recitals of French music are organised under the distinguished patronage of the Consul Général de France in Kyoto, Monsieur Philippe JANVIER KAMIYAMA, and with the support of the Kansai Franco-Japanese Institute, the Association des Français du Japon (AFJ-Kansai), ADFE and UFE.

The recent news show that many French intervening officials and diplomats were deeply mobilized with the problem of the Franco-Japanese children deprived of access to their French parents. Several French parents, whose children have been abducted by their former Japanese spouse, have today serious financial problems due to the cost of current legal proceedings in order to get their parental rights as well as those of their binational children observed. These concerts will be given in aid of French left-behind parents in difficulty.

We are looking forward to receiving your support for this cause.

Thank you for disseminating this message.

For more information : http://delrieu.com/

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フランス音楽ピアノリサイタル in 京都 & 大阪

子供から引き離されたフランス人の親達のためのチャリティーコンサート』

リシャール・デルリュー、ピアノ

pdf ちらし: フランス音楽ピアノリサイタルin 京都&大阪

プログラムリュシアン・デルリューおよびクロード・ドビュッシーのピアノ作品


22年4月9日(金) 関西日仏学館 (京都) 午後7時

22年4月10日(土)大阪国際交流センター   (小ホール、2階)午後6時半

この度、フィリップ・ジャンヴィエ・カミヤマフランス総領事の後援により、関西日仏学館、在日フランス人協会(AFJ関西、ADFE、 UFE)は下記の要領にて、日仏間の親権問題の渦中にある子供たちの権利を擁護するためのフランス音楽リサイタルを開催いたしま す。
参加費の総額はすべて、SOS PARENTS JAPAN(SOSペアレンツ・ジャパン協会)における、現在別居もしくは離婚により困難な状態にある親の各状況に応じ、支援として割り当てられます。

http://delrieu.com/

Rencontre avec M. Bernard KOUCHNER

Bernard Kouchner et Richard Delrieu, le 18 mars 2010 à Tokyo

(Photo Dora Tauzin)

A l’occasion de la récente visite officielle au Japon du ministre français des Affaires étrangères et européennes, Monsieur Bernard KOUCHNER, une rencontre avec les associations de parents français a été organisée le 18 mars à la Chancellerie par notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE.

Le ministre a reçu M. Richard DELRIEU, Président de SOS Parents Japan, et M. Jacques COLLEAU, représenatnt SOS Papa International, en présence de M. Philippe FAURE et de M.  Christophe PENOT, ministre conseiller de l’ambassade.

Les deux responsables ont pu faire part à notre ministre de la situation des enfants franco-japonais enlevés par leur mère japonaise, et de la détresse des pères français privés de leurs enfants.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est entretenu, dans l’heure qui a suivi, avec le Premier ministre japonais M. Yukio Hatoyama, et avec son homologue, M. Katsuya Okada, et a évoqué avec eux ce difficile problème.

Nous citons ci-dessous le compte-redu de l’ambassade sur ces entretiens :

Le ministre a aussi évoqué le cas douloureux des enfants de couples séparés franco-japonais. Il a rencontré sur place, avant les entretiens officiels, deux représentants des associations représentant les pères français qui ne peuvent avoir de contacts avec leurs enfants.

Le Premier ministre japonais a fait part de l’intention du Japon de signer la convention de La Haye, ce qui représentera un progrès important. Le ministre a plaidé auprès des autorités japonaises pour que des solutions ad hoc puissent être trouvées dans l’immédiat pour faire face aux situations personnelles dramatiques. L’idée d’un médiateur, qui aiderait les parents à organiser des contacts avec les enfants et à faire respecter les décisions de justice quand il y en a, a été favorablement accueillie par la partie japonaise.

(Source : Visite de M. Bernard Kouchner au Japon et en Corée)

M. Richard DELRIEU a pu revoir notre ministre dans la soirée à l’ambassade, et celui-ci lui a fait part directement des intentions positives du Premier Ministre japonais visant à une juste et rapide résolution de ce problème. En particulier, M. Hatoyama a envisagé, afin d’améliorer la coordination interministérielle du côté japonais, de confier à un membre de son cabinet le rôle de médiateur pour la résolutions des cas individuels en cours.

Nous adressons tous nos remerciements à notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE, pour avoir permis cette rencontre avec M. Bernard KOUCHNER.

Concert de Solidarité à la Résidence de France à Tokyo : remerciements

Concert du 17 mars 2010 à la Résidence de France à Tokyo

(Photo Dora Tauzin)

Nous publions ci-dessous la lettre de remerciements adressée par notre président, Richard DELRIEU, à S.E. l’Ambassadeur de France au Japon, Monsieur Philippe FAURE, et à Madame l’Ambassadeur, ainsi qu’à à toute l’équipe de l’Ambassade, pour leur aide très précieuse dans l’organisation et la tenue de ce concert de solidarité, donné à la Résidence de France à Tokyo le 17 mars 2010 au bénéfice des parents français privés de leurs enfants et en grande difficulté. Les mots de bienvenue prononcés en prélude au concert par Richard Delrieu sont disponibles ici en format pdf :

Mots de bienvenue de R. Delrieu. Residence-de-France-17-03-10

Ce concert, placé sous le Haut Patronage de  S.E. l’Ambassadeur de France au Japon, a été un vrai succès. De nombreux membres de la communauté française à Tokyo, mais aussi des parlementaires et des représentants des associations de parents japonais, ainsi que quelques célébrités du monde universitaire et artistique japonais, étaient présentes.

Une vente aux enchères d’œuvres d’arts, exposées dans l’ancienne ambassade et offertes par les artistes du No Man’s Land, a suivi le concert. Au total des entrées et des ventes, plus de 800.000 yens (environ 6.500 euros) ont pu être réunis, fonds qui seront répartis prochainement entre les parents les plus en difficulté.

Deux prochains concerts de solidarité, placés cette fois sous le Haut Patronage de Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA, Consul Général de France à Kyoto, et avec l’aide et le soutien de l’Institut Franco-Japonais du Kansai et des associations des Français au Japon (AFJ, UFE, ADFE), seront donnés par Richard DELRIEU (piano) à Kyoto le 9 avril et à Osaka le 10 avril — voir annonces sur ce site, sur celui de l’AFJ-Kansai ou sur http://delrieu.com/.

Lettre de remerciements

Monsieur l’Ambassadeur,
Madame Faure,

Permettez-moi, au nom de notre association SOS Parents Japan, et en mon nom personnel, de vous adresser tous nos remerciements pour l’organisation de ce concert de solidarité à la Résidence de France le 17 mars au bénéfice des parents français en difficulté.

Nous avons été très touchés de la qualité de l’accueil et du soutien que nous avons reçus de vous, et de l’aide continue qui nous a été apportée par toute l’équipe de l’Ambassade, ainsi que par le suivi donné à vos propositions aux établissements français au Japon pour la tenue d’autres concerts du même type. Nous avons été très touchés aussi par le soutien et la collaboration précieuse de l’AFJ et de france-japon.net, ainsi que par la générosité des artistes qui ont fait don de leurs œuvres à l’association à travers la vente aux enchères qui a clôturé la soirée.

Nos chaleureux remerciements vont donc tout naturellement aussi, pour l’Ambassade, à Mesdames Hélène Kelmachter et Jacqueline Nogues, à Messieurs Christophe Penot, Alexis Lamek, Emmanuel Besnier, Jules Irrmann et Jacqui Klein, ainsi qu’à Monsieur Jean-Bernard Dumerc et à son équipe de l’AFJ-Japon, à Monsieur Thierry Consigny, Conseiller à l’AFE, à Monsieur Christian Bouthier, de france-japon.net, et à tous les artistes qui ont fait don de leurs œuvres.

J’attendais de connaître le montant exact de la recette du 17 mars (billets et vente aux enchères) pour vous le communiquer avec ce message, mais le compte définitif ne m’est pas encore parvenu. Je vous en informerai dès que je l’aurai reçu. D’après les estimations actuelles, la recette globale devrait dépasser les 800.000 yens. C’est donc une très belle réussite, et une aide conséquente pour notre association.

Le présence à ce concert et au cocktail, que vous avez eu la générosité d’offrir à cette occasion, en plus de nos compatriotes, de parlementaires, de personnalités et de responsables d’associations de parents japonais, et la joie ambiante de l’assistance après le concert, nous ont fortement encouragés et nous incitent à continuer dans cette voie.

Je joins  à mon message quelques photos de la soirée qui témoignent de l’atmosphère.

Veuillez bien recevoir, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de notre profonde reconnaissance et mes bien amicales pensées.

Richard DELRIEU
Président de SOS Parents Japan

Ces enfants « enlevés » à l’un de leurs parents

paru dans La Croix du 31/03/2010

À la suite d’un divorce, des parents se retrouvent brutalement privés de leurs enfants. Enquête au Japon

«En trois ans et demi, je n’ai vu mon fils que cinquante-quatre heures, dont deux heures et cinq minutes en 2009. » Richard Delrieu, 52 ans, est un des cent soixante-six mille parents séparés chaque année de leur enfant au Japon. Son histoire est un cas d’école.

Il se marie en 1995 à Kyoto avec une femme japonaise. De leur union naît un fils. Tous deux sont pianistes et peuvent organiser leur emploi du temps pour élever ensemble leur fils. Puis la machine se grippe : « En mai 2006, nous entamons une démarche de conciliation au tribunal des affaires familiales. Ma mère était malade et je l’ai rejointe en France pour la soigner. C’était en juillet»,raconte le Français.

À son retour au Japon, tout est changé : « Mon épouse était partie sans prévenir vivre chez ses parents avec notre fils. Il avait 7 ans. » L’accès à l’enfant lui est interdit. Début 2009, un premier jugement lui autorise deux heures de visite par mois, « si l’enfant le veut bien », mais la mère garde la haute main sur ces entrevues. Une seconde décision, en appel, permet au père de voir l’enfant quatre heures par mois avec une amende de cent mille yens (770 €) infligée à la mère à chaque refus de visite.

«J’ai alors senti que l’on me poussait hors du Japon»

« Mon ex-épouse a alors présenté au tribunal une lettre de notre fils. Il y expliquait qu’il ne voulait pas rencontrer son père et qu’il faisait des cauchemars dans lesquels il me voyait l’enlevant à sa mère. C’était le monde à l’envers. Je ne peux pas croire qu’il l’a écrite de son propre fait, et bien des indices le montrent. »

Le tribunal considère ce document comme suffisant, et depuis, c’est la descente aux enfers. Richard Delrieu ne voit son fils que pour se rendre compte de la dégradation de son état de santé ; la mère rejette toute démarche du consulat de France visant à soumettre l’enfant à une consultation médicale et psychologique.

Le divorce est prononcé alors qu’il a perdu son emploi. Il accuse, preuves à l’appui, son ex-épouse d’avoir détourné des millions de yens de leur compte commun : le juge la dispense de présenter l’historique de son compte en banque personnel et condamne le Français à payer des sommes généralement infligées à des hommes gagnant trois fois plus que lui.

« J’ai alors senti que l’on me poussait hors du Japon. Le 27 janvier, la Cour suprême a rejeté mon pourvoi en trois lignes, bottant en touche. Le procès est terminé, je suis ruiné et ne pourrai assumer le paiement des sommes qui me sont imposées. »

«Aucun parent étranger n’a jamais obtenu au Japon la garde d’un enfant»

Richard Delrieu n’est pas le seul père étranger dans cette situation au Japon. Environ deux cents ressortissants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de la France se battent pour voir leur enfant. L’un d’entre eux, Paul Wong, un avocat américain, est révolté : « Aucun parent étranger n’a jamais obtenu d’un tribunal japonais la garde d’un enfant. »

Son histoire est saisissante : «J’habitais à Hong Kong avec mon épouse japonaise. Jeune encore, elle est décédée d’un cancer. Je lui avais promis de m’assurer que ses parents ne manqueraient de rien, et que notre fille alors âgée de 3 ans resterait en contact avec la culture japonaise. Après le décès, mes beaux-parents m’ont proposé de prendre en charge leur petite-fille en attendant que je règle ma situation à Hong Kong et que je les rejoigne au Japon. »

À son arrivée dans l’archipel, Paul Wong se voit interdire de rencontrer sa fille, puis les grands-parents obtiennent l’annulation de ses droits parentaux en l’accusant d’avoir abusé sexuellement de l’enfant, « sans aucune preuve », raconte-t il. « Le premier qui a l’enfant peut raconter n’importe quel mensonge, s’il est japonais, le juge le croira. »

Les tribunaux accordent aux mères le droit de décider de tout

Voir dans ces affaires l’expression d’une xénophobie de la justice japonaise serait conclure hâtivement, c’est du moins ce qu’affirme Mikiko Otani, avocate spécialiste des questions familiales. Elle pointe plutôt du doigt la loi japonaise qui ne distingue pas la garde de la responsabilité légale des deux parents jusqu’à la majorité de leur enfant. Cette responsabilité ne peut être partagée. Et dans la plupart des cas depuis trente à quarante ans, les tribunaux accordent aux mères le droit de décider de tout : éducation, santé, lieu de résidence, influences spirituelles, rencontres avec le père…

« De plus en plus d’hommes japonais contestent cet état de fait et s’intéressent au concept de la responsabilité partagée, observe Mikiko Otani. Ils souhaitent pouvoir rester impliqués dans la vie de leur enfant malgré leur divorce. » Paul Wong juge que le Japon doit adopter d’urgence cette disposition légale. « Le pays pourra ensuite signer la convention de La Haye sur les enlèvements d’enfants que le pouvoir refuse encore de parapher », ajoute-t-il.

L’ambassade de France au Japon et son ambassadeur Philippe Faure ont obtenu, en décembre 2009, la création d’un comité de consultation franco-japonais afin de faciliter les échanges et le partage d’informations avec le ministère des affaires étrangères nippon. « C’est une première au Japon », vante Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français de l’étranger et membre de la commission de défense au Sénat, en mission à Tokyo.

La sénatrice a rencontré en janvier le vice-ministre parlementaire de la justice et son homologue des affaires étrangères. « Je les ai sentis prêts à la discussion, mais rapidement recadrés par les bureaucrates présents dans la salle. Dès qu’un responsable politique français se rend au Japon, il aborde la question au plus haut niveau. Nous espérons que ces actions, combinées au travail quotidien du comité, contribueront à inciter le Japon à signer la convention de la Haye, mais aussi à améliorer le sort des trente-cinq Français privés de leur fils ou de leur fille. »

L’argument culturel ne tient pas

Un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères japonais confie dans l’intimité d’un déjeuner : «Je préférerais travailler sur des questions politiques ou économiques. Ces affaires d’enlèvements d’enfants relèvent avant tout de différences culturelles. » L’argument culturel ne tient pas : les pratiques peuvent changer et les tribunaux ont accompagné les transformations sociétales en accordant la garde à la mère dans la plupart des cas depuis les années 60 et 70. Et si les Japonais privilégient la stabilité par la garde confiée à un seul des deux parents, cela n’empêche pas que la responsabilité de l’enfant puisse être partagée.

Quelques faits divers ont attiré l’attention des médias japonais : en septembre dernier, un père américain a défrayé la chronique en tentant un contre-enlèvement de sa fille dont il avait obtenu la garde aux États-Unis. Les membres d’Oyakonet (Réseau parents-enfants), une des associations de parents japonais, tentent de mobiliser leurs concitoyens. Haruko Ueda, dont le fils est privé de ses enfants, raconte : « Avant chacune de nos réunions de travail sur le sujet, nous descendons dans la rue pour faire signer des pétitions. Nous nous rendons compte à quel point le grand public est ignorant de ce problème. Mais nous nous organisons et espérons réussir à faire bouger les choses», martèle cette grand-mère.

Un message qui devrait de mieux en mieux passer auprès des jeunes Japonais dont l’aspiration à vivre en famille grandit. 70 % des hommes célibataires de moins de 30 ans désirent prendre un congé de paternité le temps venu. Une statistique qui annonce l’évolution des mentalités dans un pays où le mari n’est pas censé s’occuper de l’éducation de ses enfants au quotidien.

Richard Delrieu conclut : « Le combat continue. Takao Tanase, un professeur de droit réputé, a présenté le 27 janvier au Sénat japonais un projet de loi pour le droit de visite et le partage de l’autorité parentale. Le 25 février, le premier ministre Yukio Hatoyama a annoncé son intention d’engager une procédure devant conduire à l’adhésion à la convention. » L’espoir, toujours.

Gilles DE LESDAIN

Ecouter l’audio avec Nathalie Lacube, journaliste à La Croix : « En France, on considère qu’il y a environ 400 nouveaux cas conflictuels par an » (2006)

Tokyo – Première réunion sur l’enfant au centre d’un conflit parental

Fruit d’un long combat, qui continue, le Japon reconnait enfin officiellement l’existence du problème des enlèvements parentaux avec la création d‘un « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental ».

Les associations, dont SOS Parents Japan présidée par Richard Delrieu, vos élus, l’administration française et son Ambassade au Japon, sous l’impulsion de notre Ambassadeur Philippe Faure et son premier conseiller Christophe Penot, ont oeuvré depuis de nombreux mois pour la mise en place de cette structure bilatérale franco-japonaise.

Les ministères français et japonais des affaires étrangères ont réuni ce « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental » le mardi 1er décembre 2009 au ministère japonais des affaires étrangères.

Ce Comité a pour but de faciliter les échanges et le partage d’information entre les deux administrations et plus généralement la coordination entre tous les organismes compétents.

Il permettra de mettre en œuvre certaines mesures de coopération concrète comme par exemple les échanges d’information en matière de déplacements de mineurs, la localisation et l’état de santé des enfants, la transmission de courriers familiaux (photographies, lettres) ainsi que la facilitation des démarches que l’agent consulaire peut être amené à effectuer auprès des parents pour s’enquérir de la condition de l’enfant.

La réunion a permis d’évoquer de manière précise les cas particuliers. La partie française a remis la liste de 35 cas dont elle a connaissance et a mis l’accent en séance sur les cas les plus difficiles.

Un point a également été fait sur les perspectives d’adhésion du Japon à la convention de La Haye qui reste le principal objectif de la France, comme l’Ambassadeur Philippe Faure a eu récemment l’occasion de le redire à Mme Keiko Chiba, ministre japonaise de la Justice. Il est important d’ici là que des progrès concrets puissent être réalisés sur les cas particuliers existant.

La France est le premier pays à mettre en place une telle structure avec le Japon.

Lien (36.1 ko): Télécharger le communiqué de presse de l’Ambassade de France au Japon.

Communiqué de presse du MOFA (en japonais) :
子の親権問題に係る日仏連絡協議会の開催
平成21年11月30日
12月1日(曜日)、子の親権問題に係る日仏連絡協議会第一回会合が東京の外務省内にて開催されます。日本からは、福嶌教輝欧州局参事官他が、仏からは クリストフ・ブシャール(M. Christophe Bouchard)仏外務省領事局条約・民事・司法共助部長他が参加します。
本協議会の主たる目的は、日仏の外交当局間で、日仏間の子の親権問題に係る情報を交換し、また、両国の現行国内法制を踏まえた当事者への支援の可能性について協議をすることです。
今次第一回会合では、日仏間で現在生じている事案についての情報交換等を行う予定です。
本協議会は、当事者間の紛争の解決自体を図るものではありませんが、外務省は、その所掌事務の範囲内で、子の親権問題の解決に資するべく、仏側と協力していく考えです。

Source : Le Blog de Thierry Consigny, Conseiller AFE

http://afe-asie-nord.org/?p=805

L’association SOS PARENTS JAPAN adresse toutes ses félicitations et tous ses remerciements à la Direction des Français à l’Etranger, à Monsieur le Chef du Service des Conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire, à Monsieur le Conseiller Diplomatique auprès de la Ministre de la Justice, à Monsieur l’Ambassadeur de France au Japon, à Monsieur le Ministre Conseiller de l’Ambassade de France à Tokyo et à son équipe, à Madame et à Messieurs les Consuls de France au Japon, à nos Sénateurs et Conseillers des Français de l’Etranger, pour l’aboutissement de leurs efforts visant à la création du Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental.

Appel d’un membre du Congrès américain, Chris Smith

Chris Smith, un membre du Congrès américain, lance un appel pour la libération de Christopher Savoie, arrêté lundi 28 septembre par la police japonaise et incarcéré à Fukuoka (Japon) après avoir tenté de placer ses deux enfants, Isaac et Rebecca, sous la protection du gouvernement américain. C’est en les  emmenant au consulat des USA de cette ville après les avoir récupérés qu’il a été interpellé. Ses enfants, dont il a reçu la garde du tribunal du Tennessee (USA), avaient été enlevés en août dernier aux Etats-Unis et ramenés secrètement au Japon par leur mère japonaise, Noriko, ex-épouse de Christopher.

Au Japon, l’enlèvement parental n’est pas un crime…pour celui qui en prend le premier l’initiative !  En effet, Noriko, japonaise, y est aujourd’hui considérée comme victime, et son ex-mari est en prison pour enlèvement d’enfant mineur. C’est dans ce pays, en effet, le parent qui est le plus rapide à enlever les enfants qui gagne, au mépris des jugements rendus à l’étranger : la loi de la jungle !

M. Chris Smith demande à son gouvernement d’effectuer toutes les pressions possibles, voire de décider de sanctions à l’encontre des pays qui, comme le Japon, protègent les parents kidnappeurs. Il lui demande aussi un soutien aux parents victimes d’enlèvement de la part de leur ex-conjoint.

Chris Smith

New Jersey’s Fourth Congressional District

Contact: Jeff Sagnip (609) 585-7878

http://chrissmith.house.gov

Includes parts of Burlington, Mercer, Monmouth & Ocean Counties


FOR IMMEDIATE RELEASE

Sept. 29, 2009

Smith Legislation Sanctions Countries that Refuse to Help Left-Behind Parents

Father Arrested in Japan Underscores Need for Reforms

WASHINGTON, D.C. – The case of an American father who has been arrested in Japan for attempting to regain access to his children, taken to Japan by his ex-wife in violation of a U.S. court order, is helping to raise awareness of the increasing problem of international parental child abduction and the heartbreak and frustration suffered by the parents left behind.

“International child abduction violates the rights of the left behind parent and the rights of the child to know both parents,” said Rep. Chris Smith (NJ-04), a senior Member of the House Foreign Affairs Committee and a Congressional Representative to the United Nations.  “Sadly, international child abductions are on the increase.  In the last three years, reported international child abductions have increased 60 percent.”

Christopher Savoie of Tennessee was arrested earlier this week in Japan after he attempted to reclaim his two children who were taken to Japan by his ex-wife a month ago in direct violation of a U.S. court order. Savoie was taken into custody and is facing criminal charges.

Historically, parents left behind when their children are abducted to Japan have little hope and little recourse for justice because the Japanese government ignores U.S. family court rulings and will not honor the rights of American parents.  Even in “extreme cases” such as when the abducting parent passes away, the Japanese government has not returned the child to the left behind parent. In fact, there is no known case of Japan ever returning an abducted  Japanese-American child to the left behind parent.

“There is an opportunity here to turn a new page,” Smith said. “There is a glimmer of hope, and some encouraging signs that the new administration under the leadership of Prime Minister Yukio Hatoyama will approach the issue of international parental child abduction in a way that recognizes the right of the adult parent.  The case of Chris Savoie sheds light on the more than 100 open cases  of American parents who have been blocked from their rightful access to their children in Japan.

“I urge the Prime Minister to see this incident as a catalyst,” Smith said. He should form a task force and deal expeditiously, compassionately and judiciously to bring reconciliation and reunification to children abducted to Japan and their parents left behind.”

Smith has been working to push the U.S. Congress and the Obama Administration to better address international child abductions in Japan and elsewhere around the world. In July, he introduced the “International Child Abduction Prevention Act of 2009”, H.R. 3240, at a press conference alongside left behind parents from across the country whose children have been abducted to Japan and Brazil (bill summary). One case has garnered significant attention: David Goldman the father of abducted American-born Sean Goldman, now 9, has been fighting to bring Sean home from Brazil for more than five years. There are currently over 2,800 American children being held in foreign countries against the wishes of a left behind parent.

“My legislation, HR 3240 empowers the United States to more aggressively pursue the resolution of abduction cases,” Smith said.  “Our current system is not providing justice for left behind parents or for children whisked away from their mom or dad. Congress must act so that more children are not further traumatized by parental abduction.”

Key provisions of the Smith legislation include:

  • Requires the President to respond with a range of mutually reinforcing penalties, including sanctions against a country, when that country has shown a pattern of non-cooperation in resolving child abduction cases
  • Creates the position of Ambassador at Large for International Child Abduction within the State Department to advise the Secretary of State and raise the profile of the more than 2,800 children who have been abducted.
  • Empowers the Ambassador at Large to pursue additional legal frameworks abroad, including bilateral agreements with countries that have not yet acceded to the Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction.
  • Authorizes greater resources for a new office within the State Department to better assist left behind parents and expand the State Department’s ability to collect detailed information on abductions.

Child abduction is child abuse,” Smith said. “The kidnapped child is at risk for serious emotional and psychological problems. As adults, they may struggle with identity issues, their own personal relationships and parenting.

“We can and must do better to help children abducted by a parent and to assist the parents left behind.