« Symposium on the Hague Convention – in Considering the Modality of International Family Mediation – » organised by the Ministry of Foreign Affairs

Source

Japanese

The Government of Japan has been making efforts toward the conclusion of « the Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction (the Hague Convention) ». Should it be concluded, the Government of Japan will designate the Ministry of Foreign Affairs as a Central Authority which provides assistance for securing the return of children and other objectives of the Convention. Under the Convention, the Ministry shall take, either directly or through any intermediary, all appropriate measures to secure the voluntary return of children or to bring about an amicable resolution of the issues. Mediation, a non-judicial form of amicable solution, encourages both parties to move voluntarily on to an agreement and often successfully avoids the increased complication of the issues. Contracting States have recognised the importance of mediation in this light and shared this view at such forum as the Special Commission Meetings. Nevertheless, currently in Japan, there are no sufficient experiences or knowledge accumulated in the field of international mediation concerning child removal issues.

The « Symposium on the Hague Convention – in Considering the Modality of International Family Mediation – » to be held on 16th January in 2013 will be a forum for discussing the modality of international mediation in Japan. The discussion will include sharing the experiences and knowledge of experts from the U.K. and Germany with a wealth of experience in mediation within the scope of the Hague Convention, and exchanging views on what modalities for international mediation should be in place in Japan after the Hague Convention comes into effect.

We are looking forward to your participation and please register your attendance as guided below.

Date

Date:
Wednesday 16th January, 2013, 13:00 – 16:30
Venue:
Mita 2-1-8, Minato-Ku, Tokyo, Mita Kaigisho
Map [PDF]
Organiser:
Ministry of Foreign Affairs of Japan
Cooperation:
Japan Association of Arbitrators
Sponsorship:
Japan Federation of Bar Associations
Language:
Japanese and English(For those who wish to hear a simultaneous interpreting, the limited number of earphones will be available.)
Admission:
Free of Charge
Capacity:
Approximately 200 people

                Preliminary Programme

 

13:00 Opening
Opening Address(Ministry of Foreign Affairs)
13:20

Keynote Speech

  1. 1) Anne-Marie Hutchinson OBE(Solicitor and Partner at Dawson Cornwell, Chair of the Board of Trustees of reunite, United Kingdom)
    Theme : « Cross-border Child Custody Disputes and the Ideal Modality of the Hague Convention and the Mediation »
  2. 2) Isomi Suzuki (Attorney at law, Chairperson of the study group on private mediation schemes of Japan Association of Arbitrators)
    Theme : « Challenge of International Mediation in Japan in response to the Hague Convention Cases »
14:25 Break
14:40

Panel Discussion

Theme : « Mediation in the Framework of the Hague Convention – Learning from Experiences of Germany and the United Kingdom- »

Moderators :
Mikiko Otani (Attorney at law, Member of the study group on private mediation schemes of Japan Association of Arbitrators, Vice-chair of the Hague Convention Working Group of Japan Federation of Bar Associations)
Miyuki Sano (Attorney at law, Member of the Hague Convention Working Group of Japan Federation of Bar Association)

Panelists :

  1. 1) Sandra Fenn (Expert for the Mediation of Hague Convention, reunite, United Kingdom)
  2. 2) Masayuki Tanamura (Professor, Faculty of Law, Waseda University)
  3. 3) Yoshiko Aibara (Attorney at law, Member of the Hague Convention Working Group of Japan Federation of Bar Association)
  4. 4) Christoph Cornelius Paul (Lawyer, MiKK, Germany)
  5. 5) Isomi Suzuki (Attorney at law, Chairperson of the study group on private mediation schemes of Japan Association of Arbitrators)
  6. 6) Akio Miyajima (Deputy Director-General, Foreign Policy Bureau, Ministry of Foreign Affairs)

Registration for the Symposium

  • To register for this symposium, please email us at hague.symposium@mofa.go.jp by 18:00 on Tuesday 25th December. Your email should include the following information:
    Subject:Registration for Hague Symposium

    1. (1) Name
    2. (2) Organisation
    3. (3) Position
    4. (4) Telephone number
      In the case of group registration, please provide the necessary information of all participants.
  • Seating capacity at the symposium is limited (approximately 200 people) and we may be unable to invite all applicants if we receive more applications than available seats. We will notify you whether a seat is available or not by around a week ahead of the symposium.
  • Information provided by you on this registration will be processed properly and only used for the purpose of this symposium.
  • Please come well ahead of the starting time as we will confirm your name at the reception desk. Persons not following our staff’s guidance or instructions in the hall will be refused admission or asked to leave.
  • Please come to the venue by public transportation if possible as the Mita Kaigisho has no parking areas.

Enquiries about the Symposium

Hague Convention Division, Foreign Policy Bureau, Ministry of the Foreign Affairs of Japan
Tel:03-5501-8000 (Enquiries are accepted from 9:30 to 17:30 on weekdays.)
FAX:03-5501-8239
Email:hague.symposium@mofa.go.jp

 

Boycott par les associations de parents de la 7e réunion du Comité Franco-Japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental à Paris

Les associations SOS PAPA et SOS PARENTS JAPAN ont décidé, d’un total accord, de ne pas répondre à l’invitation de la DFAE à assister à la 7e réunion du Comité Franco-Japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental, qui doit se tenir le jeudi 6 décembre 2012 à Paris.

Les raisons de ce boycott ont été exposées dans un courrier adressé à Monsieur Pierre-Christian SOCCOJA, Chef du Service des conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire de la DFAE (Direction des Français de l’Etranger du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes), suite à un échange de correspondance avec cette administration. L’ensemble en est reproduit plus bas.

Le Comité Franco-Japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental, créé en décembre 2009, se réunit tous les six mois depuis cette date, alternativement à Paris et à Tokyo. Il réunit des fonctionnaires des ministères français et japonais des Affaires Étrangères et de la Justice.

Les buts poursuivis par ce comité sont, d’une part, de discuter de l’éventualité de l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants, à laquelle le Japon est le seul pays du G8 à ne pas avoir encore adhéré, et d’autre part à tenter de régler les cas en cours d’enlèvement parental et de non présentation d’enfants franco-japonais, dont les parents sont séparés ou divorcés.
Jusqu’à présent, aussi bien sur la question de la signature par le Japon de la Convention de La Haye que sur celui des cas en cours, il n’a pu être enregistré d’avancée notable depuis 3 ans. Le Japon – tout en jurant de sa bonne volonté – reporte sans cesse, sous divers prétextes, l’examen d’un projet de loi qui permettrait cette adhésion, en intégrant à sa législation un droit de visite, voire un partage de l’autorité parentale, qui n’y figurent toujours pas .
Quant aux cas en cours, aucun membre des deux associations représentant les parents privés de leurs enfants n’a, jusqu’ici, ressenti les effets de « l’implication croissante des autorités japonaises » (selon la DFAE) dans la résolution de ces cas douloureux…

Et, pendant ce temps là, nos enfants grandissent sans père.

Malgré des demandes répétées de nos deux associations depuis la création du Comité FJ, de n’être pas invités  « à une rencontre à l’issue de ces travaux », mais à une véritable séance de travail en début de journée avec les représentants des parties française et japonaise, nous n’avons essuyé que des fins de non recevoir du Ministère des Affaires Étrangères français.  Nous pensons que, compte tenu de la stagnation des négociations et de la situation des relations entre parents et enfants non présentés, il est incontournable, urgent et impérieux que les associations représentant les principaux intéressés, les parents privés de leurs enfants, ne soient pas réduits à un rôle de figurants, voire de spectateurs invités post festum, mais que la parole des parents – qui tentent, corps et âme, de garder contact avec la chair de leur chair – soit enfin entendue avant le lancement de toute négociation entre professionnels de la diplomatie (négociation à laquelle les associations n’ont jamais demandé de participer).

Cette négociation entre représentants français et japonais  y trouverait sans doute, au contact préalable d’une réalité tangible, un surcroît de sensibilité et par cela même une meilleure légitimité, et pourrait, peut-être, enfin, aboutir à quelque chose de concret.

Nos associations SOS PAPA et SOS PARENTS JAPAN restent cependant ouvertes à toute proposition pour une prochaine réunion du Comité Franco-Japonais qui irait dans le sens de ce que nous souhaitons, en tant que représentants de parents privés de leurs enfants.

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Pour lire l’ÉCHANGE DE COURRIER AVEC LA DFAE , cliquer sur ce lien.