Source : La Croix, jeudi 25 novembre 2010
par Gilles de Lesdain
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Source : La Croix, jeudi 25 novembre 2010
par Gilles de Lesdain
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Par régis arnaud
Une petite japonaiseet son pèreà Tokyo.Au Japon,la garde est généralement accordée à la mère après une séparation. Crédits photo : Sipa.
Source : Le Figaro 25/11/2010 | Mise à jour : 14:56
http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/24/01003-20101124ARTFIG00723-japon-le-drame-des-enfants-confisques.php
En juin dernier, un autre Français, Christophe Guillermin, lui aussi privé de son enfant dans les mêmes conditions qu’Arnaud Simon, avait déjà mis fin à ses jours. Ces deux morts tragiques rendent encore plus aigu le problème lancinant des séquestrations d’enfants mixtes par les mères japonaises. Au Japon, après une séparation, la garde est généralement accordée à la mère. Or, le droit de visite ne fait pas partie des mœurs du pays. Lorsqu’un père l’obtient à l’arraché, toujours de haute lutte devant les tribunaux de l’Archipel, ce droit demeure encadré très sévèrement et reste soumis au bon vouloir de la mère. La police refuse en effet d’exécuter ce type de décisions, au motif qu’elles relèvent de la vie privée.
Les pères français sont parmi les plus touchés par ce phénomène, après les Américains. Mais le drame d’Arnaud Simon a assez ému la communauté franco-japonaise pour que l’ambassadeur Philippe Faure publie mercredi un communiqué très vif : «M. Simon avait (…) fait part récemment à la section consulaire de notre ambassade à Tokyo des difficultés qu’il éprouvait pour rencontrer son fils, et il est très probable que la séparation d’avec son enfant a été un des facteurs déterminants (…) d’un geste aussi terrible. Ceci nous rappelle à tous s’il en était besoin la souffrance des 32 pères français et des 200 autres cas (étrangers) recensés par les autorités consulaires comme étant privés de fait de leurs droits parentaux.»
La situation semble aujourd’hui bloquée. «L’ambassadeur est irréprochable. Mais le consul à Tokyo, Philippe Martin, nous demande de refaire des procédures dont il connaît l’inutilité», s’insurge Jacques Colleau, responsable international de l’association française SOS Papa, qui lutte lui aussi pour entrer en contact avec sa fille franco-japonaise. «Le Japon n’a pas ratifié la Convention de La Haye de 1981 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants. Aucune convention bilatérale sur le sujet ne lie les deux pays, et nos décisions judiciaires ne sont pas reconnues au Japon», expliquait il y a quelques mois le magistrat français Mahrez Abassi, spécialiste de ces questions, lors d’une visite au Japon consacrée à ce sujet.
L’Archipel est dans une position d’autant plus difficile à tenir qu’un des sujets majeurs de sa diplomatie est le cas de ses ressortissants kidnappés par la Corée du Nord, pour lequel il exige la sympathie et le soutien de ses partenaires. Le ministère des Affaires étrangères nippon a prêté une oreille sensible à la question des enfants de couples mixtes. Mais celui de la Justice, la police japonaise et plus généralement la société civile font la sourde oreille.
Une psychologue qui suit le cas d’un père étranger séparé de son fils, explique : «On ne peut pas dire qu’un système soit meilleur qu’un autre pour l’enfant. Mais, pour un père français, il est insupportable de ne plus jamais voir son fils.» Jean-Denis Marx, avocat chez Baker et McKenzie à Tokyo, explique : «Le principe de la garde partagée n’existe pas ici. Cela veut dire qu’il faudrait amender le Code civil japonais, ce qui, en matière de droit de la famille, est particulièrement difficile au Japon.»
Jacques Colleau prédit d’autres drames. «Un père dont les enfants ont été kidnappés vient de m’écrire qu’il n’en pouvait plus, qu’il allait en finir… Quand les autorités japonaises vont-elles prendre la mesure du problème ?»
Un jeune père français de 35 ans, Arnaud Simon, s’est donné la mort à Tokyo, vendredi 19 novembre 2010.
Enseignant de français à l’Athénée français de Tokyo, il vivait au Japon depuis 2006. Séparé de son épouse japonaise depuis mars dernier, il n’avait plus accès à son fils, aujourd’hui âgé de 20 mois.
Arnaud Simon était membre de SOS Parents Japan depuis juin 2010.
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille et aux proches d’Arnaud dont nous partageons la peine.
Les obsèques seront célébrées le vendredi 26 novembre à 18 heures et le samedi 27 novembre à 10 heures à
Midori Sougisha
Tanashi station (Seibu Shinjuku Line)
188-0011 Tanashi machi 5-7-51
tel 042-465-7774
Vous pourrez trouver en fin d’article le message de condoléances de Monsieur l’Ambassadeur de France Philippe Faure.
Nous rappelons qu’après la tragique disparition de Monsieur Christophe GUILLERMIN, en juin dernier à Osaka, c’est le deuxième suicide en six mois d’un père français privé de son enfant au Japon.
Le « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental », créé le 1er décembre 2009 par les ministères français et japonais des Affaires Etrangères, et qui s’est réuni deux fois en un an, n’a pu enregistrer aucune avancée concrète. Le gouvernement japonais s’en tient au discours habituel : « Nous allons examiner le problème… », et rien ne suit. La résolution des cas en cours d’enlèvements et de non présentation d’enfants par leur mère japonaise reste, hélas, au point mort.
Nous nous heurtons à un immobilisme et à une langue de bois récurrente de la part du gouvernement japonais sur le sujet. Les avancées sont, hélas, de façade, et les promesses faites — dont celle de l’ancien Premier Ministre japonais Yukio Hatoyama, faite en mars dernier en personne à notre ministre des Affaires Etrangères, M. Bernard Kouchner, de charger un membre de son cabinet de traiter les cas en cours au Japon de non-présentation d’enfants à leur père français — n’ont pas été tenues.
Pour rappel, le ministère de la Justice du Japon recense 166.000 enfants par an privés de leur second parent dans l’archipel (enfants de couples séparés japonais-japonais et japonais–étranger confondus).
Il est grand temps pour les responsables japonais de cesser de tergiverser, et de prendre enfin le problème à bras le corps, car maintenant, ce problème tue.
Il leur faut, dès maintenant, s’attaquer à une modification du cadre légal afin d’instaurer au Japon un partage de l’autorité parentale, et un droit de visite que même la Chine — pays pourtant tant critiqué, notamment par le Japon, pour ses violations des Droits Humains — a adopté en 2002 dans sa loi familiale.
Nous en appelons à la sagesse, à l’humanité et à l’esprit de responsabilité des ministres japonais concernés par ce grave problème de société, qui touche non seulement des pères étrangers par centaines, mais aussi des centaines de milliers de pères — et aussi de mères — japonais privés de leurs enfants après une séparation ou un divorce, pour qu’ils se mettent, enfin, sincèrement au travail.
Richard Delrieu
Président de SOS Parents Japan
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Décès de M. Arnaud Simon – Message de condoléances de l’Ambassadeur
Notre compatriote Arnaud Simon s’est donné la mort vendredi 19 novembre. Enseignant le Français à Tokyo, il était âgé de 35 ans et vivait au Japon depuis 2006.
Séparé de sa femme depuis mars dernier, il était père d’un petit garçon de 20 mois dont il avait cherché en vain à obtenir la garde. Notre communauté est en deuil et je présente en son nom toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.
Personne ne peut se prononcer avec certitude quant aux raisons qui ont poussé un homme aussi jeune à commettre un geste aussi terrible. M. Simon avait toutefois fait part récemment à la section consulaire de notre ambassade à Tokyo des difficultés qu’il éprouvait pour rencontrer son fils et il est très probable que la séparation d’avec son enfant a été un des facteurs déterminants. Ceci nous rappelle à tous s’il en était besoin la souffrance des 32 pères français et des deux cents autres cas recensés par les autorités consulaires comme étant privés de fait de leurs droits parentaux.
Il est bien évident que nos paroles et nos actes sont peu de choses face à une situation aussi dramatique, mais je tenais à rappeler l’action déterminée des autorités françaises et de cette Ambassade en lien avec ses partenaires allemands, américains, australiens, belges, britanniques, canadiens, colombiens, espagnols, hongrois, italiens et néo-zélandais pour demander au Japon de ratifier la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants et procéder rapidement à un examen individuel des dossiers afin de trouver des solutions appropriées là où elles sont possibles, en fonction des circonstances.
Il s’agit de l’intérêt des enfants, que personne n’a le droit de priver de l’un de leurs parents. Il s’agit également de prendre en compte la souffrance des pères dont nous avons aujourd’hui une tragique manifestation.
http://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4220
(Cet article n’est plus disponible sous ce lien)
(Ci-dessous, version japonaise du message de condoléances de l’Ambassadeur)
私たちの同朋であるアルノー・シモン氏が11月19日(金)、自ら命を絶ちました。享年35歳、2006年から日本に滞在され、東京でフランス語教師をしていらっしゃいました。
シモン氏には生後20ヶ月の男の子がおり、本年3月のパートナーとの別離以来、親権を得ようと努力しましたがかなえられませんでした。フランス人コミュニティーを代表して、ご親族の皆様方に深い哀悼の意を表します。
若くしてこれほどまでに恐ろしい行為に及んだ理由について、確信を持って断言できる人は 誰もいません。しかしシモン氏は最近、ご子息との面会が非常に難しい旨、当館の領事部に訴えており、お子さんとの別離が決定的な原因のひとつである可能性 は非常に高いと言えます。このことは、同じような境遇にある32人のフランス人の父親たちや、世界中の領事関係部局が把握している限り約200名存在す る、親としての権利を行使できていない方々の苦悩を、私たちに想起させます。
これだけの悲劇に対して私たちが発言や行動をもってできることは限られています。しかし フランス当局および当館は、ドイツ、アメリカ、オーストラリア、ベルギー、イギリス、カナダ、コロンビア、スペイン、ハンガリー、イタリア、そしてニュー ジーランドと共に、日本国に対し、国際的な子の奪取の民事面に関するハーグ条約を批准し、早急に個々の案件を検討に付し、可能な場合には、それぞれの置か れた状況に即した適切な解決法を見出すよう、断固として要請しております旨、ここに改めて確認致します。
焦点となっているのは子供たちの利益であり、片方の親との接触を妨げる権利は誰にもありません。また、この悲劇的な例が物語るように、父親たちの苦悩も考慮しなければならないのです。
Tokyo, 22 octobre 2010
Nous, Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie, des Etats-Unis d’Amérique, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, Chargé d’affaires a.i. de la Délégation de l’Union Européenne et Chefs de mission adjoints d’Espagne, de France et du Royaume-Uni au Japon, avons rencontré le ministre japonais de la Justice pour lui faire part de nos inquiétudes face à l’augmentation du nombre d’enlèvements parentaux internationaux impliquant le Japon et affectant aussi bien nos compatriotes que des ressortissants japonais, et pour appeler le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après « La Convention »). La Convention vise à protéger les enfants des effets nuisibles de leur déplacement illicite ou de leur rétention au-delà de frontières internationales, ce qui peut constituer une tragédie pour toutes les personnes concernées. Elle établit des procédures destinées à assurer le retour immédiat de l’enfant dans l’Etat de résidence habituelle au cas où il aurait été déplacé ou retenu de manière illicite. Elle garantit les droits des deux parents à accéder à leur enfant. Selon la Convention, un Etat n’est pas obligé d’ordonner le retour de l’enfant s’il est établi qu’il existe un risque grave qui l’expose à un danger physique ou psychique ou le place dans une situation intolérable. A ce jour, 82 pays ont adhéré à la Convention, y compris les douze pays effectuant aujourd’hui cette démarche conjointe. Le Japon est le seul pays du G7 à ne pas avoir signé la Convention. Actuellement, les parents privés de leur enfant enlevé vers ou depuis le Japon ont peu d’espoir de le voir revenir et rencontrent de grandes difficultés pour conserver leur accès et exercer leurs droits et responsabilités parentaux.
Lors de notre rencontre avec le ministre japonais de la Justice, M. Minoru YANAGIDA, nous avons rappelé que nous accordions la plus haute priorité au bien-être des enfants victimes d’un enlèvement parental international et nous avons souligné que les enfants devaient grandir en ayant accès à leurs deux parents. Nous avons indiqué que nous nous sentions encouragés par les initiatives positives prises par le gouvernement japonais, telles que sa participation à des symposiums à Tokyo et la collaboration entre les ministères de la Justice et des Affaires Etrangères. Nous avons réitéré notre appel à une ratification par le Japon de la Convention de La Haye, laquelle bénéficierait également aux parents japonais privés de leur enfant. Nous avons appelé le Japon à identifier et à mettre en place des mesures provisoires pour permettre aux parents séparés de leur enfant de rétablir le contact avec lui et d’exercer leur droit de visite, ainsi qu’à établir un cadre pour la résolution des enlèvements actuels.
Le Japon est un pays ami et un partenaire important pour chacun de nos Etats et nous partageons de nombreuses valeurs avec lui. Nous sommes convaincus que ceci peut et doit servir de base à l’élaboration de solutions pour tous les cas d’enlèvement parental au Japon. Comme nous l’avions fait lors de notre démarche auprès de la ministre de la Justice Mme CHIBA en octobre 2009 et du ministre des Affaires étrangères M. OKADA en janvier 2010, nous avons proposé au ministre M. YANAGIDA de continuer à travailler étroitement et de manière positive avec le gouvernement japonais sur ce sujet sensible.
Tokyo, Japan
We, the Ambassadors to Japan of Australia, Belgium, Canada, Colombia, Germany, Italy, New Zealand, and the United States, and the Chargé d’affaires a.i. of the Delegation of the European Union to Japan, the Deputy Heads of Mission of Spain, and the United Kingdom, and the Political Counselor of France, called on Japan’s Minister of Justice today to express our concerns over the increase of international parental abduction cases involving Japan that affect our nationals as well as Japanese citizens, and to urge Japan to ratify the 1980 Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction (“the Convention”).
The Convention seeks to protect children from the harmful effects of their wrongful removal or retention across international borders, which can be a tragedy for all concerned. The Convention further establishes procedures to ensure the prompt return of children to the State of their habitual residence when wrongfully removed or retained, and secures protection for rights of access of both parents to their children. Under the Convention, a State is not bound to order the return of a child if it is established that there is a grave risk that his or her return would expose the child to physical or psychological harm or otherwise place the child in an intolerable situation. To date, 82 countries have acceded to the Convention, including the twelve countries which jointly carried out today’s demarche.
Japan is the only G-7 nation that has not signed the Convention. Currently the left-behind parents of children abducted to or from Japan have little hope of having their children returned and encounter great difficulties in obtaining access to their children and exercising their parental rights and responsibilities.
In our meeting with Japan’s Minister of Justice H.E. Mr. Minoru Yanagida, we reiterated that we place the highest priority on the welfare of children who have been the victims of international parental child abduction, and stressed that children should grow up with access to both parents. We signaled our encouragement at positive initiatives by the Government of Japan, such as participation in symposiums in Tokyo and collaboration between the Ministry of Justice and the Ministry of Foreign Affairs, while at the same time repeating calls for Japan to ratify the Convention, which would also benefit left-behind parents who are Japanese nationals. We also urged Japan to identify and implement interim measures to enable parents who are separated from their children to maintain contact with them and ensure visitation rights, and to establish a framework for resolution of current child abduction cases.
Japan is an important friend and partner for each of our countries, and we share many values. We believe this can and should serve as the basis for developing solutions now to all cases of parental child abduction in Japan. As we did when we met with Justice Minister Chiba in October 2009 and with Foreign Minister Okada in January 2010, we have extended an offer to Minister Yanagida to continue to work closely and in a positive manner with the Japanese government on this critical issue.
Service d’Information et de Communication (22 octobre)
Japan will become a party to a global treaty on child custody as early as next year amid growing calls abroad for Tokyo to join it and help resolve custody problems resulting from failed international marriages, government sources said Saturday.
The government will develop domestic laws in line with the Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction, which provides a procedure for the prompt return of « abducted » children to their habitual country of residence and protects parental access rights, the sources said.
Complaints have been growing over cases in which a Japanese parent, often a mother, brings an offspring to Japan without the consent of the foreign parent, or regardless of custody determination in other countries, and denies the other parent access to the child.
Japan has come under pressure from the United States and European countries to join the 1980 treaty aimed at preventing one of the parents in a failed international marriage from taking their offspring across national borders against an existing child custody arrangement.
The government has judged it necessary to resolve the issue as soon as possible, since leaving it unresolved would undermine Japan’s international standing, the sources said.
However, the government has yet to determine when to ratify the treaty, as it is expected to take time to develop related domestic laws because of differences in the legal systems of Japan and other signatory nations.
For example, on parental rights, Japan’s law gives a single parent full custody of children in a divorce, virtually allowing the custodial parent to take the children away without the consent of the noncustodial parent, while the United States and Europe nations allow joint custody.
The Civil Code also does not mention visitation rights for noncustodial parents and many Japanese parents awarded custody are known to refuse the other parent access to the child.
Many civic groups active on the issue are urging the government to amend the Civil Code to allow joint custody but the government is set to forgo such an amendment at this stage, the sources said.
In January, ambassadors of the United States and seven other nations urged Japan to sign the Hague convention in a meeting with Foreign Minister Katsuya Okada in Tokyo.
The government set up a division in the Foreign Ministry to deal with the issue last December.
Source : France Diplomatie – Japon
La deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais, créé le 1er décembre dernier et composé de représentants des ministères des Affaires étrangères des deux pays, s’est tenue le 1er juin à Paris.
Cette structure vise à promouvoir une coopération étroite entre les autorités françaises et japonaises et doit permettre de trouver des solutions concrètes contribuant à rétablir un lien entre l’enfant déplacé et le parent lésé. Ainsi, les échanges d’informations concernant la localisation d’un enfant, les transmissions de courriers et photographies ou encore la possibilité pour les agents consulaires de s’enquérir de la situation psychologique et matérielle du mineur doivent être améliorés.
Lors de cette deuxième réunion, à laquelle le ministère des Affaires étrangères et européennes a associé le ministère de la Justice et des Libertés, la partie japonaise a exposé l’état actuel des réflexions menées au Japon en vue de son adhésion à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants du 25 octobre 1980. Bernard Kouchner, lors de sa visite à Tokyo le 18 mars dernier, avait appelé l’attention de ses interlocuteurs sur cette question et sur la nécessité d’y apporter des solutions, notamment en adhérant à cette convention.
Un premier bilan de l’évolution des situations individuelles signalées à la partie japonaise et à la partie française lors de la dernière réunion a pu être établi.
Cette deuxième réunion a été en outre l’occasion d’évoquer les cas prioritaires.
Une prochaine réunion se tiendra à Tokyo avant la fin de l’année.
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SOS Parents Japan remercie pour leur travail et pour leurs efforts les équipes de l’Ambassade de France au Japon et de la Direction de Français à l’Etranger, et notamment du Service des Conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire du MAEE, ainsi que du Ministère de la Justice et des Libertés, avec l’espoir que des résultats concrets fassent rapidement suite à ces discussions.
Nous remercions aussi les hommes de bonne volonté du côté japonais.
Nous rappelons que la plupart de nos membres sont toujours sans nouvelles de leurs enfants, qui grandissent loin d’eux et sans eux !
Reuters | 18.05.10 | 22h51
MARSEILLE (Reuters) – La cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné mardi l’Etat français pour un « déni de justice » commis à l’encontre d’une mère divorcée, qui n’a pas revu ses enfants depuis 1993 alors qu’elle bénéficiait d’un droit de visite.
Michelle Olivieri, aujourd’hui âgée de 61 ans, reproche à l’Etat de ne pas avoir fait respecter les décisions consécutives à son divorce conclu en 1993.
Cette Toulonnaise n’a plus revu ses trois filles et son garçon, enlevées par son ex-mari il y a 17 ans, en dépit d’une trentaine de plaintes déposées contre le père et d’un droit de visite accordé par la justice.
L’Etat est également condamné à verser 5.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi par la plaignante, qui a « dû attendre pratiquement cinq années pour obtenir une décision contradictoire », a constaté la cour.
L’Etat avait plaidé la prescription de l’action engagée.
Jean-François Rosnoblet, édité par Clément Guillou
Commentaire de SOS Parents Japan : Au moins en France, le recours en justice a un certain sens. Ce n’est pas encore le cas au Japon
Deux nouveaux concerts de solidarité pour les droits des enfants franco-japonais, placés sous le Haut Patronage de Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA, Consul Général de France à Kyoto, ont eu lieu les 9 et 10 avril à l’Institut F.J du Kansai) à Kyoto et à l’Osaka International House. Le public, particulièrement chaleureux, était, cette fois, contrairement au concert de Tokyo le 17 mars, très majoritairement japonais.
Les œuvres de Lucien DELRIEU, père de Richard, ont laissé une forte émotion dans le public et ont obtenu, lors de chacun de ces trois concerts, un très grand succès.
Les deux concerts ont été précédés par des mots de bienvenue, en français et en japonais, de Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA à Kyoto, et de Monsieur Henrique DUPRAT-TANIMOTO à Osaka, ainsi que de Richard DELRIEU lors des deux concerts — Mots de bienvenue de R. Delrieu,IFJ Kyoto 09-03-10- fr (doc. pdf)
Nous adressons nos plus vifs remerciements pour leur précieuse coopération à Monsieur le Consul Général Philippe JANVIER-KAMIYAMA, à Monsieur Henrique DUPRAT-TANIMOTO, Consul adjoint et à toute l’équipe du Consulat Général de Kyoto, à Monsieur Thierry CONSIGNY, Conseiller à l’AFE, venu spécialement de Tokyo, à l’Institut Franco-Japonais du Kansai, ainsi qu’à Monsieur Alain BERNARD, Président de l’AFJ-Kansai et à son équipe, aux associations de Français ADFE, UFE et APEK, à Monsieur Christian Bouthier, de france-japon.net, et à l’association de parents japonais Oyakonet-Kansai.
(Information in English and Japanese below – 日本語は以下を参照)
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Apres le succès remporté par le Concert de Solidarité au bénéfice des parents français en difficulté au Japon, donné par Richard DELRIEU à la Résidence de l’Ambassadeur à Tokyo le 17 mars 2010, deux nouveaux concerts de solidarité seront donnés dans le Kansai les 9 et 10 avril, à Kyoto et a Osaka.
Merci de bien vouloir apporter, par votre présence, votre solidarité à la cause du droit des enfants franco-japonais privés d’accés à l’un de leur parents, et de diffuser aussi largement que possible le message ci-dessous, accompagné des pièces jointes pdf.
Merci par avance.
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・Institut Franco-Japonais du Kansai, Kyoto, vendredi 9 avril 2010 à 19h 00
・Osaka International House, samedi 10 avril 2010 à 18h 30
pdf chirashi : CONCERTS DE SOLIDARITE à Kyoto et Osaka
Programme : Œuvres de Lucien Delrieu (père de Richard), et de Claude Debussy
Faisant suite au concert de solidarité donné par le pianiste français Richard DELRIEU le 17 mars à la Résidence de France à Tokyo, qui a remporté un grand succès, deux nouveaux Concerts de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, seront donnés prochainement à Kyoto et à Osaka par Richard DELRIEU. Ces deux récitals de musique française sont placés sous le Haut Patronage du Consul Général de France à Kyoto, Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA, et avec le support de l’Institut Franco-Japonais du Kansai, de l’Association des Français du Japon (AFJ-Kansai), de l’ADFE et de l’UFE.
L’actualité récente montre que nombre d’intervenants français ont été fortement mobilisés sur la question des enfants franco-japonais privés d’accès à leurs parents français. De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint de nationalité japonaise, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux. Il est fait appel à la solidarité communautaire dans le cadre de la participation à ce concert de solidarité.
Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !
Merci de bien vouloir faire circuler cette annonce.
Pour plus d’informations :
http://delrieu.com/
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・Institut Franco-Japonais du Kansai, Kyoto, Friday 9 April 2010 at 7:00 PM
・Osaka International House, Saturday 10 April 2010 at 6:30 PM
Pamphlet in pdf : SOLIDARITY CONCERTS in Kyoto & Osaka
Following the Solidarity Concert held by the French pianist Richard DELRIEU March 17 at the French Ambassador Residence in Tokyo, which was a real success, two new Solidarity Concerts in order to provide financial support to the parents of Franco-Japanese children, separated or divorced and deprived of their children, will soon be held in Kyoto and Osaka by Richard DELRIEU. These two recitals of French music are organised under the distinguished patronage of the Consul Général de France in Kyoto, Monsieur Philippe JANVIER KAMIYAMA, and with the support of the Kansai Franco-Japanese Institute, the Association des Français du Japon (AFJ-Kansai), ADFE and UFE.
The recent news show that many French intervening officials and diplomats were deeply mobilized with the problem of the Franco-Japanese children deprived of access to their French parents. Several French parents, whose children have been abducted by their former Japanese spouse, have today serious financial problems due to the cost of current legal proceedings in order to get their parental rights as well as those of their binational children observed. These concerts will be given in aid of French left-behind parents in difficulty.
We are looking forward to receiving your support for this cause.
Thank you for disseminating this message.
For more information : http://delrieu.com/
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pdf ちらし: フランス音楽ピアノリサイタルin 京都&大阪
プログラム:リュシアン・デルリューおよびクロード・ドビュッシーのピアノ作品
22年4月9日(金) 関西日仏学館 (京都) 午後7時
22年4月10日(土)大阪国際交流センター (小ホール、2階)午後6時半
この度、フィリップ・ジャンヴィエ・カミヤマフランス総領事の後援により、関西日仏学館、在日フランス人協会(AFJ関西、ADFE、 UFE)は下記の要領にて、日仏間の親権問題の渦中にある子供たちの権利を擁護するためのフランス音楽リサイタルを開催いたしま す。
参加費の総額はすべて、SOS PARENTS JAPAN(SOSペアレンツ・ジャパン協会)における、現在別居もしくは離婚により困難な状態にある親の各状況に応じ、支援として割り当てられます。
Bernard Kouchner et Richard Delrieu, le 18 mars 2010 à Tokyo
(Photo Dora Tauzin)
A l’occasion de la récente visite officielle au Japon du ministre français des Affaires étrangères et européennes, Monsieur Bernard KOUCHNER, une rencontre avec les associations de parents français a été organisée le 18 mars à la Chancellerie par notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE.
Le ministre a reçu M. Richard DELRIEU, Président de SOS Parents Japan, et M. Jacques COLLEAU, représenatnt SOS Papa International, en présence de M. Philippe FAURE et de M. Christophe PENOT, ministre conseiller de l’ambassade.
Les deux responsables ont pu faire part à notre ministre de la situation des enfants franco-japonais enlevés par leur mère japonaise, et de la détresse des pères français privés de leurs enfants.
Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est entretenu, dans l’heure qui a suivi, avec le Premier ministre japonais M. Yukio Hatoyama, et avec son homologue, M. Katsuya Okada, et a évoqué avec eux ce difficile problème.
Nous citons ci-dessous le compte-redu de l’ambassade sur ces entretiens :
Le ministre a aussi évoqué le cas douloureux des enfants de couples séparés franco-japonais. Il a rencontré sur place, avant les entretiens officiels, deux représentants des associations représentant les pères français qui ne peuvent avoir de contacts avec leurs enfants.
Le Premier ministre japonais a fait part de l’intention du Japon de signer la convention de La Haye, ce qui représentera un progrès important. Le ministre a plaidé auprès des autorités japonaises pour que des solutions ad hoc puissent être trouvées dans l’immédiat pour faire face aux situations personnelles dramatiques. L’idée d’un médiateur, qui aiderait les parents à organiser des contacts avec les enfants et à faire respecter les décisions de justice quand il y en a, a été favorablement accueillie par la partie japonaise.
(Source : Visite de M. Bernard Kouchner au Japon et en Corée)
M. Richard DELRIEU a pu revoir notre ministre dans la soirée à l’ambassade, et celui-ci lui a fait part directement des intentions positives du Premier Ministre japonais visant à une juste et rapide résolution de ce problème. En particulier, M. Hatoyama a envisagé, afin d’améliorer la coordination interministérielle du côté japonais, de confier à un membre de son cabinet le rôle de médiateur pour la résolutions des cas individuels en cours.
Nous adressons tous nos remerciements à notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE, pour avoir permis cette rencontre avec M. Bernard KOUCHNER.