Le père d’Elise a récupéré sa fille

LEMONDE.FR avec AFP | 13.04.09 | 12h43  •  Mis à jour le 13.04.09 | 21h41

http://www.lemonde.fr/international/article/2009/04/13/la-petite-elise-et-sa-mere-interpellees-en-hongrie_1179981_3210.html

Elise, fillette franco-russe enlevée le 20 mars à Arles (Bouches-du-Rhône), a retrouvé son père, lundi 13 avril, en Hongrie où sa mère avait été arrêtée la veille au soir alors qu’elle tentait de passer la frontière ukrainienne avec l’enfant.

« Elle m’a reconnu tout de suite », a déclaré le père d’Elise, Jean-Michel André, alors qu’il parlait au téléphone avec son avocat, Me Victor Gioia, qui avait branché le haut-parleur devant les journalistes dans son bureau à Marseille. M. André était parti de France pour la Hongrie dans la nuit, sitôt avoir appris que sa fille y avait été retrouvée.

« Je suis fatiguée, papa », a-t-on pu entendre Elise, 3 ans et demi, déclarer à ses côtés alors qu’ils se trouvaient, selon l’avocat, dans une voiture qui les ramenait vers un hôtel en Hongrie depuis le foyer où avait été placée la fillette dimanche. « Elle m’a fait un bisou sur l’œil pour me soigner », a poursuivi M. André, qui porte encore les stigmates de l’agression dont il a été victime lors de l’enlèvement de sa fille. Me Gioia a indiqué que le père pourrait regagner la France avec l’enfant « d’ici 48 heures ».

LA MÈRE EN GARDE À VUE

De source gouvernementale à Paris on indiquait lundi que « les autorités françaises, avec les autorités russes, vont s’efforcer dans les prochains jours, de trouver avec la famille une solution dans l’intérêt de l’enfant ». La mère de l’enfant, Irina Belenkaya, a été arrêtée dimanche soir en tentant de passer en voiture la frontière avec Elise, a indiqué la police hongroise.

Elle a été placée en garde à vue alors qu’elle fait l’objet de deux mandats d’arrêt européens émis par la justice française, l’un après l’enlèvement du 20 mars et l’autre en 2007, alors qu’elle avait emmené sa fille en Russie d’où son père l’avait « exfiltrée », selon sa propre expression, à l’automne 2008 pour la ramener en France.

Le parquet d’Aix-en-Provence avait ouvert le 24 mars une information judiciaire contre la mère pour « soustraction de mineur par ascendant » et « complicité de violences volontaires ayant entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) de plus de huit jours aggravée par trois circonstances : la préméditation, la réunion et l’usage d’une arme ». Une information judiciaire avait également été ouverte contre X pour « complicité de soustraction de mineur par ascendant » et « violences aggravées ».

La petite Elise et sa mère interpellées en Hongrie


LEMONDE.FR avec AFP | 13.04.09 | 12h43  •  Mis à jour le 13.04.09 | 14h28

http://www.lemonde.fr/international/article/2009/04/13/la-petite-elise-et-sa-mere-interpellees-en-hongrie_1179981_3210.html

C‘est la fin du suspense dans l’affaire de l’enlèvement de la petite Elise. La fillette franco-russe âgée de trois ans et demi enlevée le 20 mars à Arles (Bouches-du-Rhône), et sa mère ont été interpellées, dimanche 12 avril, en Hongrie, ont indiqué les polices française et hongroise. « Hier [dimanche] en début d’après-midi, une citoyenne russe avec une petite fille a voulu passer en voiture la frontière entre la Hongrie et l’Ukraine à Tiszabecs, » dans l’est de la Hongrie, a déclaré le porte-parole de la police locale. « Le garde frontière a vérifié la base de données Schengen et découvert que la femme était recherchée pour un acte criminel et que la jeune enfant, née en 2005, avait été portée disparue », a-t-il ajouté. « La femme a été placée en garde à vue à Nyiregyhaza, tandis que la fillette se trouve dans un foyer pour enfants. »« Nous avons informé le consul de Russie en Hongrie, qui a déjà rendu visite à la femme, ainsi que les autorités françaises et le père, qui est en route pour la Hongrie », a-t-il conclu.

Selon une source policière française, Elise et sa maman Irina Belenkaya ont été interpellées dimanche en Hongrie en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis contre la mère de l’enfant. Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Olivier Rothé, a confirmé leur interpellation sans pouvoir fournir de détails dans l’immédiat. Elise, qui vivait en France, avait été enlevée par deux hommes et une femme alors qu’elle revenait de l’école avec son père, Jean-Michel André, qui avait été roué de coups. M. André avait accusé la mère de l’enfant, avec laquelle il est en instance de divorce, d’être l’auteur du rapt pour ramener Elise en Russie. A l’issue d’une rencontre au ministère de la justice pour faire le point sur les recherches, M. André avait déclaré jeudi être convaincu que sa fille se trouvait en Russie avec sa mère et s’était dit déterminé à s’y rendre.

« Le père d’Elise est parti cette nuit pour la Hongrie. Il pourrait ramener sa fille en France d’ici 48 heures », a déclaré l’avocat de M. André, Victor Gioia. Me Gioia a refusé de fournir des précisions sur le lieu précis où Elise et Irina Belenkaya ont été interpellées. Selon l’avocat, l’objectif de M. André est « d’éviter un nouveau traumatisme à la petite ». Pour le père, « l’objectif n’est pas d’entamer une guerre de tranchées avec la maman » car « il est animé par la volonté de faire en sorte que sa fille puisse avoir une vie à peu près normale ».

Le parquet d’Aix-en-Provence, au profit duquel s’était dessaisi le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône) initialement saisi, avait ouvert le 24 mars une information judiciaire contre la mère de l’enfant et contre X. L’information judiciaire a été ouverte contre Irina Belenkaya pour « soustraction de mineur par ascendant » et « complicité de violences volontaires ayant entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) de plus de huit jours aggravée par la préméditation, la réunion et l’usage d’une arme. L’information judiciaire a également été ouverte contre X pour complicité de soustraction de mineur par ascendant et violences aggravées.

Enlèvement d’enfant : des règles internationales complexes

LEMONDE.FR | 23.03.09 | 18h52 • Mis à jour le 23.03.09 | 19h40

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/23/enlevement-d-enfant-des-regles-internationales-complexes_1171685_3224.html#ens_id=1170750

L’enlèvement de la petite Elise, vendredi 20 mars, a mis en évidence la complexité juridique à l’échelle internationale des cas d’enlèvement d’enfant par l’un ou l’autre des parents. Même dans des cas avérés d’enlèvement, le retour de l’enfant dans son pays de résidence peut nécessiter des mois, voire des années de procédures. La rapidité du processus dépend de l’existence de conventions internationales entre le pays d’origine de l’enfant et le pays où il a été emmené.

La Russie et la France n’ont signé aucune convention sur les enlèvements d’enfants.
Sur le même sujet
Elise, 3 ans, a été enlevée vendredi à Arles.
Les faits Toujours aucune certitude sur la localisation de la petite Elise

* Si une convention a été signée entre les deux pays

La plupart des pays ont signé des conventions comme celle de La Haye, ratifiée par cinquante-huit Etats. Dans ce cadre, la justice du pays où l’enfant a été emmené n’a pas autorité pour juger le fond de l’affaire d’enlèvement. L’autorité judiciaire doit vérifier dans les six semaines qui suivent la demande si le retour de l’enfant ne présente pas un danger pour lui, et si le parent qui demande le retour bénéficiait bien du droit de garde.

D’autres conventions existent, par exemple entre la France et les pays du Maghreb, qui fonctionnent sur les mêmes principes. Mais même dans le cas où une convention existe entre les deux pays, la procédure dure en général plusieurs mois.

* Si aucune convention n’existe

Certains pays, comme la Russie ou le Japon, ne sont signataires d’aucune convention sur ce sujet. La seule solution est alors diplomatique, par le biais des ministères des affaires étrangères, mais le retour de l’enfant n’est pas garanti et les procédures peuvent durer des années.

Un parent qui a la garde d’un enfant enlevé dispose alors de deux possibilités pour tenter d’écourter les délais. Il peut recourir à la médiation familiale : en France, les tentatives de médiation sont gérées par le ministère des affaires étrangères, via la sous-direction des Français à l’étranger. Il peut également lancer une action en justice directement dans le pays où l’enfant a été emmené. Dans certains cas, c’est la seule solution pour obtenir un droit de visite, et le seul moyen pour le parent de rester en contact avec l’enfant durant la procédure diplomatique.

–Le cas d’Elise

Les conditions de l’enlèvement de la petite Elise et l’intensité du conflit entre ses deux parents semblent devoir empêcher un règlement rapide.

Sa mère fait l’objet d’un mandat d’arrêt international après avoir enlevé Elise une première fois, en 2007. Son père est parti la chercher en Russie, et fait depuis l’objet de poursuites pour enlèvement dans le pays de sa femme.

Xavier Fortin condamné à deux mois de prison pour avoir enlevé ses enfants

LEMONDE.FR avec AFP | 17.03.09 | 18h22 • Mis à jour le 17.03.09 | 20h30

Xavier Fortin, arrêté fin janvier après onze années de fuite avec ses deux fils, a été condamné, mardi 17 mars, à deux mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Draguignan. Le prévenu, âgé de 52 ans, était accusé d’avoir enlevé ses fils à la garde de leur mère fin 1997. Le procureur avait requis à son encontre une peine de deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, soit six mois de prison ferme. Compte tenu du temps passé en détention préventive, Xavier Fortin devait sortir de prison dès mardi soir.

« Ce n’est pas le procès des qualités paternelles de Xavier Fortin, on peut qu’être impressionné et admiratif face à l’attachement qu’il a vis-à-vis de ses enfants et l’engagement qu’il a eu pour les éduquer, avait estimé, lors des plaidoiries, le procureur devant le tribunal. Mais on peut aussi être scandalisé par ses actes de désobéissance civile, ses actes de résistance ».

Les deux fils du couple Fortin – Okwari et Shahi’yena, aujourd’hui âgés de 17 et 18 ans – avaient affirmé à plusieurs reprises après l’arrestation de leur père qu’ils l’avaient suivi de leur plein gré. Selon leur avocate, Pascaline Saint-Arroman Petroff , ils ont confirmé cette version devant le tribunal, où ils étaient cités comme témoins.

Leur mère, Catherine Martin, à l’origine des poursuites pour « soustraction d’enfant par ascendant », a décidé de ne pas venir à l’audience et de ne pas se constituer partie civile par souci d’apaisement, selon ses fils. Le couple avait vécu en concubinage de 1987 à juin 1996, date à laquelle Catherine Martin, lasse d’une existence nomade et alternative d’instituteur itinérant, était partie chez ses parents avec les enfants du couple et un troisième, né d’une première union. M. Fortin, qui dans un premier temps avait obtenu la garde des enfants avant que la décision ne soit annulée en faveur de Mme Martin, décide en décembre 1997 de ne pas ramener ses fils chez leur mère, commençant une cavale de onze ans.

Un père jugé à Draguignan pour avoir enlevé ses deux enfants pendant onze ans

(suite de l’affaire. Voir article précédent du Monde et commentaires sur : http://sos-parents-japan.org/2009/02/10/
un-article-controverse-du-monde-sur-une-affaire-denlevement-parental/
17.03.09 | 05h34
Le Monde
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38743709@7-37,0.html

Arrêté fin janvier en Ariège, après onze ans de périple avec ses deux fils enlevés fin 1997 à l’âge de 6 et 7 ans, Xavier Fortin, 52 ans, comparaît mardi devant le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) où ses défenseurs plaideront la clémence.La mère des deux enfants a décidé de ne pas se porter partie civile et ne devrait pas être présente au tribunal, par souci d’apaisement.

« Elle ne veut pas la guerre mais juste revoir ses fils », a déclaré l’une des avocates de M. Fortin, Me Pascaline Saint-Arroman Petroff, qui espère que la peine qui sera prononcée contre son client n’excédera pas la durée de sa détention provisoire.

M. Fortin, détenu depuis début février à Draguignan, risque deux ans de prison ferme pour « soustraction d’enfant par ascendant », peine à laquelle il avait été condamné par défaut en 2005, a expliqué Me Saint-Arroman Petroff, qui représente également les intérêts des deux fils.

Pour l’avocate, cette affaire « ne devrait pas relever de la justice pénale ». « Il ne s’agit pas de délinquance mais d’un père qui aime ses mômes et n’a pas supporté qu’on lui dise +vous avez juste mis la petite graine et vous n’avez aucun droit+ », dit-elle, estimant que, dans les années 1990, quand le couple s’est séparé, la justice confiait systématiquement les enfants à la maman « sans écouter la parole des enfants ».

Or, selon leurs déclarations, ils souhaitaient rester avec leur père, « pas parce qu’ils n’aimaient pas leur mère » mais parce qu’ils voulaient « continuer à vivre à la campagne, proche de leurs copains et au milieu des animaux », a poursuivi l’avocate.

Xavier Fortin et sa compagne avaient jusqu’à leur séparation été d’accord pour mener un mode de vie alternatif aux Adrets, dans le Var. La garde des enfants avait ensuite été confiée à la mère, avec droit de visite et d’hébergement au père.

Mais à Noël 1997, ce dernier avait décidé de ne pas les ramener chez son ex-compagne, débutant une vie de clandestinité sous une fausse identité dans l’Ariège où il a géré pendant sept ans une ferme pédagogique avant d’occuper pendant un an une grange à Massat, lieu où il a été arrêté. L’agriculture et l’élevage lui rapportaient environ 180 euros par mois, a-t-il indiqué au tribunal de Draguignan début février.

Titulaire d’une maîtrise de sciences, il a affirmé avoir suivi à la lettre les programmes de l’Education nationale pour assurer l’enseignement des enfants. Il a également indiqué avoir régulièrement donné de leurs nouvelles, par courrier dont la provenance n’était pas identifiable, au juge d’instruction de Draguignan chargé de l’affaire.

Une expertise psychiatrique ordonnée par le procureur souligne toutefois que les enfants étaient sous l’influence de leur père. Me Saint-Arroman Petroff admet que la construction psychique des jeunes gens a été marquée « par l’absence de la mère » mais estime que « les enfants ont besoin des deux parents ».

Pulsions infanticides maternelles et Syndrome de Münchausen

La jeune femme ayant poignardé son enfant mise en examen

Le Monde
Reuters 04.03.09 | 22h00
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 … -37,0.html

THIONVILLE, Moselle (Reuters) – Une femme ayant avoué avoir poignardé sa fillette de dix ans samedi à Uckange (Moselle), et qui avait dans un premier temps persuadé son fils de 5 ans de s’accuser des faits, a été mise en examen, annonce son avocat.

Cette mère de famille de 36 ans a été laissée en liberté sous contrôle judiciaire « avec interdiction de résider à Uckange, de rentrer en contact avec la presse et avec ses enfants qui ont fait l’objet d’une mesure d’assistance éducative », a précisé à Reuters Me Alexandre Bouthier.

Mise en examen pour « violences aggravées » et « soustraction à l’obligation légale éducative », elle devra se soumettre à un suivi psychiatrique.

Elle a été confondue après un examen médical de sa fille, toujours hospitalisée mais dont les jours ne sont pas en danger. Les médecins ont informé les enquêteurs que la gravité de la blessure ne leur semblait pas compatible avec un coup porté par un enfant.

« Le parquet considère qu’en l’état, l’enquête de flagrance ne permet pas de conclure à une intention homicide », a déclaré le procureur de la République de Thionville, Jean-François Mailhes.

Me Alexandre Bouthier évoque de son côté « un geste accidentel » sur fond de fatigue et de déprime liées à une intervention chirurgicale subie récemment par la mère de famille.

AVEUX CIRCONSTANCIÉS

Les secours étaient intervenus samedi matin au domicile de cette famille monoparentale pour une blessure par coup de couteau infligée à la fillette de 10 ans, au niveau du thorax.

Les premières déclarations des trois protagonistes laissaient entendre que le jeune garçon de 5 ans avait blessé sa soeur au cours d’une dispute liée à l’usage d’une console de jeu.

Mais de nouvelles auditions des deux mineurs par les gendarmes chargés de l’enquête ont orienté les soupçons vers leur mère, employée de nuit comme serveuse dans un bar-restaurant au Luxembourg.

Placée en garde à vue mardi, celle-ci « a passé des aveux circonstanciés sur sa culpabilité, mais elle reste très évasive sur le mode opératoire », a indiqué le procureur de la République.

Réveillée samedi matin par les cris de ses enfants, elle aurait au cours d’une dispute « piqué » sa fille avec le couteau qu’elle avait utilisé dans la nuit, à son retour du travail, pour se préparer un sandwich.

« La mère leur a ensuite dit qu’il fallait que le petit frère se désigne, parce qu’elle avait peur d’aller en prison », a précisé le parquet, qui évoque des enfants placés dans une situation de « conflit de loyauté épouvantable et extrême. »

La fillette est hospitalisée à Nancy. Son petit frère a été placé dans un foyer de la protection judiciaire de la jeunesse.

Thomas Calinon, édité par Elizabeth Pineau

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Pour le syndrome de Münchausen, voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d … BCnchausen
http://ja.wikipedia.org/wiki/%E3%83%9F% … 9%E7%BE%A4
Pour le syndrome de Münchausen par procuration :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d … rocuration
http://ja.wikipedia.org/wiki/%E4%BB%A3% … 9%E7%BE%A4

références données par jck dans son témoignage sur le forum en français de SOS Parents Japan :

http://sos-parents-japan.org/forum/viewtopic.php?f=2&t=39

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Recherche de témoignages sur les enlèvements d’enfants au Japon

Lu sur le forum de france-japon.net, ce message d’une journaliste :

Recherche de témoignages d’enlèvements d’enfants


Message : Recherche de témoignages d’enlèvements d’enfants
Je suis une journaliste désireuse de faire un reportage écrit ou télé sur la question des couples mixtes ayant divorcé et dont un des parents est à présent privé de voir ses enfants. Je recherche des témoignages de pères vivant en France ou au Japon et dont les enfants ont été emmenés par leur ex-femme japonaise. Cette problématique est de plus en plus courante et mérite d’être portée sur la place publique française.
Les témoignages de toute autre personne impliquée dans ce genre d’histoire sont également les bienvenus. N’hésitez pas à me contacter (
dignocsc@gmail.com ). Merci d’avance.

Sandrine
Note du webmestre : Prière de diffuser cette information afin que cette journaliste récolte le plus possible d’informations.

Un article controversé du Monde sur une affaire d’enlèvement parental

Catherine Martin : « Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme »
LE MONDE | 07.02.09 | 15h16 • Mis à jour le 08.02.09 | 10h44
Un article qui suscite beaucoup de réactions indignées, car jugé, par de nombreux lecteurs, partial et plutôt mal écrit par la journaliste Patricia Jolly. Les faits présentés semblent très incomplets et orientés, si l’on en juge par cette réaction de :
Renard agile
08.02.09 | 15h42
« J’ai lu l’article de Libé sur les mêmes faits. Celui du Monde oublie les faits les plus essentiels : la Justice avait attribué la garde au père! Une année, la mère ne les a pas rendus au père après une période chez elle. Puis le Juge a malgré cela changé d’avis et a attribué la garde à la mère. Le père ne l’a pas supporté, perdant toute confiance dans la société, c’est là qu’il les a soustraits. La journaliste est donc passée à côté de l’essentiel. »
——
Ces faits restent a vérifier.
Voici l’article en question :
Saint-Raphaël (Var) Envoyée spéciale (Patricia Jolly)
Catherine Martin : « Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme »

Onze ans que Catherine Martin consacrait chaque minute de son temps libre et ses moindres deniers à la recherche de Shahi’yena et Okwari, ses fils de 7 et 6 ans ! Elle les a retrouvés il y a une semaine sous une identité d’emprunt : Théo et Manu. Ils avaient été enlevés en décembre 1997 par Xavier Fortin, son ex-compagnon, à la faveur d’un droit de visite pendant les vacances de Noël.Un voisin de leur village d’adoption, Massat (Ariège), où ils étaient installés comme éleveurs-cultivateurs avec leur père dans une grange reculée, a fait le rapprochement entre leurs visages d’adolescents et celui de photos figurant sur une affiche d’enfants disparus. Mais renouer après une si longue séparation ne s’improvise pas.

Si ces beaux et débrouillards jeunes hommes âgés de 18 et 17 ans appellent bien Mme Martin « maman » et se réjouissent de leurs retrouvailles, ils n’ont qu’une idée en tête : faire sortir de la maison d’arrêt de Draguignan leur père, qui sera jugé le 17 mars.

Pour parvenir à le sauver, les deux garçons qui s’ingéniaient à se fondre dans le paysage clament – comme une leçon trop bien apprise – que leur clandestinité était « assumée », « choisie ». « Nous avons bénéficié d’une éducation exemplaire et exceptionnelle, et on ne sera jamais assez reconnaissant envers notre père », ont-ils déclaré vendredi 6 février à La Dépêche du Midi, racontant l’enseignement dispensé à domicile par leur géniteur titulaire d’une maîtrise de sciences naturelles.

Mais quel autre choix a-t-on vraiment à l’âge tendre de 6 et 7 ans que de suivre un père, si marginal soit-il, lorsqu’il est aimant et profondément convaincu de vous soustraire « dans votre intérêt » à l’influence « néfaste » de votre mère ?

« Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme, décrypte Catherine Martin pour expliquer leur ambivalence d’aujourd’hui. Fortin leur avait expliqué que si on l’arrêtait, ils seraient placés par la DDASS dans des foyers. » Repérés dans l’Hérault en août 1998, ils ont d’ailleurs fui dans les bois de toute la force de leurs petites jambes pour échapper à la maréchaussée.

Selon Mme Martin, ses enfants étaient « programmés depuis longtemps » sur la conduite à tenir en cas d’arrestation de leur père et ils s’y conforment instinctivement aujourd’hui. « Leur monde a été construit sur des mensonges, les excuse-t-elle. Pendant onze ans, ils ont été séquestrés… » Bien que ses fils n’aient jamais subi la moindre maltraitance ni vécu reclus, elle emploie le terme à dessein pour signifier l’enfermement mental imposé par leur père. « Il se présentait comme veuf, les enfants devaient donc prétendre que j’étais morte », raconte-t-elle.

Morte, Catherine Martin l’est devenue aux yeux de Fortin lorsqu’elle a décidé au milieu des années 1990 de rompre avec son existence nomade et alternative d’instituteur itinérant montrant des animaux dans les écoles en Normandie. Avec trois enfants – elle avait, d’une première union un fils, Nicolas, aujourd’hui âgé de 24 ans, que Fortin avait reconnu -, Catherine était lasse de vivre sans eau ni d’électricité. Dogmatique, Fortin s’est entêté. Pas question de laisser sa compagne travailler à l’extérieur, de scolariser les enfants ou de vivre dans une maison… Catherine s’est alors installée dans le Var auprès de ses parents avec les enfants dont elle avait la garde : une rupture vécue par Fortin comme une véritable trahison idéologique.

Quand il a enlevé Shahi’yena et Okwari en décembre 1997, il n’en était pas à son coup d’essai. En février 1997, Catherine Martin avait dû aller récupérer ses trois fils en Normandie avec le concours des gendarmes dans une communauté de gens du voyage. « A Noël, Nicolas n’y est pas allé, explique Catherine, il avait douze ans et Fortin ne pouvait plus le mettre dans sa poche aussi facilement que les petits. »

La cavale de onze années a été favorisée par la complicité du père de Xavier Fortin qui réglait ses impôts et effectuait des retraits d’argent sur un compte bancaire sur lequel il recevait l’allocation de solidarité spécifique. Une sexagénaire, présidente d’une association, qui fut une relation du couple Martin-Fortin a également servi d’intermédiaire à Fortin comme « boite aux lettres ». Poursuivie par Mme Martin, cette sympathisante de Fortin a écopé en 2005 de douze mois de prison avec sursis. Absent du tribunal, Fortin avait été condamné par défaut à deux ans d’emprisonnement dans la même procédure.

L’arrestation de leur père a-t-elle fait prendre conscience à Shahi’yena et Okwari que la société est régie par des lois ? « Eux seuls pourraient répondre », dit prudemment leur mère.
Patricia Jolly
Article paru dans l’édition du 08.02.09.

COMMENTAIRES DES ABONNES du Monde (au 9 février 09) : 53

Lecteur X
09.02.09 | 14h52
Quel est le but d’écrire un article sur ce fait divers, surtout avec comme seul témoignage celui de la mère ? Si les médias souhaitent transformer les lecteurs en jury populaire, il serait au minimum souhaitable de leur fournir tous les éléments exposés lors d’un procès… Là j’ai l’impression de lire le réquisitoire du procureur.

Joël P.
09.02.09 | 11h11
Je veux bien admettre (et encore, dans une certaine mesure) votre remarque pour un élève de CM2 ; quant à un journaliste du Monde, lu mondialement, reconnu comme LE journal de référence français, on peut peut-être, a minima, obtenir de lui qu’il sache utiliser un correcteur orthographique informatique (et pourquoi pas, même, soyons fous, un dictionnaire papier !)…

Dhuoda41
09.02.09 | 10h54
Il faudra du temps pour que ces garçons se rendent compte que leur mère n’a jamais reçu les lettres qu’ils lui avaient écrites (comme le rapporte La Depeche) car le père ne les a jamais envoyées, et que, tout en étant sans doute dévoué et gentil par ailleurs, il les manipulait. Si le cadre de cette affaire peut sembler exceptionnel, ce type de manipulation ne l’est pas.

nicole l.
09.02.09 | 09h05
Catherine, Je crois que qualifier ce père-là de père qui « a voulu prendre ses responsabilités parentales » est raide. Prendre « ses responsabilités » de cette façon est-il acceptable, quels que soient les reproches que certains font à la mère et sur je ne sais quelle base… ? Ses enfants, suite à son initiative « parentale », se trouvent en bien mauvaise position pour entamer une vie d’adulte.

Carine
09.02.09 | 08h38
« un père a voulu prendre ses responsabilités parentales » ce monsieur avait une drole de conception des responsabilités parentales, en refusant que ses enfants aillent a l’école et que son épouse travaille pour pouvoir leur offrir une vie décente. Sans compter qu’il souffre visiblement de problèmes psychiatriques.rppl
09.02.09 | 00h08
Merci Catherine pour ce post. Je l’ai mis sur mon blog « autopsie d’une famille ». Les juges et les experts m’ont sali de la pire façon pendant trente pages, de haine, de mensonges, de bêtises. Ils m’ont tout reproché à la fois, des choses incompatibles d’être d’une faiblesse totale et d’une force totale. J’appelle à un féminisme partagé. Bravo à ce père. Merci à vous

dominique d.
08.02.09 | 23h58
sauf en cas de violences, aucun des deux ne devrait empêcher l’autre de voir et de partager du temps avec ses enfants. Si les enfants de couples divorcés voient peu leurs pères en général, ce n’est pas toujours parce que la mère les en empêche; beaucoup ont du mal à maintenir les liens ou à inventer ce qu’ils ne faisaient pas avant. Les pères très investis avant séparation perdent rarement leurs relations et leurs droits.

Catherine
08.02.09 | 22h33
Dommage que Le Monde s’enflamme sur cette affaire ou, pour une fois, un père a voulu prendre ses responsabilités parentales que lui déniait l’autre parent en s’opposant aux quelques droits du parent secondarisé. Cette affaire n’est pas banale, c’est vrai. Cette affaire montre l’importance que revêt la résidence alternée si rarement appliquée par les juges aux affaires familiales, appuyés par des groupes dits « féministes » qui pour ces derniers ne font que prôner le retour de la femme au foyer.

rppl
08.02.09 | 22h00
Allez lire autopsie d’une famille sur ce site. Pour mettre deux des enfants chez la mère qui ne les avait jamais regardé, ils ont inventé que ma mère était dépressive, que je voulais faire le père et la mère et qu’il fallait restituer cette mère dans son rôle de mère. Les enfants ont hurlé qu’ils voulaient habiter chez le père. Le « juge » qui avait sollicité leur avis a déclaré que cet avis n’avait pas d’intérêt pour décider. ILs ont reproché au père d’être toujours malade… Rien ne les a rebuté

odile m.
08.02.09 | 21h46
oui, et c’est bien la moindre des choses, quand on pense que.

Réponse à Vincent C.
08.02.09 | 20h59
Vous demandez à quand la parité? Peut être quand les pères seront effectivement 50% à réclamer la garde de leurs enfants. Ce qui est loin d’être le cas…

Véronique A.
08.02.09 | 18h14
Au sujet de l’orthographe : c’est une triste réalité, rares sont ceux qui écrivent encore le français, y compris chez les journalistes. Les profs n’ont plus envie de se colleter avec cet apprentissage ardu. Pourtant quel plaisir de lire un texte bien fait et bien orthographié !

Véronique A.
08.02.09 | 18h10
Les réactions en faveur du père font peur : des idéologues sont capables de défendre une vie de parasite (avec l’ASS)et les difficultés que ce choix va faire peser sur ces enfants. A Laure B. : la société ne donne pas toujours raison à la mère même parfaitement équilibrée et socialement insérée : il suffit que le père larmoye et se pose en victime pour obtenir une garde alternée dangereuse pour l’enfant pour peu que le juge soit perméable à cette mode.

nicole l.
08.02.09 | 17h59
Priver des enfants de leur mère et leur faire dire qu’elle est morte est criminel. Après, les faits sont compliqués… ces garçons aiment leur père, qui était désemparé, comme leur mère, mais ce grand-père complice en diable, cette vie aux frais de la société avec des allocs… que de malheurs et de petites perversions que d’aucuns semblent trouver excusables, parce que le droit dictatorial des mères aurait engendré la dictature paternelle qui aura de graves conséquences. Ah… bon.

thc
08.02.09 | 17h34
Mais quel article honteux! Il ne fait que montrer ce père comme un monstre, ses enfants comme des idiots dont l’amour pour leur père ne serai que de l’endoctrinement! Un tel parti pris est indigne d’un journal qui se prétend de qualité! Et on s’étonne que les gratuits prennent du terrain…

christian s.
08.02.09 | 16h55
Enlever ses enfants à son père ou à sa mère est inhumain. Et pourtant on ne s’indigne pas assez des enfants tués sous les bombes en Yougoslavie, à Gaza, en Israël en Irak ou au Pakistan ou des enfants tués par la maladie (sida faute d ‘usage du préservatif-merci le vatican -)ou par la malnutrition ou l ‘absence du médicament ou du vaccin salvateur. On progresse , mais il faut mettre les bouchées doubles. chrismex

loup solitaire
08.02.09 | 16h14
Problème d’information : certains journaux (sérieux) ont écrit que c’est le père qui avait obtenu la garde des enfantsbdans un premier temps. Pourriez-vous confirmer ce « détail » qui expliquerait en partie cette fuite lorsqu’il aurait « du » récupérer ces enfants. La réalité est souvent moins simple et moins « moralisante » que ce que semble dire cet article et ses commentaires. n’est-il pas trop facile de juger sans avoir les éléments en main?

Dominique P.
08.02.09 | 16h11
Pourquoi un père doit il soustraire ses enfants, pe à tous contacts avec la mère quand ils ne sont plus d’accrod pour vivre ensemble? Même étant marginal, il y a quelque chose qui s’appelle la garde conjointe et l’intérêt des enfants est là. On oublie trop souvent que les enfants ont le droit de connaître leurs deux parents, en tout premier lieu. Là, se développe une névrose que le père aurait pu éviter. Et qui va la subire? Ces deux garcons. Malgré un père aimant et une mère admirablement calme

SERGE M.
08.02.09 | 15h54
Parce que ça va aider les deux enfants à retablir les liens avec leur mère, ce genre d’article et d’interview racoleuse ? Quand les journalistes arriveront-ils à ne plus mélanger voyeurisme et information ? Quelle est leur déontologie ? Vivement que les Etats Généraux pondent au moins une chose utile !!!

Vincent c.
08.02.09 | 15h48
Scandale un père qui veut garder ses enfants alors que la « justice » donne par principe la garde à la mère. L’homme a fait la seule possible pour avoir ses enfants, chapeau!! Quand on parle de parité, à quand la parité que la garde des enfants soient donnée à 50% au pères??????

Renard agile
08.02.09 | 15h42
J’ai lu l’article de Libé sur les mêmes faits. Celui du Monde oublie les faits les plus essentiels : la Justice avait attribué la garde au père! Une année, la mère ne les a pas rendus au père après une période chez elle. Puis le Juge a malgré cela changé d’avis et a attribué la garde à la mère. Le père ne l’a pas supporté, perdant toute confiance dans la société, c’est là qu’il les a soustraits. La journaliste est donc passée à côté de l’essentiel.

Christophe G.
08.02.09 | 15h33
Un journalisme objectif aurait présenté la version du père…

Véronique V.
08.02.09 | 14h45
J’aimerai des éckaircissements sur ces prénoms extra-ordinaires (cad peu communs). A quelles croyances ou modèles spirituels correspondaient-ils. Bref il y aurait plus à dire avec des journalistes réalisant une véritable enquête. Pourquoi pas un interview de Mr Fortin père? Il n’est pas en prison…

christiane s.
08.02.09 | 14h33
La socété régie par des lois ? Et alors? Des lois trop souvent éloignées des sentiments et qui ignorent les enfants. Alors ne jugeont pas,donnons du temps au temps pour que cette famille retrouve un peu de sérènité.

GÉRARD B.
08.02.09 | 14h32
C’est du «fait divers». Cela représente 0,00000003 cas comportemental des français. On a plus de chance de gagner au loto que de voir cette situation se reproduire. C’est du scoop pour midinettes. Vous avez sorti le scrabble, les affaires de logique, etc.. soit disant pour manque de place. Je vous suggère d’enlever également ce type d’articles.

G.O.
08.02.09 | 13h59
La place du père n’est-elle pas en hôpital psychiatrique plutôt qu’en prison? Le mal qu’il a fait dans l' »innocence » de sa folie, à cette mère et ces deux enfants est irrémédiable, une peine de prison ne le compensera pas et en plus, les deux jeunes gens conditionnés dès leur naissance sont bien les dernières personnes à pouvoir comprendre qu’ils en sont les victimes…Quel gâchis! Il reste à espérer pour ces jeunes sur la faculté de résilience chère à Cyrulnik et l’amour sans fin de cette mère.

Alain G.
08.02.09 | 13h56
Je suis toujours étonné des avis péremptoires et définitifs qu’ils soient dans un sens ou un autre ( Pauline G. Hervé J). Je frémis de vous connaitre dans la vraie vie de pouvoir ainsi juger d’une affaire sur 20 ans en trois phrases. J’attends des articles de fonds (comme pour N Kampusch) quand l’affaire se sera tassée médiatiquement parlant. Eventuellement j’aurais alors un avis … ps : ceci dit, l’article du Monde est indigne de son label

JEAN PIERRE J.
08.02.09 | 13h46
Et si on leur f..un peu la paix, à tous ces gens.Si les deux adultes se rappellent un peu du moment où ils ont conçu ces deux gamins, çà devrait pouvoir s’arranger un peu, sinon s’oublier.Que d’écritures qui recherchent l’assentiment du lecteur, depuis l’article de la Dêpêche, journal d’habitude moins ouvert aux écologistes barbus et asociaux, jusqu’à cet article plus favorable à la maman, certes. Pour moi,je n’ai rien à dire. Qu’ils vivent tous heureux maintenant,je leur souhaite vraiment.

Isabelle J.
08.02.09 | 12h54
ok, ce que nous explique LAURE B, Marie et Herve J, c’est qu’il est tout à fait justifé d’enlever PENDANT 11 ANS 2 enfants à leur mère sous prétexte que celle-ci a voulu un moment donné leur offrir un cadre plus stable? C’est le talion amélioré : oeil pour oeil, oreilles, bras, jambes, coeur. Cet homme a refusé de voir sa famille faire d’autres choix de vie et échapper à son pouvoir. La façon dont il a véçu avec ses fils (qui ont reçu une éducation top…) relève plus de la secte que de l’amour.

Nicole G.
08.02.09 | 12h43
Je m’étonne que la gendarmerie n’ait pas été plus perspicace car cette cavale de 11 ans était bien organisée avec des complicités manifestes. Le père semble-il, était un « original » marginalisé par sa vision de la vie,restait un père pour ses fils mais inexcusable de les avoir kidnappés pour les élever dans son « dogme ». Reste que maintenant, ces jeunes adultes sont psychologiquement en détresse, il faudra les aider et comprendre que leur père reste la référence tutélaire, dur pour tout le monde.

Thomas.R
08.02.09 | 12h42
Une vie alternative affranchie des lois de la societe tout en acceptant le RMI? Cet instituteur aurait besoin de cours de dignite. Sans societe telle qu’ elle existe et ses lois pas de RMI. Comment un institeur ne peut pas comprendre cela?

Gilles H.
08.02.09 | 12h13
Pauline G, que savez vous réellement de la vie de ces gens, hormis 30 lignes dans un journal ! Pourquoi faudrait-il toujours que le père, dans ce genre d’histoire, soit toujours violent, soit physiquement, soit moralement ? Pourquoi faut-il que la « leçon soit bien apprise », comme si les ados dont il est question ne pensaient pas REELLEMENT ce qu’ils disent ?

franck z.
08.02.09 | 12h08
La violence engendre la violence… Cette femme qui avait commis le délit de non présentation d’enfant et qui cherchait à éloigner ses enfants de leur père a d’une certaine façon provoquée cette réaction répréhensible, il est vrai, d’un homme qui voulait vivre lui aussi avec ses enfants, voilà son crime. Lorsque la société sera plus juste dans les conflits familiaux, les enfants vivront moins ces drames qui ne sont pas au détriment des femmes mais des familles et d’abord le drame des enfants.

pragma
08.02.09 | 12h08
Si pour certains articles portant sur des évènements importants, il est opportun que le monde ouvre un espace pour recueillir les réactions des lecteurs, je pense que pour des faits divers il est malsain de laisser des lecteurs donner des avis sur des affaires dont nous connaissons que des bribes. Que savons-nous du dossier vraiment ? Les enfants et le père qu’ont-ils à dire face à cet article à charge ?

michel v.
08.02.09 | 11h39
Je préfère souvent lire les réactions que l’article lui-même.Elles révèlent notamment le vif désir de toujours prendre partie. Honnêtement, dans cette affaire, j’ai du mal à porter un jugement, faute d’informations.Quant aus fautes d’orthographe, il faut savoir de ne pas trop les voir et aller surtout à l’essentiel.Tout le monde n’a pas eu la chance de naître dans un milieu favorisé, d’être le fameux « héritier » de Bourdieu.

BERENICE E L.
08.02.09 | 11h33
C’est bizarre de faire un article à charge sur une affaire qui est sans doute bien compliquée. Pourquoi ce choix de la part de la journaliste ? A-t-elle la distance suffisante ? En tous les cas, en tant que lecteurs, on ne peut qu’être déçu.

JACQUES M.
08.02.09 | 11h25
La déontologie jounalistique ne suppose t elle pas de croiser les versions ? 3 parties sont en jeu ici : les enfants, d’abord, le père et la mère. On aimerait tous les entendre, dans la complexité de leurs raisonnements respectifs.

Pierre L.
08.02.09 | 11h23
Là j’ai fait comme tout le monde, relu l’article deux fois, certains passages trois, parce qu’entre les changements de prénoms et les erreurs de dates c’était à n’y rien comprendre. Et au bout du compte je regrette bien d’y avoir perdu ce temps. Qu’un article soit au moins lisible est un minimum, ou alors je me contente du bulletin paroissial?

Geneviève E.
08.02.09 | 11h15
Ce n’est pas dans les jupes d’une mère que peuvent grandir et devenir des hommes, les garçons ! Ils devraient donc être systèmatiquement gardés par leur père qui n’aurait pas alors à les enlever ! Toute mon admiration donc à ce père qui en est un, dans un monde où règne Big Mother…

Philippe B.
08.02.09 | 11h03
Les enfants sont grands maintenant, l’aîné doit être majeur. Il est compréhensible qu’ils veuillent faire sortir leur père de prison. Mettre cet homme en prison semble d’ailleurs disproportionné. Ses enfants n’ont pas subi de violence, n’ont pas été enfermés et il les a instruits. Ils doivent être en mesure de savoir avec qui ils veulent vivre. On peut comprendre la douleur de la mère. Mais on sait que nos enfants ne sont pas notre propriété et qu’ils ont le droit de vivre leur vie.

Pauline G.
08.02.09 | 10h58
Je trouve cette mère admirable de rester calme devant la violence de cet homme. Il a dupé ses fils en leur faisant croire qu’il était le dispensateur de la loi. Et ceux-ci sont encore sous le coup de cette fausse loi. Heureusement qu’on a une société qui peut arrêter qqun et lui dire : « ce n’est pas toi tout seul qui fait la loi. » J’espère que ces jeunes hommes le comprendront et ne feront pas leurs caïds comme ce père sectaire.

Joël P.
08.02.09 | 10h48
En dehors du fait qu’il faudrait, effectivement, investir dans une équipe de relecture des articles AVANT la publication, cette histoire me laisse perplexe. Je trouve cette femme admirable dans le sens où elle évite de s’acharner sur un homme par respect pour ses enfants. Cet homme a certes fait une gigantesque erreur et devrait être sanctionné. Cependant, les enfants doivent-ils l’être aussi en leur soustrayant leur père qu’ils aiment ? Dans ces situations, j’admire aussi les hommes de loi…

LAURE B.
08.02.09 | 10h22
La société donne toujours raison à la mère, même lorsqu’elle s’éloigne pour « faciliter » les relations des garçons avec leur père ! j’aurais aimé savoir ce qu’en pense cet homme. Ne lui jetons pas la pierre trop vite. En France, même une mère alcoolique, dépressive, immature voire débile aura la garde des enfants par défaut. Le père, lui doit toujours faire la preuve de sa compètence. Quant à la peur du gendarme, aujourd’hui, M. Toulemonde à tendance à vouloir changer de trottoir en les croisant

Philippe B.
08.02.09 | 07h23
Les sempiternels critiques des fautes d’orthographe ou autres effets de style ne devraient-ils pas fonder leur propre journal ? 6€ par mois, ce n’est pas bien cher payé quand on voit qu’un abonnement à Mediapart est 1,5 fois plus cher et qu’au Monde on peut télécharger toutes les éditions en PDF… L’erreur de date est bien plus regrettable.

BG
08.02.09 | 01h27
Pas du tout orientées, ces réactions qui font du père une malheureuse victime n’ayant d’autre choix que de kidnapper ses enfants face à une femme qui en a eu assez de sa paranoïa face au monde moderne (sauf quand il s’agissait de toucher l’ASS, visiblement) et de ses dogmes sectaires ;-) Hervé : la famille se déplaçait beaucoup, rien n’empêchait le « père » de se rapprocher. Et soustraire ses fils à son ex pendant 11 ans me paraît assez disproportionné.

Marie
07.02.09 | 21h07
Intéressant par le côté extraordinaire. Il serait intéressant que Le Monde fasse un article sur tous les pères séparés ayant des enfants victimes des départs intempestifs de la maman. J’ai toute une série de témoignages à ce sujet. Il est vrai que ces enlèvements sont banalisés. Donc pas extraordinaires.

Herve J.
07.02.09 | 19h29
Ils vivent en Normandie , elle rompt et part s’installer dans le Var à plus de 1000 km . Elle facilitait le maintien des relations entre le père et les enfants .Bravo! Mais pour cela ,elle,elle ne risque pas la prison . Je ne blâme pas le père …

ETIENNE B.
07.02.09 | 19h17
Article nul : le seul point de vue de la mère, une morale débile à la fin et un texte bourré de fautes d’orthographes et de fautes d’expression et de sens. Pour un journal en ligne comme lemonde.fr, ça fait un peu pitié à 6€ par mois…

stéphanie N.
07.02.09 | 19h14
C’est pas très sérieux de publier un article avec des erreurs de date!! Les enfants ont été enlevés en 1997 ou en 2007?

Bénédicte G.
07.02.09 | 18h32
Cette famille fonctionnait visiblement comme une secte. Il est arrivé à cette femme ce qui arrivent aux malheureux lorsqu’ils quittent la secte…

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jean s.
07.02.09 | 18h29
notre société « est régie » et non « est régit »……..

Yves C.
07.02.09 | 17h28
La gendarmerie n’a quand même pas dû beaucoup les chercher

JEAN BAPTISTE B.
07.02.09 | 16h32
Onze ans de cavale? Chapeau! Comme quoi on peut encore échapper au fichage génétique et à gooogle earth, et plus difficilement aux voisins zélés. Quant à la grammaire, tout comme la société, elle est aussi régiE par des lois.

C’est l’enfant qui paiera le prix fort d’un rapt parental

Par Aurélia Mestre

Psychanalyste, formatrice des équipes éducatives au sein de L’Education Nationale, et formatrice des équipes spécialisée dans les troubles de la petite enfance dans le Val de Marne.
Spécialiste de la relation parents-enfants et des troubles de la fonction symbolique chez les enfants et les adolescents.

(Source : http://france-japon.net/2009/01/30/c%E2%80%99est-l%E2%80%99enfant-qui-paiera-le-prix-fort-d%E2%80%99un-rapt-parental/
Publié le 30 janvier 2009)

Comme l’écrit si bien Jacques Colleau, c’est effectivement l’enfant qui paiera le prix d’un rapt parental, et le prix fort.
Certaines personnes relayées par la législation de leur pays, pensent peut-être que ce n’est pas si important pour un enfant de ne pas être élevé par ses deux parents, n’y a-t-il pas en effet beaucoup de mères célibataires ou de parents abandonnés par leur conjoint ? Est-ce pour cela que leur enfant ne s’est pas bien développé ?
“Si l’enfant a des parents de cultures différentes, ne risque-t-il pas d’être perturbé d’aller d’un pays à l’autre pour ne plus savoir lequel choisir au final? “.
A ces réflexions, d’une certaine façon pertinentes, nous répondrons d’abord que tout enfant a eu besoin de cellules mâles et femelles pour se développer dans le ventre maternel, que ce soit par procréation naturelle ou par procréation médicalement assistée. Nous ne savons pas faire autrement.
Remarquons portant que les mères qui ont recours aux techniques médicales pour avoir un enfant, que ce soit, avec ou sans donneur, ont des idées particulières dans leur tête à propos de ce géniteur, même s’il est inconnu. Certaines femmes ont même cherché des pères « parfaits », afin de donner naissance à des enfants qu’elles pensaient pouvoir être supérieurement intelligents.
Dans ce cas, l’enfant est le produit de « fantasmes » maternels et devra faire avec. Grandir avec cette histoire-là, qui est une sorte de roman familial qui l’aidera à se construire et à grandir, puisqu’elle sera forcément positive. (ceci ne veut évidemment pas dire que ces enfants adultes seront exempts de troubles)
De même, lorsqu’une femme perdra son mari à la suite d’un accident, d’une maladie, ou d’une guerre, elle devra faire face à cet évènement tragique. L’enfant pourra dans des moments douloureux se raccrocher à ce père mort parce que sa mère lui en aura parlé. Le père ne sera donc pas absent de la mémoire familiale, même s’il n’en n’a plus la mémoire directe. De même, la famille paternelle de l’enfant pourra aider celui-ci à pallier cette absence .
Un enfant vit toujours difficilement la mort de son parent, cet évènement pouvant créer un vide jamais comblé, mais il peut se construire en intégrant cet élément dans son histoire pour bien la vivre.
Nous retiendrons qu’il faudra, pour qu’un enfant se construise correctement, que des personnes s’occupent de lui et satisfassent ses besoins, mais surtout qu’on lui parle des absents de façon positive, car c’est ce qui lui permettra de se repérer dans le temps, de se sentir enfant de parents qui se sont aimés et dont il est le prolongement.
Qu’en est–il par contre des enfants raptés par l’un des parents, de ceux issus de cultures différentes, quand le pays dans lequel ils se trouvent ne reconnaît pas le droit du second parent ?

Les parents qui ont kidnappé un enfant à la suite de la rupture brutale du lien conjugal, ne parlent pas à leurs enfants du parent absent puisqu’ils ont tout fait pour que ce parent n’existe plus, en s’appuyant même quelquefois sur un fond de droit de leur pays. En grandissant, ces enfants surprennent des conversations à leur sujet mais qui s’arrêtent dès qu’ils arrivent. De temps en temps ils peuvent aussi comprendre qu’un lointain « Papa » fait des démarches, mais pour quoi faire ?
Si un enfant ne reçoit pas de messages clairs, il en est réduit à des conjectures. S’il est trop petit pour se souvenir de son parent absent, il peut imaginer des choses terrifiantes au sujet de celui-ci, comme tout enfant abandonné. Il peut aussi créer un dialogue intérieur où cet homme (ou cette femme) doit être bien abject pour avoir fait « une chose pareille », surtout si personne ne lui en parle. Il peut aussi se dire : « si tel n’était pas le cas, ma famille qui m’aime m’aurait parlé de lui. » Dès lors, dans l’esprit de l’enfant, ce parent-là n’est donc pas quelqu’un de bien. « Peut – être même, se dit l’enfant, que ce parent absent va venir m’enlever et me soustraire à ceux que j’aime ! »
Devant les mensonges, les choses cachées, secrètes, l’enfant est bien obligé de s’inventer une réalité.
Soit il idéalise alors celle-ci, mais il sait au fond de lui qu’elle est fausse, soit il imagine des choses terribles et se met à craindre pour son existence. Cet enfant tourmenté par ses propres questions demeurées sans réponse, ne peut grandir en paix, constamment angoissé et inquiet et va probablement faire l’impasse sur son histoire puisque personne ne peut la lui révéler.
Il va dès lors grandir avec cette blessure qui fait effet de traumatisme. Au contraire de l’enfant orphelin traumatisé lui aussi par la mort d’un de ses parents qui a un entourage pour prendre en charge sa douleur, et peut lui peut parler de l’évènement, l’enfant victime d’un rapt parental ne peut au contraire élaborer son traumatisme. Incapable d’être bien là où il est, il voit bien pourtant sur sa peau et ses traits physiques qu’il est différent, qu’il est le produit de deux cultures, mais ses repères sont rendus flous et son identité de ce fait aura le plus grand mal à se constituer.
Si l’on me permet ce premier point de comparaison, son cas sera similaire à celui des enfants adoptés et à qui n’aurait pas été dite la vérité sur leur naissance. Dans notre pratique thérapeutique, on les voit souvent à l’adolescence en proie à des comportements délinquants ou entraînés dans des conduites addictives, sans cesse obsédés par les mêmes questions qui les tourmentent parce qu’elles sont sans réponse.
On sait aujourd’hui les terribles dégâts causés à ces enfants par les histoires non dites et aucun parent adoptant aujourd’hui n’aurait l’idée de cacher le fait de l’adoption.
Les adoptants sont généralement bienveillants, le parent rapteur au contraire, non seulement ne dit pas la vérité et fait vivre l’enfant dans le mensonge, mais le fait vivre de surcroît dans la mauvaise foi, au point que l’enfant victime ne distingue plus le vrai du faux, même dans des domaines qui n’ont rien à voir avec son histoire personnelle.
A côté du risque de développer un comportement délinquant, l’enfant croît au prix de torsions identitaires que les spécialistes reconnaissent comme des traits de perversion, ce dernier mot étant utilisé pour définir des comportements déviants, par exemple ceux qui infligent des souffrances à des animaux, accompagné d’un comportement particulier consistant à ne pas se confronter à la réalité.
Parallélisme avec les enfants adoptés privés de vérité, mais parallélisme aussi avec les enfants argentins dont les grands-mères de la Place de Mai à Buenos Aires nous ont parlé. On se souvient en effet de ce fait historique : dans les années 70, des enfants dont les parents, généralement des intellectuels de gauche, avaient été tués par les militaires arrivés au pouvoir, ont été adoptés souvent par ces mêmes militaires, jusqu’au jour où les grands mères ont revendiqué le droit de retrouver ces enfants et qu’ils leur soient restitués, afin que leur histoire ne soit pas falsifiée.
Les psychanalystes ont beaucoup travaillé sur ces cas de traumatismes et on ne peut que souhaiter vivement que soit inscrite dans le droit des enfants la nécessité absolue, en cas de divorce, que l’enfant ne soit plus privé d’un de ses parents, parce qu’il y va de son avenir, de sa construction, de sa vie même.
A une époque où l’on revendique tant de protéger les enfants, « ne pas être privé d’un de ses deux parents » devrait en d’autres termes être un droit reconnu, tout aussi fondamental que celui d’être nourri, éduqué, et de vivre en paix.
Que des pays ne l’aient pas fait est une triste réalité qui ne leur fait pas honneur !

Aurélia Mestre

10 rue des Frères d’Astier de la Vigerie
75013 Paris
0146348647
0660660918

Droits des enfants après une séparation ou un divorce au Japon

Par Jacques Colleau
Responsable International
SOS PAPA
international@sospapa.org

(Source : http://france-japon.net/2009/01/29/droits-des-enfants-apres-une-separation-ou-un-divorce-au-japon/

Publié le 29 janvier 2009)

Défendre les pères à l’international, c’est, faut-il le rappeler, défendre LES ENFANTS, en rétablissant le droit des mineurs binationaux, bafoué plus souvent qu’à l’ordinaire, à leurs DEUX parents.
Et puis, n’en déplaise aux esprits chagrins et autres associations d’amazones, SOS PAPA aide aussi des mamans (eh oui !).
Rendons toutefois à César ce qui lui appartient : les Papas étant statistiquement beaucoup plus fréquemment victimes de privation ou de restriction de contacts avec leurs enfants après séparation de leur couple binational, trop souvent de manière violente, nous sommes sollicités à l’international beaucoup plus par les pères que par les mères, sur des problématiques impliquant une trentaine de pays. Pas encore par les enfants eux-mêmes mais que ceux qui nous lisent sachent que nous sommes aussi à leur écoute!
Les enfants binationaux grandissent alors beaucoup plus rapidement … que la restauration de leurs droits à leurs deux parents après rupture du lien conjugal, en dépit de l’existence de conventions internationales « anti dérapage », « anti kidnapping », « anti aliénation parentale », etc., telles New York, La Haye, Luxembourg et quelques autres.
Parce qu’il y a états signataires et non signataires, exequatur et non exequatur, application et exceptions, réminiscences de nationalisme même, plus souvent qu’à l’ordinaire, et on peut ici rire jaune autant que blanc et noir !
Mais surtout parce que nombre d’adultes ignorent, ou font égoïstement semblant d’ignorer, les conséquences dramatiques de l’instrumentalisation des enfants, de l’aliénation parentale, du syndrome de Stockholm, lors de prise en otage de mineurs ou, pire encore, de kidnappings internationaux ou nationaux brutaux d’enfants, autant de barbaries trop souvent organisées contre l’autre parent, avec quelquefois, faut-il le rappeler, la complicité de certains juges peu sensibles à l’intérêt supérieur de l’enfant, dans des pays propices à de telles dérives qu’il nous sera aisé de pointer un jour du doigt.
On l’aura compris : c’est l’enfant qui, au final, paie l’essentiel de la facture.
Nul n’étant prophète en sa chapelle, je laisserai ici le soin de poursuivre à Aurélia Mestre, remarquable psychanalyste parisienne, Maître de Conférence dans les IUFM, Formatrice des équipes s’occupant de la petite enfance dans le Val de Marne, connaissant bien la problématique des enlèvements parentaux d’enfants et leurs conséquences lourdes sur la construction de ceux-ci.

Jacques Colleau

Note de l’éditeur : Cet article sera suivi d’un autre de Madame Aurélia Mestre Psychanalyste, formatrice des équipes éducatives au sein de L’Education Nationale, et formatrice des équipes spécialisée dans les troubles de la petite enfance dans le Val de Marne, spécialiste de la relation parents-enfants et des troubles de la fonction symbolique chez les enfants et les adolescents.