Tribune de l’Ambassadeur de France au Japon dans le Japan Times

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Monsieur l’Ambassadeur de France, Philippe FAURE

Article publié à l’occasion du 14 juillet 2009.

Extrait :
“As countries that respect human rights, France and Japan are working hand in hand at the United Nations to watch over their defense in the world at large, and we are originators of many initiatives in this domain. One subject is an exception : the death penalty. Its growing application in Japan these past several years is something we find regrettable. France abolished it in 1981, like its European partners and like most of the grand democracies today, with the notable exception of Japan and the United States. The European Union as a whole considers the death penalty to be a futile sentence, inhuman and contrary to human rights.
France also lends its voice to the appeals calling on Japan to ratify the Hague Convention on international abductions of children. The question of foreign spouses exercising their parental rights and being deprived of visiting rights todays affects more than 168 children born of American, Canadian, British an French parents, and the pain these fathers experience is quite legitimate.”

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Source : http://france-japon.net/2009/07/17/tribune-de-l%E2%80%99ambassadeur-de-france-au-japon-dans-le-japan-times-extrait/

Vous pouvez télécharger l’article complet par ce lien :

http://www.ambafrance-jp.org/article.php3?id_article=3589

Sénateurs et parents manifestent à Paris devant l’Ambassade du Japon

Source : http://afe-asie-nord.org/?p=711


Le lundi 29 juin 2009, Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage et Richard Yung, sénateurs représentant les Français établis hors de France, ont participé, toutes tendances politiques confondues, à une manifestation organisée devant l’ambassade du Japon par les associations SOS Papa et SOS Parents Japan, pour soutenir le combat des parents français privés de leurs enfants suite à un divorce avec un ressortissant japonais.

Au Japon, ce sont près de 166.000 enfants japonais, dont 10,000 binationaux, qui vivent des situations dramatiques, car privés de l’un de leurs parents jusqu’à leur majorité. Le droit japonais ne reconnaît presque jamais le droit du deuxième parent à voir son enfant en cas de séparation et, lorsqu’il est autorisé, le droit de visite n’est pas respecté si le parent qui a hérité de l’autorité s’y oppose.

Ce sont presque toujours les pères qui sont privés de leurs enfants, l’autorité parentale étant quasi-systématiquement confiée à la mère. Suite à un divorce, les enfants franco-japonais de mère japonaise sont ainsi privés de toute leur famille française, de leur second pays et de leur seconde culture. Il en résulte des effets psychologiques néfastes sur les enfants nés de couples franco-japonais.

Le Japon enfreint en toute impunité et dans une indifférence presque générale le droit international. Il bafoue la Convention des Nations Unies de 1989 sur les droits de l’enfant.

Dans leur communiqué de presse qui a suivi la manifestation, les Sénateurs Claudine Lepage et Richard Yung ont souligné qu’ls soutenaient l’action de l’association SOS Papa, qui se bat depuis plusieurs années pour que le droit des pères soit reconnu lors des séparations, et ont appellé le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfant. Ils encouragent également les autorités nippones à reconnaître le principe du partage de l’autorité parentale après une séparation.

À l’issue de la manifestation, une délégation composée de membres de SOS Papa et des parlementaires présents a été reçue à l’ambassade du Japon par M. Juichi Takahara, ministre conseiller.

L’ambassade du Japon ne s’est pas limitée cette fois-ci de répéter la réponse nipponne officielle au sujet des diffèrences culturelles ou du non-interventionnisme étatique dans le domaine de la famille, puisqu’elle a aussi annoncée que le Japon examinait une proposition par la France de mise en place d’une structure bilatérale de médiation qui serait chargée de résoudre au cas par cas les dossiers des enfants franco-japonais privés de leur père.

Dans leur communiqué, les Sénateurs Richard Yung et Claudine Lepage ont indiqué espèrer que ce premier pas permettra de réunir les pères français et leurs enfants, et ce dans les délais les plus brefs, et que les relations franco-japonaises auxquelles ils sont fortement attachés en seront ainsi renforcées.

Mes remerciements aux Sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage et Richard Yung pour leur solidarité active ce 29 juin 2009, ainsi que tout au long de l’année.

Thierry Consigny

Conseiller de l’Assemblée des Français de l’Etranger

Manifestation de SOS PAPA devant l’ambassade du Japon à Paris

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

de Sénateurs des Français du monde
http://www.senateursdesfrancaisdumonde.net/senateurs/francais-a-l-etranger/1177/manifestation-de-sos-papa-devant-l-ambassade-du-japon.html

Le lundi 29 juin 2009, Richard YUNG et Claudine LEPAGE, sénateurs représentant les Français établis hors de France, ont participé à une manifestation organisée devant l’ambassade du Japon par l’association SOS PAPA pour soutenir le combat des parents français privés de leurs enfants suite à un divorce d’avec un ressortissant japonais.

Au Japon, près de 166.000 enfants, japonais ou binationaux*, vivent des situations dramatiques car ils sont privés de l’un de leurs parents jusqu’à leur majorité. Le droit japonais ne reconnaît presque jamais le droit du deuxième parent à voir son enfant en cas de séparation et, lorsqu’il est autorisé, le droit de visite n’est pas respecté si le parent qui a hérité de l’autorité s’y oppose. Ce sont presque toujours les pères qui sont privés de leurs enfants, l’autorité parentale étant quasi-systématiquement confiée à la mère. Suite à un divorce, les enfants franco-japonais de mère japonaise sont ainsi privés de toute leur famille française, de leur second pays et de leur seconde culture. Il en résulte des effets psychologiques néfastes sur les enfants nés de couples franco-japonais.

Le Japon enfreint en toute impunité et dans une indifférence presque générale le droit international. Il bafoue la Convention des Nations Unies de 1989 sur les droits de l’enfant.

Soutenant l’action de l’association SOS PAPA, qui se bat depuis plusieurs années pour que le droit des pères soit reconnu lors des séparations, Richard YUNG et Claudine LEPAGE appellent le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfant. Ils encouragent également les autorités nippones à reconnaître le principe du partage de l’autorité parentale après une séparation.

À l’issue de la manifestation, une délégation composée de membres de SOS PAPA et des parlementaires présents a été reçue à l’ambassade du Japon par M. Juichi TAKAHARA, ministre conseiller. Ce dernier a indiqué qu’un accord de principe avait été trouvé pour la mise en place d’une structure bilatérale de médiation qui serait chargée de résoudre au cas par cas les dossiers des enfants franco-japonais privés de leur père.

Richard YUNG et Claudine LEPAGE espèrent que ce premier pas permettra de réunir les pères français et leurs enfants, et ce dans les délais les plus brefs. Les relations franco-japonaises auxquelles ils sont fortement attachés en seront ainsi renforcées.

Palais du Luxembourg – 75291 PARIS Cedex 06
http://www.senateursdesfrancaisdumonde.net/

* 10.000 enfant binationaux privés d’un de leur deux parents au Japon.

Voir aussi sur ce sujet : http://afe-asie-nord.org/?p=711