Nous publions, avec son autorisation, la réponse de Son Excellence Monsieur Philippe FAURE, Ambassadeur de France au Japon, adressée le 16 juin 2009 au président de SOS PARENTS JAPAN. Cette réponse fait suite à la lettre ouverte adressée le 15 juin par notre association à Monsieur Philippe MARTIN, Consul de France à Tokyo (voir lien ci-dessous).
http://sos-parents-japan.org/2009/06/17/lettre-ouverte-de-sos-parents-japan-a-monsieur-philippe-martin-consul-de-france-a-tokyo/
Monsieur le Président,
J’ai lu très attentivement la lettre que vous avez adressée à M. Philippe Martin, notre consul à Tokyo, actuellement en vacances.
Je souscris totalement à votre proposition d’organiser régulièrement des réunions de coordination entre les équipes consulaires et diplomatiques, d’une part, et les associations et parents d’autre part. J’ai demandé à mes services, et à ceux du Consulat général à Osaka, de reprendre rapidement contact avec vous afin de déterminer la date d’une première rencontre dans le courant de l’été. De telles réunions nous permettront ainsi de nous tenir mutuellement informés sur l’évolution des dossiers et les actions entreprises par chacun.
Je saisis cette occasion pour vous assurer de mon implication personnelle sur ce sujet, et de la mobilisation de mes équipes pour faire avancer ces dossiers aussi dramatiques que délicats, afin que les droits familiaux les plus fondamentaux puissent être respectés.
Au niveau politique, nous tirons parti de toutes les occasions possibles pour évoquer cette situation inacceptable avec nos interlocuteurs japonais: la semaine dernière encore, je m’en suis longuement entretenu avec le nouvel ambassadeur du Japon à Paris, M. Saïto, qui m’a paru particulièrement sensible à cette question et un des conseillers diplomatiques du Président de la République, actuellement en visite à Tokyo, évoquera ce sujet lors de ses entretiens qui commencent aujourd’hui.
L’Ambassade, ainsi que M. Abassi, démarchent régulièrement le Gaimushô au sujet de la ratification par le Japon de la convention de La Haye, et nous lui avons soumis l’idée d’une commission mixte et paritaire franco-japonaise qui examinerait à intervalle régulier la situation des familles concernées. Je constate aujourd’hui une ouverture de la part du Ministère japonais, et nous avons bon espoir que cette commission puisse être mise en place très prochainement. Enfin, nous avons organisé ces dernières semaines des opérations de communication en lien avec les Ambassades des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, qui ont connu un bon retentissement dans la presse japonaise.
Soyez assuré de ma détermination à continuer dans cette voie, afin de trouver une solution durable et acceptée par tous, et mettre enfin un terme aux souffrances intolérabes vécues par les pères et leurs enfants.
Bien à vous,
Philippe Faure
—-
NDLR de SOS Parents Japan : Contact a bien été pris par le Consulat de Tokyo, et une première réunion, en présence de l’Ambassadeur, devrait avoir lieu vers la mi-juillet à l’Ambassade, réunissant les consuls de France au Japon et leurs collaborateurs d’une part, les parents français et les associations SOS Parents Japan et SOS Papa d’autre part.
A suivre…