Un article qui suscite beaucoup de réactions indignées, car jugé, par de nombreux lecteurs, partial et plutôt mal écrit par la journaliste Patricia Jolly. Les faits présentés semblent très incomplets et orientés, si l’on en juge par cette réaction de :
Ces faits restent a vérifier.
Onze ans que Catherine Martin consacrait chaque minute de son temps libre et ses moindres deniers à la recherche de Shahi’yena et Okwari, ses fils de 7 et 6 ans ! Elle les a retrouvés il y a une semaine sous une identité d’emprunt : Théo et Manu. Ils avaient été enlevés en décembre 1997 par Xavier Fortin, son ex-compagnon, à la faveur d’un droit de visite pendant les vacances de Noël.Un voisin de leur village d’adoption, Massat (Ariège), où ils étaient installés comme éleveurs-cultivateurs avec leur père dans une grange reculée, a fait le rapprochement entre leurs visages d’adolescents et celui de photos figurant sur une affiche d’enfants disparus. Mais renouer après une si longue séparation ne s’improvise pas.
Si ces beaux et débrouillards jeunes hommes âgés de 18 et 17 ans appellent bien Mme Martin « maman » et se réjouissent de leurs retrouvailles, ils n’ont qu’une idée en tête : faire sortir de la maison d’arrêt de Draguignan leur père, qui sera jugé le 17 mars.
Pour parvenir à le sauver, les deux garçons qui s’ingéniaient à se fondre dans le paysage clament – comme une leçon trop bien apprise – que leur clandestinité était « assumée », « choisie ». « Nous avons bénéficié d’une éducation exemplaire et exceptionnelle, et on ne sera jamais assez reconnaissant envers notre père », ont-ils déclaré vendredi 6 février à La Dépêche du Midi, racontant l’enseignement dispensé à domicile par leur géniteur titulaire d’une maîtrise de sciences naturelles.
Mais quel autre choix a-t-on vraiment à l’âge tendre de 6 et 7 ans que de suivre un père, si marginal soit-il, lorsqu’il est aimant et profondément convaincu de vous soustraire « dans votre intérêt » à l’influence « néfaste » de votre mère ?
« Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme, décrypte Catherine Martin pour expliquer leur ambivalence d’aujourd’hui. Fortin leur avait expliqué que si on l’arrêtait, ils seraient placés par la DDASS dans des foyers. » Repérés dans l’Hérault en août 1998, ils ont d’ailleurs fui dans les bois de toute la force de leurs petites jambes pour échapper à la maréchaussée.
Selon Mme Martin, ses enfants étaient « programmés depuis longtemps » sur la conduite à tenir en cas d’arrestation de leur père et ils s’y conforment instinctivement aujourd’hui. « Leur monde a été construit sur des mensonges, les excuse-t-elle. Pendant onze ans, ils ont été séquestrés… » Bien que ses fils n’aient jamais subi la moindre maltraitance ni vécu reclus, elle emploie le terme à dessein pour signifier l’enfermement mental imposé par leur père. « Il se présentait comme veuf, les enfants devaient donc prétendre que j’étais morte », raconte-t-elle.
Morte, Catherine Martin l’est devenue aux yeux de Fortin lorsqu’elle a décidé au milieu des années 1990 de rompre avec son existence nomade et alternative d’instituteur itinérant montrant des animaux dans les écoles en Normandie. Avec trois enfants – elle avait, d’une première union un fils, Nicolas, aujourd’hui âgé de 24 ans, que Fortin avait reconnu -, Catherine était lasse de vivre sans eau ni d’électricité. Dogmatique, Fortin s’est entêté. Pas question de laisser sa compagne travailler à l’extérieur, de scolariser les enfants ou de vivre dans une maison… Catherine s’est alors installée dans le Var auprès de ses parents avec les enfants dont elle avait la garde : une rupture vécue par Fortin comme une véritable trahison idéologique.
Quand il a enlevé Shahi’yena et Okwari en décembre 1997, il n’en était pas à son coup d’essai. En février 1997, Catherine Martin avait dû aller récupérer ses trois fils en Normandie avec le concours des gendarmes dans une communauté de gens du voyage. « A Noël, Nicolas n’y est pas allé, explique Catherine, il avait douze ans et Fortin ne pouvait plus le mettre dans sa poche aussi facilement que les petits. »
La cavale de onze années a été favorisée par la complicité du père de Xavier Fortin qui réglait ses impôts et effectuait des retraits d’argent sur un compte bancaire sur lequel il recevait l’allocation de solidarité spécifique. Une sexagénaire, présidente d’une association, qui fut une relation du couple Martin-Fortin a également servi d’intermédiaire à Fortin comme « boite aux lettres ». Poursuivie par Mme Martin, cette sympathisante de Fortin a écopé en 2005 de douze mois de prison avec sursis. Absent du tribunal, Fortin avait été condamné par défaut à deux ans d’emprisonnement dans la même procédure.
L’arrestation de leur père a-t-elle fait prendre conscience à Shahi’yena et Okwari que la société est régie par des lois ? « Eux seuls pourraient répondre », dit prudemment leur mère.
Patricia Jolly
Article paru dans l’édition du 08.02.09.
COMMENTAIRES DES ABONNES du Monde (au 9 février 09) : 53
Lecteur X
09.02.09 | 14h52
Quel est le but d’écrire un article sur ce fait divers, surtout avec comme seul témoignage celui de la mère ? Si les médias souhaitent transformer les lecteurs en jury populaire, il serait au minimum souhaitable de leur fournir tous les éléments exposés lors d’un procès… Là j’ai l’impression de lire le réquisitoire du procureur.
Joël P.
09.02.09 | 11h11
Je veux bien admettre (et encore, dans une certaine mesure) votre remarque pour un élève de CM2 ; quant à un journaliste du Monde, lu mondialement, reconnu comme LE journal de référence français, on peut peut-être, a minima, obtenir de lui qu’il sache utiliser un correcteur orthographique informatique (et pourquoi pas, même, soyons fous, un dictionnaire papier !)…
Dhuoda41
09.02.09 | 10h54
Il faudra du temps pour que ces garçons se rendent compte que leur mère n’a jamais reçu les lettres qu’ils lui avaient écrites (comme le rapporte La Depeche) car le père ne les a jamais envoyées, et que, tout en étant sans doute dévoué et gentil par ailleurs, il les manipulait. Si le cadre de cette affaire peut sembler exceptionnel, ce type de manipulation ne l’est pas.
nicole l.
09.02.09 | 09h05
Catherine, Je crois que qualifier ce père-là de père qui « a voulu prendre ses responsabilités parentales » est raide. Prendre « ses responsabilités » de cette façon est-il acceptable, quels que soient les reproches que certains font à la mère et sur je ne sais quelle base… ? Ses enfants, suite à son initiative « parentale », se trouvent en bien mauvaise position pour entamer une vie d’adulte.
Carine
09.02.09 | 08h38
« un père a voulu prendre ses responsabilités parentales » ce monsieur avait une drole de conception des responsabilités parentales, en refusant que ses enfants aillent a l’école et que son épouse travaille pour pouvoir leur offrir une vie décente. Sans compter qu’il souffre visiblement de problèmes psychiatriques.rppl
09.02.09 | 00h08
Merci Catherine pour ce post. Je l’ai mis sur mon blog « autopsie d’une famille ». Les juges et les experts m’ont sali de la pire façon pendant trente pages, de haine, de mensonges, de bêtises. Ils m’ont tout reproché à la fois, des choses incompatibles d’être d’une faiblesse totale et d’une force totale. J’appelle à un féminisme partagé. Bravo à ce père. Merci à vous
dominique d.
08.02.09 | 23h58
sauf en cas de violences, aucun des deux ne devrait empêcher l’autre de voir et de partager du temps avec ses enfants. Si les enfants de couples divorcés voient peu leurs pères en général, ce n’est pas toujours parce que la mère les en empêche; beaucoup ont du mal à maintenir les liens ou à inventer ce qu’ils ne faisaient pas avant. Les pères très investis avant séparation perdent rarement leurs relations et leurs droits.
Catherine
08.02.09 | 22h33
Dommage que Le Monde s’enflamme sur cette affaire ou, pour une fois, un père a voulu prendre ses responsabilités parentales que lui déniait l’autre parent en s’opposant aux quelques droits du parent secondarisé. Cette affaire n’est pas banale, c’est vrai. Cette affaire montre l’importance que revêt la résidence alternée si rarement appliquée par les juges aux affaires familiales, appuyés par des groupes dits « féministes » qui pour ces derniers ne font que prôner le retour de la femme au foyer.
rppl
08.02.09 | 22h00
Allez lire autopsie d’une famille sur ce site. Pour mettre deux des enfants chez la mère qui ne les avait jamais regardé, ils ont inventé que ma mère était dépressive, que je voulais faire le père et la mère et qu’il fallait restituer cette mère dans son rôle de mère. Les enfants ont hurlé qu’ils voulaient habiter chez le père. Le « juge » qui avait sollicité leur avis a déclaré que cet avis n’avait pas d’intérêt pour décider. ILs ont reproché au père d’être toujours malade… Rien ne les a rebuté
odile m.
08.02.09 | 21h46
oui, et c’est bien la moindre des choses, quand on pense que.
Réponse à Vincent C.
08.02.09 | 20h59
Vous demandez à quand la parité? Peut être quand les pères seront effectivement 50% à réclamer la garde de leurs enfants. Ce qui est loin d’être le cas…
Véronique A.
08.02.09 | 18h14
Au sujet de l’orthographe : c’est une triste réalité, rares sont ceux qui écrivent encore le français, y compris chez les journalistes. Les profs n’ont plus envie de se colleter avec cet apprentissage ardu. Pourtant quel plaisir de lire un texte bien fait et bien orthographié !
Véronique A.
08.02.09 | 18h10
Les réactions en faveur du père font peur : des idéologues sont capables de défendre une vie de parasite (avec l’ASS)et les difficultés que ce choix va faire peser sur ces enfants. A Laure B. : la société ne donne pas toujours raison à la mère même parfaitement équilibrée et socialement insérée : il suffit que le père larmoye et se pose en victime pour obtenir une garde alternée dangereuse pour l’enfant pour peu que le juge soit perméable à cette mode.
nicole l.
08.02.09 | 17h59
Priver des enfants de leur mère et leur faire dire qu’elle est morte est criminel. Après, les faits sont compliqués… ces garçons aiment leur père, qui était désemparé, comme leur mère, mais ce grand-père complice en diable, cette vie aux frais de la société avec des allocs… que de malheurs et de petites perversions que d’aucuns semblent trouver excusables, parce que le droit dictatorial des mères aurait engendré la dictature paternelle qui aura de graves conséquences. Ah… bon.
thc
08.02.09 | 17h34
Mais quel article honteux! Il ne fait que montrer ce père comme un monstre, ses enfants comme des idiots dont l’amour pour leur père ne serai que de l’endoctrinement! Un tel parti pris est indigne d’un journal qui se prétend de qualité! Et on s’étonne que les gratuits prennent du terrain…
christian s.
08.02.09 | 16h55
Enlever ses enfants à son père ou à sa mère est inhumain. Et pourtant on ne s’indigne pas assez des enfants tués sous les bombes en Yougoslavie, à Gaza, en Israël en Irak ou au Pakistan ou des enfants tués par la maladie (sida faute d ‘usage du préservatif-merci le vatican -)ou par la malnutrition ou l ‘absence du médicament ou du vaccin salvateur. On progresse , mais il faut mettre les bouchées doubles. chrismex
loup solitaire
08.02.09 | 16h14
Problème d’information : certains journaux (sérieux) ont écrit que c’est le père qui avait obtenu la garde des enfantsbdans un premier temps. Pourriez-vous confirmer ce « détail » qui expliquerait en partie cette fuite lorsqu’il aurait « du » récupérer ces enfants. La réalité est souvent moins simple et moins « moralisante » que ce que semble dire cet article et ses commentaires. n’est-il pas trop facile de juger sans avoir les éléments en main?
Dominique P.
08.02.09 | 16h11
Pourquoi un père doit il soustraire ses enfants, pe à tous contacts avec la mère quand ils ne sont plus d’accrod pour vivre ensemble? Même étant marginal, il y a quelque chose qui s’appelle la garde conjointe et l’intérêt des enfants est là. On oublie trop souvent que les enfants ont le droit de connaître leurs deux parents, en tout premier lieu. Là, se développe une névrose que le père aurait pu éviter. Et qui va la subire? Ces deux garcons. Malgré un père aimant et une mère admirablement calme
SERGE M.
08.02.09 | 15h54
Parce que ça va aider les deux enfants à retablir les liens avec leur mère, ce genre d’article et d’interview racoleuse ? Quand les journalistes arriveront-ils à ne plus mélanger voyeurisme et information ? Quelle est leur déontologie ? Vivement que les Etats Généraux pondent au moins une chose utile !!!
Vincent c.
08.02.09 | 15h48
Scandale un père qui veut garder ses enfants alors que la « justice » donne par principe la garde à la mère. L’homme a fait la seule possible pour avoir ses enfants, chapeau!! Quand on parle de parité, à quand la parité que la garde des enfants soient donnée à 50% au pères??????
Renard agile
08.02.09 | 15h42
J’ai lu l’article de Libé sur les mêmes faits. Celui du Monde oublie les faits les plus essentiels : la Justice avait attribué la garde au père! Une année, la mère ne les a pas rendus au père après une période chez elle. Puis le Juge a malgré cela changé d’avis et a attribué la garde à la mère. Le père ne l’a pas supporté, perdant toute confiance dans la société, c’est là qu’il les a soustraits. La journaliste est donc passée à côté de l’essentiel.
Christophe G.
08.02.09 | 15h33
Un journalisme objectif aurait présenté la version du père…
Véronique V.
08.02.09 | 14h45
J’aimerai des éckaircissements sur ces prénoms extra-ordinaires (cad peu communs). A quelles croyances ou modèles spirituels correspondaient-ils. Bref il y aurait plus à dire avec des journalistes réalisant une véritable enquête. Pourquoi pas un interview de Mr Fortin père? Il n’est pas en prison…
christiane s.
08.02.09 | 14h33
La socété régie par des lois ? Et alors? Des lois trop souvent éloignées des sentiments et qui ignorent les enfants. Alors ne jugeont pas,donnons du temps au temps pour que cette famille retrouve un peu de sérènité.
GÉRARD B.
08.02.09 | 14h32
C’est du «fait divers». Cela représente 0,00000003 cas comportemental des français. On a plus de chance de gagner au loto que de voir cette situation se reproduire. C’est du scoop pour midinettes. Vous avez sorti le scrabble, les affaires de logique, etc.. soit disant pour manque de place. Je vous suggère d’enlever également ce type d’articles.
G.O.
08.02.09 | 13h59
La place du père n’est-elle pas en hôpital psychiatrique plutôt qu’en prison? Le mal qu’il a fait dans l' »innocence » de sa folie, à cette mère et ces deux enfants est irrémédiable, une peine de prison ne le compensera pas et en plus, les deux jeunes gens conditionnés dès leur naissance sont bien les dernières personnes à pouvoir comprendre qu’ils en sont les victimes…Quel gâchis! Il reste à espérer pour ces jeunes sur la faculté de résilience chère à Cyrulnik et l’amour sans fin de cette mère.
Alain G.
08.02.09 | 13h56
Je suis toujours étonné des avis péremptoires et définitifs qu’ils soient dans un sens ou un autre ( Pauline G. Hervé J). Je frémis de vous connaitre dans la vraie vie de pouvoir ainsi juger d’une affaire sur 20 ans en trois phrases. J’attends des articles de fonds (comme pour N Kampusch) quand l’affaire se sera tassée médiatiquement parlant. Eventuellement j’aurais alors un avis … ps : ceci dit, l’article du Monde est indigne de son label
JEAN PIERRE J.
08.02.09 | 13h46
Et si on leur f..un peu la paix, à tous ces gens.Si les deux adultes se rappellent un peu du moment où ils ont conçu ces deux gamins, çà devrait pouvoir s’arranger un peu, sinon s’oublier.Que d’écritures qui recherchent l’assentiment du lecteur, depuis l’article de la Dêpêche, journal d’habitude moins ouvert aux écologistes barbus et asociaux, jusqu’à cet article plus favorable à la maman, certes. Pour moi,je n’ai rien à dire. Qu’ils vivent tous heureux maintenant,je leur souhaite vraiment.
Isabelle J.
08.02.09 | 12h54
ok, ce que nous explique LAURE B, Marie et Herve J, c’est qu’il est tout à fait justifé d’enlever PENDANT 11 ANS 2 enfants à leur mère sous prétexte que celle-ci a voulu un moment donné leur offrir un cadre plus stable? C’est le talion amélioré : oeil pour oeil, oreilles, bras, jambes, coeur. Cet homme a refusé de voir sa famille faire d’autres choix de vie et échapper à son pouvoir. La façon dont il a véçu avec ses fils (qui ont reçu une éducation top…) relève plus de la secte que de l’amour.
Nicole G.
08.02.09 | 12h43
Je m’étonne que la gendarmerie n’ait pas été plus perspicace car cette cavale de 11 ans était bien organisée avec des complicités manifestes. Le père semble-il, était un « original » marginalisé par sa vision de la vie,restait un père pour ses fils mais inexcusable de les avoir kidnappés pour les élever dans son « dogme ». Reste que maintenant, ces jeunes adultes sont psychologiquement en détresse, il faudra les aider et comprendre que leur père reste la référence tutélaire, dur pour tout le monde.
Thomas.R
08.02.09 | 12h42
Une vie alternative affranchie des lois de la societe tout en acceptant le RMI? Cet instituteur aurait besoin de cours de dignite. Sans societe telle qu’ elle existe et ses lois pas de RMI. Comment un institeur ne peut pas comprendre cela?
Gilles H.
08.02.09 | 12h13
Pauline G, que savez vous réellement de la vie de ces gens, hormis 30 lignes dans un journal ! Pourquoi faudrait-il toujours que le père, dans ce genre d’histoire, soit toujours violent, soit physiquement, soit moralement ? Pourquoi faut-il que la « leçon soit bien apprise », comme si les ados dont il est question ne pensaient pas REELLEMENT ce qu’ils disent ?
franck z.
08.02.09 | 12h08
La violence engendre la violence… Cette femme qui avait commis le délit de non présentation d’enfant et qui cherchait à éloigner ses enfants de leur père a d’une certaine façon provoquée cette réaction répréhensible, il est vrai, d’un homme qui voulait vivre lui aussi avec ses enfants, voilà son crime. Lorsque la société sera plus juste dans les conflits familiaux, les enfants vivront moins ces drames qui ne sont pas au détriment des femmes mais des familles et d’abord le drame des enfants.
pragma
08.02.09 | 12h08
Si pour certains articles portant sur des évènements importants, il est opportun que le monde ouvre un espace pour recueillir les réactions des lecteurs, je pense que pour des faits divers il est malsain de laisser des lecteurs donner des avis sur des affaires dont nous connaissons que des bribes. Que savons-nous du dossier vraiment ? Les enfants et le père qu’ont-ils à dire face à cet article à charge ?
michel v.
08.02.09 | 11h39
Je préfère souvent lire les réactions que l’article lui-même.Elles révèlent notamment le vif désir de toujours prendre partie. Honnêtement, dans cette affaire, j’ai du mal à porter un jugement, faute d’informations.Quant aus fautes d’orthographe, il faut savoir de ne pas trop les voir et aller surtout à l’essentiel.Tout le monde n’a pas eu la chance de naître dans un milieu favorisé, d’être le fameux « héritier » de Bourdieu.
BERENICE E L.
08.02.09 | 11h33
C’est bizarre de faire un article à charge sur une affaire qui est sans doute bien compliquée. Pourquoi ce choix de la part de la journaliste ? A-t-elle la distance suffisante ? En tous les cas, en tant que lecteurs, on ne peut qu’être déçu.
JACQUES M.
08.02.09 | 11h25
La déontologie jounalistique ne suppose t elle pas de croiser les versions ? 3 parties sont en jeu ici : les enfants, d’abord, le père et la mère. On aimerait tous les entendre, dans la complexité de leurs raisonnements respectifs.
Pierre L.
08.02.09 | 11h23
Là j’ai fait comme tout le monde, relu l’article deux fois, certains passages trois, parce qu’entre les changements de prénoms et les erreurs de dates c’était à n’y rien comprendre. Et au bout du compte je regrette bien d’y avoir perdu ce temps. Qu’un article soit au moins lisible est un minimum, ou alors je me contente du bulletin paroissial?
Geneviève E.
08.02.09 | 11h15
Ce n’est pas dans les jupes d’une mère que peuvent grandir et devenir des hommes, les garçons ! Ils devraient donc être systèmatiquement gardés par leur père qui n’aurait pas alors à les enlever ! Toute mon admiration donc à ce père qui en est un, dans un monde où règne Big Mother…
Philippe B.
08.02.09 | 11h03
Les enfants sont grands maintenant, l’aîné doit être majeur. Il est compréhensible qu’ils veuillent faire sortir leur père de prison. Mettre cet homme en prison semble d’ailleurs disproportionné. Ses enfants n’ont pas subi de violence, n’ont pas été enfermés et il les a instruits. Ils doivent être en mesure de savoir avec qui ils veulent vivre. On peut comprendre la douleur de la mère. Mais on sait que nos enfants ne sont pas notre propriété et qu’ils ont le droit de vivre leur vie.
Pauline G.
08.02.09 | 10h58
Je trouve cette mère admirable de rester calme devant la violence de cet homme. Il a dupé ses fils en leur faisant croire qu’il était le dispensateur de la loi. Et ceux-ci sont encore sous le coup de cette fausse loi. Heureusement qu’on a une société qui peut arrêter qqun et lui dire : « ce n’est pas toi tout seul qui fait la loi. » J’espère que ces jeunes hommes le comprendront et ne feront pas leurs caïds comme ce père sectaire.
Joël P.
08.02.09 | 10h48
En dehors du fait qu’il faudrait, effectivement, investir dans une équipe de relecture des articles AVANT la publication, cette histoire me laisse perplexe. Je trouve cette femme admirable dans le sens où elle évite de s’acharner sur un homme par respect pour ses enfants. Cet homme a certes fait une gigantesque erreur et devrait être sanctionné. Cependant, les enfants doivent-ils l’être aussi en leur soustrayant leur père qu’ils aiment ? Dans ces situations, j’admire aussi les hommes de loi…
LAURE B.
08.02.09 | 10h22
La société donne toujours raison à la mère, même lorsqu’elle s’éloigne pour « faciliter » les relations des garçons avec leur père ! j’aurais aimé savoir ce qu’en pense cet homme. Ne lui jetons pas la pierre trop vite. En France, même une mère alcoolique, dépressive, immature voire débile aura la garde des enfants par défaut. Le père, lui doit toujours faire la preuve de sa compètence. Quant à la peur du gendarme, aujourd’hui, M. Toulemonde à tendance à vouloir changer de trottoir en les croisant
Philippe B.
08.02.09 | 07h23
Les sempiternels critiques des fautes d’orthographe ou autres effets de style ne devraient-ils pas fonder leur propre journal ? 6€ par mois, ce n’est pas bien cher payé quand on voit qu’un abonnement à Mediapart est 1,5 fois plus cher et qu’au Monde on peut télécharger toutes les éditions en PDF… L’erreur de date est bien plus regrettable.
BG
08.02.09 | 01h27
Pas du tout orientées, ces réactions qui font du père une malheureuse victime n’ayant d’autre choix que de kidnapper ses enfants face à une femme qui en a eu assez de sa paranoïa face au monde moderne (sauf quand il s’agissait de toucher l’ASS, visiblement) et de ses dogmes sectaires Hervé : la famille se déplaçait beaucoup, rien n’empêchait le « père » de se rapprocher. Et soustraire ses fils à son ex pendant 11 ans me paraît assez disproportionné.
Marie
07.02.09 | 21h07
Intéressant par le côté extraordinaire. Il serait intéressant que Le Monde fasse un article sur tous les pères séparés ayant des enfants victimes des départs intempestifs de la maman. J’ai toute une série de témoignages à ce sujet. Il est vrai que ces enlèvements sont banalisés. Donc pas extraordinaires.
Herve J.
07.02.09 | 19h29
Ils vivent en Normandie , elle rompt et part s’installer dans le Var à plus de 1000 km . Elle facilitait le maintien des relations entre le père et les enfants .Bravo! Mais pour cela ,elle,elle ne risque pas la prison . Je ne blâme pas le père …
ETIENNE B.
07.02.09 | 19h17
Article nul : le seul point de vue de la mère, une morale débile à la fin et un texte bourré de fautes d’orthographes et de fautes d’expression et de sens. Pour un journal en ligne comme lemonde.fr, ça fait un peu pitié à 6€ par mois…
stéphanie N.
07.02.09 | 19h14
C’est pas très sérieux de publier un article avec des erreurs de date!! Les enfants ont été enlevés en 1997 ou en 2007?
Bénédicte G.
07.02.09 | 18h32
Cette famille fonctionnait visiblement comme une secte. Il est arrivé à cette femme ce qui arrivent aux malheureux lorsqu’ils quittent la secte…
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jean s.
07.02.09 | 18h29
notre société « est régie » et non « est régit »……..
Yves C.
07.02.09 | 17h28
La gendarmerie n’a quand même pas dû beaucoup les chercher
JEAN BAPTISTE B.
07.02.09 | 16h32
Onze ans de cavale? Chapeau! Comme quoi on peut encore échapper au fichage génétique et à gooogle earth, et plus difficilement aux voisins zélés. Quant à la grammaire, tout comme la société, elle est aussi régiE par des lois.