Traduction rémunérée du français vers le coréen
Publié : 26 sept. 2011 10:13
Bonjour,
Bonjour,
A l'occasion d'un voyage imminent en Corée du Sud, je souhaiterais faire traduire 3 textes courts du français vers le coréen. Evidemment ce travail est rémunéré mais il est à faire très rapidement.
A titre d'information, voici ci-dessous les textes que je souhaiterais faire traduire:
TEXTE 1:
(titre du film) L'ENNEMI
un film de Dejan Zecevic
Un groupe de soldats en proie à d'étranges phénomènes dans la Bosnie de l'immédiat après-guerre. Un film de frissons et de suspense intellectuellement stimulant.
L'histoire se déroule en 1995 dans une zone rurale bosniaque non-identifiée, une semaine après la fin de la guerre. Un groupe de sept soldats délogent les mines qu'ils ont installées pendant le conflit. En attendant leur relève, ils découvrent un homme d'âge moyen en piteux état, enfermé dans une usine abandonnée, et le libèrent. Il dit avoir pour nom Daba, qu’il n'a ni faim ni soif et qu’il vient "du coin". C'est "un des leurs" (c'est-à-dire un Serbe) et il a été enfermé par "l'ennemi".
Quand le tireur d'élite de la troupe disparaît soudainement, plusieurs de ses camarades partent à sa recherche et rencontrent deux soldats ennemis qui essaient de les capturer. Une fusillade éclate et l'un des soldats et blessé tandis que l'autre s'échappe. Seulement, le soldat blessé est bosniaque, et celui qui s'est enfui serbe, ce qui indique que quelque chose ne va pas du tout.
D'autres phénomènes bizarres se produisent ensuite : la relève n'arrive pas, la radio cesse de fonctionner et, très étrangement, les soldats se retrouvent en une nuit cernés par de nouvelles mines, autres que celles qu'ils avaient placées. Les choses se compliquent encore davantage quand une jeune femme les rejoint pour les informer que la maison à moitié détruite par le feu qu'ils occupent temporairement appartient à sa famille. Pendant ce temps, Daba reste assis là, à fumer et converser avec les soldats qui le gardent.
Ces derniers perdent vite les pédales et se tournent les uns contre les autres. Ils se mettent tous à perdre la tête. Dans cette atmosphère fortement oppressante, la tension vient en partie du fait qu'on n'est pas vraiment sûr de ce qu'est Daba. Car dans cette région d'Europe de l'Est, Daba est le nom qu'on donne au plus vieux des démons...
Interview du réalisateur réalisateur Dejan Zecevic:
En général, les films de guerre de genre se déroulent en plein conflit. Pourquoi avez-vous décidé de situer votre récit sept jours après la fin de la guerre ?
L'absurdité de l'acte d'enlever les mines qu'on a soi-même placées me semblait un point de départ intéressant pour le film. Et puis cette situation, avec des personnages qui ont de plus en plus envie de quitter l'endroit où ils se trouvent après la signature du traité de paix, sert bien le récit. Le fait qu'ils doivent y rester plus longtemps que prévu ajoute de la tension et de l'anxiété. Pa ailleurs, l'idée de créer un conflit à partir de rien ne fonctionnerait pas si l'histoire se passait pendant le conflit. En outre, je ne voulais pas faire un film de guerre au sens littéral.
Les personnages s'effondrent l'un après l'autre. Comment avez-vous décidé dans quel ordre cela se produirait ?
Je ne voulais pas que le public sache précisément quand les ennuis commencent, je voulais qu'ils prennent de l'ampleur petit à petit. Des personnages comme le tireur d'élite et le soldat croyant sont clairement plus sensibles à ce genre d'influence alors que d'autres ne perdent pas du tout pied et utilisent la situation à leur avantage. Je voulais que les différents personnages s'effondrent de manières différentes.
The Enemy est à la fois un film d'auteur et un film de genre : il emprunte clairement aux deux registres.
En tant que spectateur, je remarque toujours facilement la différence entre un film d'auteur et un film de genre. Dès les cinq premières secondes, je sais ce qu'il en est, parce que cela se ressent et je dois dire que je trouve cela très agaçant. The Enemy se situe quelque part entre les deux. Il a l'allure d'un film de genre, mais donne quand même matière à penser. Avant, on faisait davantage de films comme cela, notamment à Hollywood dans les années 1970. J'aime le cinéma de genre, mais j'aime aussi le déconstruire pour en augmenter l'impact. Je suis très heureux d'avoir eu la chance de faire un film de ce style : c'est un projet très personnel. Tous mes films sont, dans une certaine mesure, des rêves d'enfant devenus réalité, mais celui-ci l'est particulièrement. Il se pourrait que je ne m'adapte jamais complètement au cinéma d'art et d'essai ou aux films commerciaux, mais tant que je pourrai faire le genre de films que j'aime, je serai heureux. Cela peut poser problème aux festivals et au public, de ne pas savoir dans quelle catégorie placer le film, mais cela n'est rien à mes yeux par rapport au fait que c'est l'oeuvre que j'ai toujours voulu faire. De plus, tout film qui a une valeur trouve son public, les gens auxquels il était destiné.
TEXTE 2
HOT HOT HOT
(titre du film) un film de Beryl Koltz
Employé depuis toujours chez Fish Land, le centre aquatique du complexe de loisirs globalisé « Worlds Apart » où il se consacre à sa seule passion, celle des poissons, Ferdinand est un petit homme chauve d’une quarantaine d’années à la personnalité très introvertie, solitaire et anxieuse. Le seul contact féminin qu’il tolère est celui de sa sœur Eléonore, elle-même en proie à ses démons, qui lui rend visite de temps en temps dans la maison de leurs défunts parents que Ferdinand n’a jamais quitté depuis l’enfance. Là, entouré d’objets, de photos et d’innombrables disques témoignant du passé mélomane de ses parents, Ferdinand vit sous le poids de cet héritage familial qu’il n’arrive ni à apprécier ni à refuser. Mais la petite vie monomaniaque de Ferdinand va se voir bousculée par les travaux de réaménagement du Fish Land qui, pour six mois, vont le muter de force dans un autre centre de loisir du groupe « Worlds Apart » : le Finnish-Turkish Delight, dédié aux plaisirs du Sauna et du Hammam. Ferdinand se retrouve alors catapulté dans un autre monde, un monde empli de nudité, de sensualité et de lâcher prise… bref de toutes ces choses qui lui font si peur !Un monde de rapport de force et de confrontation aussi, à travers la personne de Knut, le « Directeur du sauna qui va le prendre en grippe et en faire un temps son souffre-douleur...Un monde de séduction et d’attraction finalement, à travers les trois femmes qu’il va côtoyer dans ce lieu hors du commun où, au gré de ses découvertes et à force de persévérance, il va peu à peu se révéler à lui- même et aux autres…
Présentation de la réalisatrice Beryl Koltz
Mon nom est Beryl Koltz-Chedid. Je suis née à Paris en 1974. J'ai la nationalité française-luxembourgeois, avec des racines anglais et égyptiennes et libanaises.
Je suis réalisatrice et je fais des films souvent sur des personnages à la limite de la norme.
Je fais également de la musique dans un groupe intitulé "Traumkapitän"
J'aime voyager. En particulier en Asie. Même si récemment je me suis rapproché de mes racines au Liban, en Syrie et Egypte. Je suis d'ailleurs en train d'apprendre l'arabe.
TEXTE 3
(titre du film) UNE CHARMANTE ERREUR
un film de LUI Hui Zhou
Une petite ville dans le sud de la Chine en 1970.
Wang Hongqi, un garçon de 10 ans, a demandé de l'argent pour regarder un film à Wuyi, un vieil homme solitaire qui collectionne les cadavres pour gagner sa vie, .
En raison de l'accord avec Hongqi, Wuyi a la chance de pouvoir espionner les voisines de Hongqi, et particulièrement l''une des soeurs jumelles quand elle prend son bain. Son corps magnifique et sa beauté réveille le désir de Wuyi et lui redonne un peu d'espoir pour la vie.
Mais un jour, le secret de Hongqi et de Wuyi est dévoilé au grand jour.
Mais qui Wuyi at-il réellement regarder? La sœur plus âgés, Da zhen, ou la soeur la plus jeune, Xiao Zhen?
La situation devient dramatique quand Da Zhen ne réussit pas à prouver son innocence à son petit ami, en même temps que se dégrade sa relation avec sa jeune soeur Xiao Zhen.
Finalement abandonnée par son copain, Da Zhen sombre dans la folie.
Quelques temps plus tard, Wuyi recueilli le cadavre de Dazhen.
Mais Wuyi ne pourra pas se pardonner cette fin tragique et cherchera la punition la plus juste...
Dans l'attente d'un retour..
Cordialement,
Luc
Bonjour,
A l'occasion d'un voyage imminent en Corée du Sud, je souhaiterais faire traduire 3 textes courts du français vers le coréen. Evidemment ce travail est rémunéré mais il est à faire très rapidement.
A titre d'information, voici ci-dessous les textes que je souhaiterais faire traduire:
TEXTE 1:
(titre du film) L'ENNEMI
un film de Dejan Zecevic
Un groupe de soldats en proie à d'étranges phénomènes dans la Bosnie de l'immédiat après-guerre. Un film de frissons et de suspense intellectuellement stimulant.
L'histoire se déroule en 1995 dans une zone rurale bosniaque non-identifiée, une semaine après la fin de la guerre. Un groupe de sept soldats délogent les mines qu'ils ont installées pendant le conflit. En attendant leur relève, ils découvrent un homme d'âge moyen en piteux état, enfermé dans une usine abandonnée, et le libèrent. Il dit avoir pour nom Daba, qu’il n'a ni faim ni soif et qu’il vient "du coin". C'est "un des leurs" (c'est-à-dire un Serbe) et il a été enfermé par "l'ennemi".
Quand le tireur d'élite de la troupe disparaît soudainement, plusieurs de ses camarades partent à sa recherche et rencontrent deux soldats ennemis qui essaient de les capturer. Une fusillade éclate et l'un des soldats et blessé tandis que l'autre s'échappe. Seulement, le soldat blessé est bosniaque, et celui qui s'est enfui serbe, ce qui indique que quelque chose ne va pas du tout.
D'autres phénomènes bizarres se produisent ensuite : la relève n'arrive pas, la radio cesse de fonctionner et, très étrangement, les soldats se retrouvent en une nuit cernés par de nouvelles mines, autres que celles qu'ils avaient placées. Les choses se compliquent encore davantage quand une jeune femme les rejoint pour les informer que la maison à moitié détruite par le feu qu'ils occupent temporairement appartient à sa famille. Pendant ce temps, Daba reste assis là, à fumer et converser avec les soldats qui le gardent.
Ces derniers perdent vite les pédales et se tournent les uns contre les autres. Ils se mettent tous à perdre la tête. Dans cette atmosphère fortement oppressante, la tension vient en partie du fait qu'on n'est pas vraiment sûr de ce qu'est Daba. Car dans cette région d'Europe de l'Est, Daba est le nom qu'on donne au plus vieux des démons...
Interview du réalisateur réalisateur Dejan Zecevic:
En général, les films de guerre de genre se déroulent en plein conflit. Pourquoi avez-vous décidé de situer votre récit sept jours après la fin de la guerre ?
L'absurdité de l'acte d'enlever les mines qu'on a soi-même placées me semblait un point de départ intéressant pour le film. Et puis cette situation, avec des personnages qui ont de plus en plus envie de quitter l'endroit où ils se trouvent après la signature du traité de paix, sert bien le récit. Le fait qu'ils doivent y rester plus longtemps que prévu ajoute de la tension et de l'anxiété. Pa ailleurs, l'idée de créer un conflit à partir de rien ne fonctionnerait pas si l'histoire se passait pendant le conflit. En outre, je ne voulais pas faire un film de guerre au sens littéral.
Les personnages s'effondrent l'un après l'autre. Comment avez-vous décidé dans quel ordre cela se produirait ?
Je ne voulais pas que le public sache précisément quand les ennuis commencent, je voulais qu'ils prennent de l'ampleur petit à petit. Des personnages comme le tireur d'élite et le soldat croyant sont clairement plus sensibles à ce genre d'influence alors que d'autres ne perdent pas du tout pied et utilisent la situation à leur avantage. Je voulais que les différents personnages s'effondrent de manières différentes.
The Enemy est à la fois un film d'auteur et un film de genre : il emprunte clairement aux deux registres.
En tant que spectateur, je remarque toujours facilement la différence entre un film d'auteur et un film de genre. Dès les cinq premières secondes, je sais ce qu'il en est, parce que cela se ressent et je dois dire que je trouve cela très agaçant. The Enemy se situe quelque part entre les deux. Il a l'allure d'un film de genre, mais donne quand même matière à penser. Avant, on faisait davantage de films comme cela, notamment à Hollywood dans les années 1970. J'aime le cinéma de genre, mais j'aime aussi le déconstruire pour en augmenter l'impact. Je suis très heureux d'avoir eu la chance de faire un film de ce style : c'est un projet très personnel. Tous mes films sont, dans une certaine mesure, des rêves d'enfant devenus réalité, mais celui-ci l'est particulièrement. Il se pourrait que je ne m'adapte jamais complètement au cinéma d'art et d'essai ou aux films commerciaux, mais tant que je pourrai faire le genre de films que j'aime, je serai heureux. Cela peut poser problème aux festivals et au public, de ne pas savoir dans quelle catégorie placer le film, mais cela n'est rien à mes yeux par rapport au fait que c'est l'oeuvre que j'ai toujours voulu faire. De plus, tout film qui a une valeur trouve son public, les gens auxquels il était destiné.
TEXTE 2
HOT HOT HOT
(titre du film) un film de Beryl Koltz
Employé depuis toujours chez Fish Land, le centre aquatique du complexe de loisirs globalisé « Worlds Apart » où il se consacre à sa seule passion, celle des poissons, Ferdinand est un petit homme chauve d’une quarantaine d’années à la personnalité très introvertie, solitaire et anxieuse. Le seul contact féminin qu’il tolère est celui de sa sœur Eléonore, elle-même en proie à ses démons, qui lui rend visite de temps en temps dans la maison de leurs défunts parents que Ferdinand n’a jamais quitté depuis l’enfance. Là, entouré d’objets, de photos et d’innombrables disques témoignant du passé mélomane de ses parents, Ferdinand vit sous le poids de cet héritage familial qu’il n’arrive ni à apprécier ni à refuser. Mais la petite vie monomaniaque de Ferdinand va se voir bousculée par les travaux de réaménagement du Fish Land qui, pour six mois, vont le muter de force dans un autre centre de loisir du groupe « Worlds Apart » : le Finnish-Turkish Delight, dédié aux plaisirs du Sauna et du Hammam. Ferdinand se retrouve alors catapulté dans un autre monde, un monde empli de nudité, de sensualité et de lâcher prise… bref de toutes ces choses qui lui font si peur !Un monde de rapport de force et de confrontation aussi, à travers la personne de Knut, le « Directeur du sauna qui va le prendre en grippe et en faire un temps son souffre-douleur...Un monde de séduction et d’attraction finalement, à travers les trois femmes qu’il va côtoyer dans ce lieu hors du commun où, au gré de ses découvertes et à force de persévérance, il va peu à peu se révéler à lui- même et aux autres…
Présentation de la réalisatrice Beryl Koltz
Mon nom est Beryl Koltz-Chedid. Je suis née à Paris en 1974. J'ai la nationalité française-luxembourgeois, avec des racines anglais et égyptiennes et libanaises.
Je suis réalisatrice et je fais des films souvent sur des personnages à la limite de la norme.
Je fais également de la musique dans un groupe intitulé "Traumkapitän"
J'aime voyager. En particulier en Asie. Même si récemment je me suis rapproché de mes racines au Liban, en Syrie et Egypte. Je suis d'ailleurs en train d'apprendre l'arabe.
TEXTE 3
(titre du film) UNE CHARMANTE ERREUR
un film de LUI Hui Zhou
Une petite ville dans le sud de la Chine en 1970.
Wang Hongqi, un garçon de 10 ans, a demandé de l'argent pour regarder un film à Wuyi, un vieil homme solitaire qui collectionne les cadavres pour gagner sa vie, .
En raison de l'accord avec Hongqi, Wuyi a la chance de pouvoir espionner les voisines de Hongqi, et particulièrement l''une des soeurs jumelles quand elle prend son bain. Son corps magnifique et sa beauté réveille le désir de Wuyi et lui redonne un peu d'espoir pour la vie.
Mais un jour, le secret de Hongqi et de Wuyi est dévoilé au grand jour.
Mais qui Wuyi at-il réellement regarder? La sœur plus âgés, Da zhen, ou la soeur la plus jeune, Xiao Zhen?
La situation devient dramatique quand Da Zhen ne réussit pas à prouver son innocence à son petit ami, en même temps que se dégrade sa relation avec sa jeune soeur Xiao Zhen.
Finalement abandonnée par son copain, Da Zhen sombre dans la folie.
Quelques temps plus tard, Wuyi recueilli le cadavre de Dazhen.
Mais Wuyi ne pourra pas se pardonner cette fin tragique et cherchera la punition la plus juste...
Dans l'attente d'un retour..
Cordialement,
Luc